Michel Weill élu président du conseil départemental du Tarn-et-Garonne, dès le premier tour
Surprise ce jeudi 1er juillet à Montauban. Michel Weill (PRG), soutenu par Jean-Michel Baylet, a été élu président du conseil départemental dès le premier tour, par les élus.
C’est une bataille politique, dans l’hémicycle et en coulisses, qui s’est déroulée ce jeudi 1er juillet, au conseil départemental du Tarn-et-Garonne. On s’attendait à ce qu’elle soit plus compliquée, ce fût finalement une victoire claire et nette du clan Baylet.
Après un scrutin à bulletins secrets, les 30 élus de l’assemblée départementale ont choisi Michel Weil, maire PRG de Montbeton, par 16 voix, contre 6 voix pour le maire de Castelsarrasin Jean-Philippe Bésiers. Mathieu Albugues en obtient 4, et Ghislain Descazeaux, 2.
La gauche socialiste et radicale semble donc avoir massivement suivi le candidat PRG, ainsi qu'une partie de la majorité sortante, alors que le président sortant Christian Astruc ne s'est pas présenté.
Jean-Michel Baylet présente la candidature de Michel Weill
"Je ne suis pas le pantin de Jean-Michel Baylet" a juré Michel Weill, quelques minutes après son élection. Et pourtant, la scène a été cocasse : c'est le président du Parti Radical de Gauche, élu sur le canton de Valence-d'Agen, qui a annoncé lui-même, avec sa grosse voix, la candidature de Michel Weill. Une manière d'afficher clairement que Weill était "son" candidat". Juste après l'élection, il a aussi rappelé au nouveau président de ne "pas oublier son discours".
Baylet, ancien président du département, avait finalement renoncé à présenter sa candidature. "Michel Weill est plus rassembleur que moi" a déclaré le maire de Valence-d'Agen, en promettant qu'il "ne serait pas en coulisses", que Michel Weill serait bien le président de l'assemblée départementale, et pas lui.
Du côté des opposants, le maire RN de Moissac Romain Lopez dénonce un "cassoulet tarn-et-garonnais", avec le retour du clan Baylet aux affaires. Idem pour Jean-Philippe Bésiers, le maire de Castelsarrasin, qui "prend acte du vote", et se désole du retour du "clientélisme".