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impiger — Wiktionnaire, le dictionnaire libre Aller au contenu

impiger

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Dérivé de piger, avec le préfixe in-.
Cas Singulier Pluriel
Masculin Féminin Neutre Masculin Féminin Neutre
Nominatif impiger impigra impigrum impigri impigrae impigra
Vocatif impiger impigra impigrum impigri impigrae impigra
Accusatif impigrum impigram impigrum impigros impigras impigra
Génitif impigri impigrae impigri impigrorum impigrarum impigrorum
Datif impigro impigrae impigro impigris impigris impigris
Ablatif impigro impigra impigro impigris impigris impigris

impiger \ˈim.pi.ɡeɾ\ (comparatif : impigrior, superlatif : impigerrimus ou impigrissimus)

  1. Actif, rapide, diligent, infatigable.
    • De transitu in Italiam Gallorum haec accepimus: Prisco Tarquinio Romae regnante, Celtarum quae pars Galliae tertia est penes Bituriges summa imperii fuit; ii regem Celtico dabant. Ambigatus is fuit, uirtute fortunaque cum sua, tum publica praepollens, quod in imperio eius Gallia adeo frugum hominumque fertilis fuit ut abundans multitudo uix regi uideretur posse. Hic magno natu ipse iam exonerare praegrauante turba regnum cupiens, Bellouesum ac Segouesum sororis filios impigros iuuenes missurum se esse in quas di dedissent auguriis sedes ostendit; quantum ipsi uellent numerum hominum excirent ne qua gens arcere aduenientes posset. — (Tite-Live, Ab Urbe Condita, V.34)
      Pour ce qui est du passage des Gaulois en Italie, voici ce qu’on en raconte : à l’époque où Tarquin l’Ancien régnait à Rome, la Celtique, une des trois parties de la Gaule, obéissait aux Bituriges, qui lui donnaient un roi. Sous le gouvernement d’Ambigatus, que ses vertus, ses richesses et la prospérité de son peuple avaient rendu tout-puissant, la Gaule reçut un tel développement par la fertilité de son sol et le nombre de ses habitants, qu’il sembla impossible de contenir le débordement de sa population. Le roi, déjà vieux, voulant débarrasser son royaume de cette multitude qui l’écrasait, invita Bellovèse et Ségovèse, fils de sa sœur, jeunes hommes entreprenants, à aller chercher un autre séjour dans les contrées que les dieux leur indiqueraient par les augures : ils seraient libres d’emmener avec eux autant d’hommes qu’ils voudraient, afin que nulle nation ne pût repousser les nouveaux venus.

Références

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