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Colman Domingo, acteur en pleine ascension : “Je suis devenu un peu plus libre, un peu plus brut.”

Après plus de trois décennies à Hollywood, Colman Domingo a enfin vu son travail validé par une nomination aux Oscars, devenant au passage le nouveau roi du style sur les tapis rouges. Rencontre.
Colman Domingo acteur en pleine ascension  “Je suis devenu un peu plus libre un peu plus brut.”
Vêtements Loro Piana. Bijoux personnels.© Damien Maloney

À son arrivée, Colman Domingo est comme à son habitude d’une élégance folle : veste et pantalon blancs, foulard Louis Vuitton, Rolex étincelante sous le soleil de l’après-midi, bagues à faire pâlir de jalousie un sultan. Même en mode détente, l'acteur est toujours le mieux habillé quand il entre quelque part, comme par exemple aujourd’hui dans cet immense espace commercial transformé en complexe de bureaux au centre de Los Angeles : “Je suis d’une génération où tes fringues doivent un peu raconter ton histoire”, explique Domingo, 54 ans. Le genre casual nonchalant, très peu pour lui : “Ça n’a jamais été mon style”, précise-t-il, en désignant d’un geste les tenues décontractées qui nous entourent.

Outre ses vêtements somptueux, l’homme a le rire facile et une voix de baryton suave qui a un jour poussé la célèbre animatrice radio américaine Terry Gross à s’interrompre au beau milieu d’une interview pour s’exclamer : “J’adore votre voix.” Acteur, dramaturge et metteur en scène, Colman Domingo a déjà trente ans de carrière à son actif. En début d’année, il dominait le game du tapis rouge pour sa première nomination à l’Oscar du meilleur acteur, pour son interprétation du militant des droits civiques Bayard Rustin dans Rustin (première nomination aussi, d’ailleurs, pour un Noir ouvertement gay dans cette catégorie). Cette reconnaissance tardive lui aura permis de faire tourner toutes les têtes avec une spectaculaire ribambelle de costumes tous plus tapageurs et fun les uns que les autres. Une ébouriffante série de victoires mode par KO, l’équivalent sartorial d’un Klay Thompson passant 37 points en un quart-temps.

Seul un petit faux pas fashion aurait été repéré en début de saison. Je ne m’en souvenais pas, vous non plus probablement, mais l’impair n’a pas échappé à une certaine Oprah Winfrey. “Elle m’a dit : ‘Tu es superbe. Mais c’était quoi, cette tenue que tu portais il y a quelques semaines ? Je sais que tu as un goût très sûr, tu ne te plantes jamais, mais alors là, c’était la cata.’” Par respect pour le créateur de l’objet du délit, il refuse de me dire de laquelle il s’agissait, mais je crois savoir qu’un pantalon jaune était dans le coup. Bien avant que Colman ne la rencontre sur le tournage de Selma, sa mère écrivait déjà des lettres pleines d’espoir à Oprah pour lui parler de son fils, jeune acteur en galère : “J’ai perdu ma mère en 2006. À l’époque, ma carrière était loin d’être ce qu’elle est aujourd’hui. J’étais barman, je faisais des petits boulots au théâtre. Je ne suis pas quelqu’un de religieux, mais j’ai en moi une certaine spiritualité, et tout ce que ma mère souhaitait pour moi s’est réalisé. Tous ces gens qu’elle voulait que je rencontre, pour travailler avec eux... Celle dont elle rêvait le plus, c’était Oprah. C’était le Graal pour elle.”

Oprah Winfrey n’a probablement jamais eu elle-même ces lettres entre les mains, mais le geste n’en demeure pas moins significatif : “C’est comme une union sacrée d’amitié orchestrée par sa mère”, reconnait-elle. “Comme si elle lui disait : ‘Tu vois ? Je te l’avais dit.’” Oprah et Colman ont récemment enregistré ensemble une version audio de l’une des pièces qu’il a écrites, Wild With Happy. L’animatrice y joue le rôle de la mère de l’acteur : on appelle ça “boucler la boucle”. “Que dire ? Certaines personnes respirent une sorte de joie de vivre et savent se montrer chaleureuses, ouvertes et attentionnées : c’est exactement lui”, confie Oprah Winfrey, à sa manière inimitable.

