Proportion d'espèces éteintes ou menacées dans la Liste rouge nationale
Proportion d'espèces éteintes ou menacées dans la Liste rouge nationale
16 % des espèces sont éteintes ou menacées en France.
16 %
en 2023
Télécharger TéléchargerDéfinition:
Milieux concernés
Tous milieux concernés
Pressions
Pollutions
Destruction et fragmentation des habitats
Exploitation des ressources
Espèces exotiques envahissantes
Changement climatique
Politiques associées
Gestion des espaces naturels
Maitrise des pressions liées aux activités humaines
Action internationale et climatique
A quelle(s) question(s) répond cet indicateur
Interprétation de l'indicateur
Jeux d'indicateurs
Objectifs nationaux
- Préserver les espèces et leur diversité
- Maîtriser les pressions sur la biodiversité
- Développer la recherche, organiser et pérenniser la production, l’analyse, le partage et la diffusion des connaissances
- Améliorer l’expertise afin de renforcer la capacité à anticiper et à agir, en s’appuyant sur toutes les connaissances
Objectifs européens
- Maintenir et restaurer les écosystèmes et leurs services
Producteur:
PatriNat (OFB-CNRS-MNHN). CGDD/SDES.
Origine des données
Disponibilité des valeurs
> 5 ans
Rupture de série
Non
Catégories de menace
Les catégories sont définies en fonction de critères et de valeurs seuils relatifs au risque d'extinction : effectifs, nombre d'individus matures, superficie et degré de fragmentation de l'aire de répartition... La méthode est conçue pour permettre l'évaluation du maximum d'espèces en limitant l'impact des critères non applicables par manque de connaissances. La méthodologie complète est téléchargeable sur le site de l'UICN : disponible ici
Le calcul de l’indicateur repose sur la compilation des évaluations de la liste rouge nationale pour les groupes taxonomiques évalués en entier (reptiles de métropole, oiseaux de Mayotte…). Les groupes évalués à ce jour de façon partielle (flore de métropole, flore de Martinique…) ne sont pas pris en compte pour ne pas ajouter un biais dans la proportion d’espèces menacées considérée. Par ailleurs, pour le groupe taxonomique des oiseaux, le choix a été fait de ne pas inclure les espèces visiteuses strictes ou nicheuses probables) dans un souci de cohérence générale (seules les espèces nicheuses en France métropolitaine ont été retenues) mais aussi pour tenir compte des petits territoires (comme les îles Eparses) qu certaines espèces d'oiseaux ne font que survoler.
L'indicateur initial concernait la métropole ; une extension aux Outre-mer a été rendue possible en 2016 avec la publication de nouvelles listes ultramarines.
Afin de mieux représenter les groupes (Vertébrés, Invertébrés et Flore), la valeur de l'indicateur est calculée dorénavant sur une nouvelle base méthodologique (moyenne des moyennes des embranchements).
Indice Liste Rouge
En 2018, trois groupes taxonomiques (Amphibiens, Oiseaux nicheurs, Mammifères et Reptiles) ont été réévalués, permettant de mesurer l’évolution du statut de conservation des espèces appartenant à ces groupes. Cette évolution a été mesurée en calculant un Indice de risque d’extinction, à partir de l’Indice Liste Rouge (Red List Index en anglais) de ces groupes.
Le calcul de l’ILR se fait pour chaque évaluation en multipliant le nombre d’espèces dans chaque catégorie Liste Rouge par le poids associé à cette catégorie (0 pour LC, 1 pour NT, 2 pour VU, 3 pour EN, 4 pour CR, 5 pour RE, EW et EX). La somme de ces produits est ensuite divisée par le produit du nombre d’espèces total associé au poids maximum (5). Ce total correspond directement à l’indice liste rouge. Celui-ci est soustrait de 1 (Butchart et al., 2007) pour calculer l'indice risque d'extinction.
Selon les instructions de Bubb et al. (2009), les espèces évaluées comme éteintes (EX) à la première évaluation ne doivent pas être prises en compte. Par contre les espèces disparues régionalement (RE) doivent l’être (Juslén et al., 2016), puisqu’elles pourraient être redécouvertes au fur et à mesures des évaluations.
Les changements de statut de conservation peuvent être dus à des changements autres que véritables (c’est-à-dire ne traduisant pas une réelle modification de leur état de conservation), par exemple suite à l’amélioration des connaissances ou à des changements de méthodologie. Pour ces espèces dont le changement de catégorie de conservation n’était pas véritable, nous avons considéré de manière conservatrice que le statut de la dernière évaluation s’appliquait également à la première évaluation (voir Szabo et al., 2012 pour une approche similaire).
Les espèces pour lesquelles les données étaient insuffisantes (statut DD) pour déterminer un statut de conservation ou appartenant à la catégorie non applicable (NA) lors des deux évaluations n’ont pas été incluses dans ce calcul. Les espèces nouvellement évalués qui ont été catégorisées comme DD ou NA n’ont pas été incluses non plus.
Références
Bubb, P., Butchart, S., Collen, B., Dublin, H., Kapos, V., Pollock, C., Stuart, S., and Vié, J.-C. (2009). IUCN Red List index: guidance for national and regional use. Version 1.1 (Gland, Switzerland: IUCN).
Butchart, S.H.M., Resit Akçakaya, H., Chanson, J., Baillie, J.E.M., Collen, B., Quader, S., Turner, W.R., Amin, R., Stuart, S.N., and Hilton-Taylor, C. (2007). Improvements to the Red List Index. PLoS ONE 2, e140.
Juslén, A., Pykälä, J., Kuusela, S., Kaila, L., Kullberg, J., Mattila, J., Muona, J., Saari, S., and Cardoso, P. (2016). Application of the Red List Index as an indicator of habitat change. Biodivers. Conserv. 25, 569–585.
Szabo, J.K., Butchart, S.H.M., Possingham, H.P., and Garnett, S.T. (2012). Adapting global biodiversity indicators to the national scale: A Red List Index for Australian birds. Biol. Conserv. 148, 61–68.
Robustesse
Robuste
Précision
Précis
Sensibilité
Assez sensible
Efficacité
Efficace
Accessibilité des données
Facilement accessibles
Homogénéité des données
Très homogènes
Fiabilité des données
Fiables
Pérennité des données
Pérenne
Abondance des données
Assez abondantes
Coût de mobilisation
Coût faible
Avantages
Limites
Piste d'améliorations
Remarque : dans le jeu d'indicateurs SNB 2004-2010, l'indicateur représentait le nombre d'espèces dans chaque catégorie et non une proportion.