Une impressionnante opération de brûlage à ciel ouvert à la décharge de Saint-Pierre

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Chaque année, le site accueille près de 6000 tonnes de déchets non triés
Chaque année, le site accueille près de 6000 tonnes de déchets non triés ©SPM La 1ère
Depuis jeudi le feu consume les déchets amassés à la décharge municipale pour désengorger le site. Profitant de vents favorables, l'opération devrait au moins une semaine. La plupart des détritus incinérés sont des déchets non triés.

Dès 7h jeudi matin, une épaisse fumée se dégage au dessus du phare de Galantry. Le feu a été mis aux dizaines de tonnes de déchets accumulés à la décharge de Saint-Pierre. Si les vents favorables de Nord-Ouest se maintiennent, le feu pourrait être entretenu entre sept et dix jours.

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Chaque année, le site accueille près de 6000 tonnes de déchets non triés, selon la mairie à qui incombe leur gestion. Cependant, les services municipaux traitent aussi les déchets industriels et d'entreprises, qui normalement ne devrait pas être de leur responsabilité. "Cela représente un effort financier et technique important pour la mairie", précise Thierry Hamel, chargé de communication à la mairie.

Des efforts de tri progressifs à renforcer

Depuis la mise en place du tri sélectif en 2016, la quantité d’ordures ménagères déposée en décharge est passé de 1500 tonnes à 450 tonnes. En 6 ans, le volume a donc été divisé par 3. Un effort à poursuivre selon la mairie. « Ce qu'il faut essayer de faire, c’est d'améliorer le geste de tri, explique Thierry Hamel. C’est possible de se référer aux consignes sur le site de la mairie pour faire baisser la quantité de déchets brûlés ultimes brûlés derrières nous  ».

L'ensemble des déchets récupérés à la déchèterie, que ce soit carton, vêtements, verre ou autre, est exporté pour être recyclé ou traité. D'autre part, une étude de caractérisation des combustibles solides de récupération sera menée au printemps, pour estimé la pertinence de la mise en place d'un incinérateur ou d'un autre procédé d'élimination des déchets. 

Le reportage d'Elise Marné et Antoine Joubeau : 

©saintpierreetmiquelon