Vêtements Loro Piana. Bijoux personnels.© Damien Maloney

Aujourd’hui, confesse-t-il, après des années à travailler sans relâche dans une relative indifférence, il a enfin le sentiment d’avoir réussi. Fort de cette nouvelle aura, il est toutefois confronté à de nouveaux questionnements : comment mettre à profit cette nouvelle marge de manœuvre au sein de l’industrie ? Comment tirer le meilleur parti de ces opportunités ? Et comment y parvenir tout en esquivant les clichés et les fantasmes qu’on veut absolument plaquer sur lui ? “Aujourd’hui, grâce à la nomination aux Oscars, les choses sont un peu différentes. J’en suis très conscient. Ça veut dire quelque chose. Je suis le même acteur qu’avant, mais j’ai un peu plus de poids.”

Même faire du shopping avec Colman Domingo est une expérience étonnamment intense. Dans un magasin d’articles japonais, tel un Terminator, il fonce droit vers le rayon des chapeaux, pour remplacer celui que son mari, le scénariste Raúl Domingo, a récemment oublié dans un taxi à Mexico. Il a aussi besoin d’une recharge de son parfum fétiche, Osmanthus Tea par One Day, et dans la parfumerie, on peut voir l’énergie de la pièce se réorganiser autour de lui en temps réel. Une maman, curieuse de savoir ce qu’achète ce grand type impeccablement vêtu, commence à discuter avec lui de son choix. Tandis qu’il lui parle, un jeune homme d’une vingtaine d’années se détache de son groupe d’amis pour humer à la sauvette le parfum de l’acteur. “Comme vous pouvez le voir, je ne suis pas du genre à tergiverser. Je sais exactement ce que je veux”, me dit-il une fois dehors. “Les gens qui ne savent pas ce qu’ils veulent me rendent dingue.”

Vêtements Loro Piana. Bijoux personnels.© Damien Maloney

À deux reprises, dans la rue, Domingo est interpellé par de jeunes Noirs qui lui serrent la main, se présentent et le félicitent pour son parcours. Par le passé, il était plus simple pour lui de cerner ses interlocuteurs. Si c’était, disons, un jeune Latino, il y avait de bonnes chances qu’il soit fan de Fear the Walking Dead. Des adolescentes ? Elles l’ont adoré dans Euphoria, où il joue Ali, le mentor de Rue, la jeune toxicomane incarnée par Zendaya. Une fois, alors qu’il roulait sur l’autoroute, il a croisé une voiture pleine de jeunes filles qui hurlaient à tue-tête. “Je travaille en étroite collaboration avec Zendaya et je suis un grand frère, une figure paternelle. Je pense que ces jeunes filles se disent, genre : ‘Ouah... Il est trop cool’”, théorise-t-il. Désormais, ce sont plus souvent des jeunes gens comme ceux que nous venons de croiser : sincères, authentiques, désireux d’échanger. “À chaque fois, j’ai l’impression d’avoir Alzheimer, ils sont si chaleureux, si amicaux, que quand ils prononcent mon nom, je me dis : ‘Oh, on se connaît ?’ Et puis je réalise : ‘Ah non, pas du tout.’”

