Culture libérale : Don’t tread on me

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parti libertarien et gasden flag (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)

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Culture libérale : Don’t tread on me

Publié le 15 mai 2024
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Être libéral est un style de vie, fait de symboles et d’éléments culturels. Notre chroniqueur Olivier Palettu vous en fournit les clefs pour vivre votre libéralisme au quotidien.

Rendue célèbre par la chanson de Metallica, Dont’t tread on me (« ne me marche pas dessus », « ne me foule pas aux pieds »), l’expression est devenue la devise du mouvement libertarien.

Il s’agit du fameux Gadsgen Flag, avec le serpent à sonnette, qui trouve ses origines dans la Révolution américaine.

Ce serpent est dessiné par Benjamin Franklin et publié le 9 mai 1754 dans le Pennsylvania Gazette. Sur le dessin d’origine, le serpent est découpé en plusieurs morceaux, représentant les 13 colonies, avec le slogan « Join or Die » (s’unir ou périr). Animal très présent aux États-Unis, le serpent à sonnette faisait ainsi son entrée dans la symbolique politique.

Puis, en 1775, ledit serpent est repris par le colonel Christopher Gadsden, de Caroline du Sud, qui le met sur un drapeau (d’où son nom Gadsden Flag). La devise « Don’t tread on me » y est ajoutée. Une devise destinée aux Anglais, gentiment invités à ne pas marcher sur la révolte américaine.

Le drapeau est repris par la Continental navy, la marine des Insurgents, puis par les Culpeper Minutemen, une milice de Virginie. Mais en 1776, le congrès du nouveau pays n’adopte pas ce drapeau comme symbole national, lui préférant la désormais bannière étoilée (Stars and stripes).

Un peu oublié, le Gasden flag est repris au XXe siècle par les libertariens américains, voulant ainsi montrer leur attachement aux Pères fondateurs des États-Unis et à l’esprit originel du pays.

En en faisant la chanson phare d’un album paru en 1991, le groupe Metallica a remis le slogan sur le devant de la scène culturelle et l’a fait connaître au-delà des frontières américaines. Puis le mouvement du Tea Party (dont le nom est lui-même repris des Insurgents de Boston) brandit ce drapeau dans ses manifestations.

 

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  • Heureusement, vous avez corrigé le « thread » du titre d’accroche. J’allais vous le suggérer.

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Ian Bremmer est chroniqueur des affaires étrangères et éditorialiste au Time Magazine. Il est le président d'Eurasia Group, un cabinet de conseil en risques politiques, et de GZERO Media, une société qui se consacre à la couverture et l'intelligence des affaires internationales. Il enseigne la géopolitique à l'université de Columbia.

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