Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, a publié le 1er février à Brazzaville, deux arrêtés dont l’un fixe la date du dépôt des candidatures à l’élection présidentielle du 20 mars prochain.
Le candidat doit également produire un curriculum vitae certifié sur l’honneur ; un certificat médical délivré par un collège de trois médecins assermentés désignés par le juge constitutionnel ; un spécimen de signature ; un casier judiciaire volet no 2 ; un certificat de nationalité ; une déclaration de moralité fiscale et un récépissé de versement au trésor public d’un cautionnement 25 millions de francs CFA non remboursable.
Le deuxième arrêté indique fixe la date du démarrage de la campagne électorale relative à l’élection présidentielle anticipée. La campagne s’ouvre le vendredi 4 mars et prendra fin le vendredi 18 mars 2016 à minuit sur toute l’étendue du territoire national.
Par ailleurs, quelques décrets ont été signés par le Président de la République. Parmi lesquels celui qui détermine les caractéristiques du bulletin unique de vote instauré par la nouvelle loi électorale ; et celui qui fixe l’organisation, le fonctionnement de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI) et les modalités de désignation de ses membres.
L’opposition radicale qui, au départ avait posé des conditions pour sa participation à l’élection présidentielle anticipée, a annoncé qu’elle participerait à cette élection. Elle a reconnu que des avancées ont été réalisées en vue d’améliorer la gouvernance électorale.
«Par principe, nous n’allons pas boycotter l’élection, mais nous allons négocier pour créer les conditions qui nous permettront d’être au cœur du processus. Le bulletin unique et la présence dans les bureaux de vote des représentants de tous les candidats sont désormais des acquis», déclarait le chef de file des partis de l’opposition, Charles Zacharie Bowao.
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