Le nouveau film de Domingo, Sing Sing, même s’il traite essentiellement du métier d’acteur, ne saurait être plus éloigné du glamour et des paillettes, des tapis rouges et des déjeuners entre nommés aux Oscars. Le film, qui sortira aux États-Unis en juillet sous la bannière A24, se déroule dans la fameuse prison dont il porte le nom et raconte l’histoire d’une troupe de théâtre formée par des détenus. Pour ces derniers, jouer la comédie est une façon de tuer le temps derrière les barreaux, mais aussi un geste de transcendance et de survie. Domingo joue le rôle de John “Divine G” Whitfield, un prisonnier sage et érudit, leader officieux de la troupe. Ce qui rend le projet si singulier, c’est que hormis Domingo et quelques autres acteurs professionnels, le reste de la distribution est composée d’anciens détenus qui ont suivi le programme de réhabilitation par les arts à Sing Sing.

Le réalisateur Greg Kwedar a commencé à travailler sur le film il y a huit ans. Le choix de Domingo s’est instinctivement imposé à lui : au bas d’une page du carnet dans lequel il a écrit un premier jet, il avait déjà griffonné “Colman Domingo”. L’expérience de dramaturge, de scénariste et de réalisateur de Colman a fait le reste : les deux hommes ont collaboré étroitement à l’écriture du scénario. L’acteur est d’ailleurs également producteur exécutif du le film. Durant le tournage, ses partenaires ont fait de lui un modèle et un mentor : “La majorité de nos acteurs n’avaient jamais mis les pieds sur un plateau de tournage auparavant. Ils se tournaient donc tous vers lui, pour trouver leurs marques, savoir où s’arrêter et se déplacer dans une scène”, explique Greg Kwedar. En retour, Colman Domingo dit avoir lui aussi beaucoup appris de cette expérience : “Je suis devenu un peu plus libre, un peu plus brut d’une certaine manière. Je peux dire que c’est l’une de mes meilleures performances, j’ai le sentiment que c’était presque instinctif, et quand tu as une longue expérience derrière toi, retrouver cette spontanéité, c’est le genre de choses auxquelles tu aspires”, précise-t-il.

Vêtements Loro Piana. Bijoux personnels.© Damien Maloney

Retour à Los Angeles. Colman Domingo et moi sommes installés dans un bar à huîtres qu’il affectionne. En habitué, il en commande une demi-douzaine, accompagnées de crevettes et de gruau de maïs. À ce stade de sa carrière, il possède une certaine image de sérieux, de gravité – de par sa voix, sa solide présence, son âge –, et ce n’est pas sa performance nuancée et profonde dans Sing Sing qui va la contredire. Les projets qui se profilent à l’horizon devraient toutefois lui permettre de déployer une palette plus variée. Ces jours-ci, il se passionne pour Unforgettable, un biopic de Nat King Cole qu’il va lui-même écrire, réaliser, produire et jouer. L’histoire se déroulera en 1957, date de l’arrêt de l’émission de télé du célèbre musicien de jazz. Tout en réunissant les financements pour ce projet, Domingo est en train d’en tourner deux autres. Il sera bientôt le héros de The Madness, une série Netflix dans laquelle un journaliste de CNN met à jour une conspiration remontant jusqu’au sommet de l’État (grosse vibe L’Affaire Pélican confirmée). Il sera ensuite Joe Jackson, le papa de Michael, dans un biopic à venir du King of pop, financé en partie par les ayants droit de Michael Jackson.

Vêtements Loro Piana. Bijoux personnels.© Damien Maloney

Comme le rapporte la newsletter Puck, le film est censé aborder de front les accusations d’abus sexuels qui pesaient sur la star, tout en tentant de redorer son image. A-t-il hésité à s’engager dans un projet qui pourrait être perçu comme une tentative d’absolution ? “En réalité, je ne pense pas qu’il s’agisse d’une tentative d’établir son innocence. Plutôt de l’examen approfondi d’un artiste, de ce qui a fait de lui ce qu’il est, de ce qui a nourri sa complexité, afin que chacun puisse en ressortir avec ses propres réponses. Il y a une myriade de réponses et de possibilités, mais c’est avant tout un être humain, et on ne peut pas faire abstraction de l’humanité d’un homme. C’est exactement ça, le projet. Et je crois que c’est la raison pour laquelle la plupart d’entre nous l’avons accepté”, corrige Colman Domingo.

Quant à la troisième saison d’Euphoria, il n’a pas encore été invité à y participer, mais se refuse à jeter de l’huile sur le feu, la production de la série étant pour le moment dans la tourmente et mise en suspens. Le casting du show (Zendaya, Jacob Elordi, Sydney Sweeney et Hunter Schafer, sans parler de Colman Domingo lui-même) a par ailleurs entre-temps atteint un nouveau palier de célébrité, et une réunion au complet de la bande paraît aujourd’hui hautement improbable. “Sam [Levinson, le créateur de la série, ndlr] est mon ami. Je ne lui en ai pas parlé, je sais qu’il y a beaucoup d’histoires qui circulent. Je ne suis pas au courant. Je me mêle de mes affaires. Tant que ça ne me concerne pas, je m’occupe de mes affaires.”Pour aller vite, rappelons que Sam Levinson est accusé de créer un environnement de travail toxique, mais Domingo estime que le créateur d’Euphoria est “mal compris” de manière générale.

“Je connais très bien Sam, je connais son cœur. Je connais sa gentillesse et sa générosité. Les gens veulent le diaboliser, pour une raison ou une autre, et je trouve d’ailleurs ça très intéressant : on cherche à diaboliser quelqu’un qui s’est montré ouvert et honnête au sujet de son propre combat contre la dépendance, qui a choisi d’écrire dessus pour que nous puissions guérir, nos cœurs et nous-mêmes.” À la ville comme à la scène, Colman Domingo cherche à tout prix à esquiver les images toutes faites qu’on pourrait avoir de lui. Par exemple, sa vie de personne queer. De temps en temps, ces jours-ci, il entend des choses comme : “Je ne savais pas du tout que Colman Domingo était gay.” “Je ne sais même pas ce que ça veut dire. Je suis censé trimbaler une pancarte sur moi, ou quoi ?”

Quoi qu’il en soit, il n’a jamais fait mystère de son homosexualité : “J’ai toujours un peu de mal quand on salue le courage de personnes qui font leur coming-out après avoir été longtemps dans le placard. Ils font leur coming-out et, soudain, on leur donne les clés de la ville. Toutes les portes s’ouvrent, ils reçoivent tous les honneurs, des prix, ce genre de choses. Au bout d’un moment, tu te dis : ‘Et ceux qui ne se sont jamais cachés, ceux qui ont pris des coups ou à qui on a barré l’accès ? Personne ne les félicite ? On ne leur décerne aucun prix pour ça ?’” Même lorsqu’il tente de créer en se basant sur son expérience personnelle, sa version des faits est remise en question. Il a eu une enfance heureuse, au sein de la classe ouvrière de Philadelphie, dans les années 1970 et 1980. À 20 ans, Colman Domingo a fait son coming-out auprès de sa famille, qui ne lui a en retour témoigné que de l’amour. Il y a une quinzaine d’années, il a fait de son histoire un seul en scène intitulé A Boy and His Soul. Il se souvient qu’une critique avait alors mis en doute la “validité de son expérience”, ne pouvant imaginer qu’être homosexuel dans un quartier défavorisé pouvait être accepté de la sorte.

Vêtements Loro Piana. Bijoux personnels.© Damien Maloney

Chez Edith, la société de production qu’il co-dirige avec son mari, il déplore que les projets qui lui parviennent soient souvent très similaires : “Les deux choses que l’on m’envoie constamment concernent l’esclavage et le fait d’être queer, explique-t-il. Et je me dis toujours : ‘Pourquoi on m’envoie ça ? Ce n’est pas du tout ce qui m’intéresse.’” Ce qui l’intéresse “est nettement plus lumineux”, indique-t-il. Il y a une phrase dans Sing Sing, un aphorisme que Domingo a écrit dans le scénario pour son personnage : “Mourir est facile. Faire rire est difficile.” Et à ce stade, ce que veut Domingo, c’est faire de la comédie, faire rire. Il n’empêche : “Ça me plaît d’avoir une réputation de sérieux, de gravité. Si, en fin de compte, les gens veulent voir en moi une certaine gravité, ça me va. Certains aimeraient bien être connus pour ça…” Il saisit une huître, une lueur mordante au fond de l’œil : “Mais le sérieux, ça les dépasse.”


Loro Piana part en rando

Ou quand le quiet luxury se la joue outdoor

Si votre idée de la nature est une balade à Central Park au pied de la Billionaire’s Row par temps de pluie, vous êtes sûrement déjà familier avec Loro Piana et sa maîtrise des éléments. La marque italienne qui habille les grands de ce monde, qu’ils soient réels (Larry Gagosian) ou fictifs (Kendall Roy), s’est depuis longtemps spécialisée dans la fabrication de vêtements d’extérieur en laine d’une douceur extrême, aussi résistants aux éléments que n’importe quel veste en Gore-Tex grâce à sa ligne innovante Storm System. Aujourd’hui, l’entreprise centenaire étend sa vision d’un luxe discret et fonctionnel à d’autres régions du monde.

Plus précisément, Loro Piana se lance “Into the Wild”. C’est le nom d’une nouvelle capsule gorpcore chicissime – que Colman Domingo nous présente ici dans les grands espaces de Topanga Canyon, à Los Angeles – qui marque la première incursion de la marque dans le domaine des vêtements réellement destinés à la rando. On n’associe évidemment pas exactement le mot “wild” (sauvage en français) à Loro Piana, célèbre pour son art du flex tout en finesse et dont les vêtements sont fabriqués à partir des laines les plus douces du monde – littéralement. La marque organise un concours annuel pour trouver les fibres les plus fines de la planète. L’idée est de flatter les sens tout en passant inaperçu. Ou de rester au sec avec un magnifique pardessus en vigogne secrètement protégé par une membrane Storm System (le bonnet en cachemire de Kendall dans Succession ? Storm System).

“Into the Wild” se veut l’un des chapitres les plus innovants et mode de la longue histoire de Loro. On y trouve une veste à fermeture Éclair asymétrique qui ne dépareillerait pas dans les rues de Shinjuku et des pulls à col montant qui feraient leur petit effet sur les sentiers du Mont Rokkō. La capsule comprend une collaboration, la toute première pour Loro Piana : deux modèles de chaussures de randonnée fabriquées par Roa, qui associent les formes élégantes de la marque italienne aux dégradés de bruns de Loro Piana. Bien que pensée pour rester fonctionnelle en milieu urbain, la gamme “Into the Wild” est faite pour la montagne et conçue selon les normes extrêmement rigoureuses de Loro Piana. Lorsqu’ils fabriquent un pull en cachemire, le résultat doit être le plus doux possible, autant que le permet la technologie. L’approche n’est pas différente lorsqu’il s’agit de fabriquer une veste de pluie. Le composant clé de leur parka hyper fonctionnelle est un matériau futuriste appelé graphène, une invention à l’extraordinaire conductivité qui a valu aux scientifiques qui en sont à l’origine le prix Nobel en 2010.

Chez Loro Piana, on expérimente l’utilisation du graphène depuis six ans, en le combinant à la laine haut de gamme de la marque, on obtient une régulation thermique sans égale. En d’autres termes, s’il fait froid et qu’un vent glacial souffle, c’est le genre de choses que vous voulez porter. Vous pouvez demander aux alpinistes experts des Dolomites et des Alpes, qui ont eu la tâche enviable de tester “Into the Wild” tout au long du processus de développement de la collection.
Mais la pièce la plus impressionnante de la gamme gorp de Loro Piana pourrait bien être un pull zippé en cachemire. Avec son col montant spectaculaire et sa maille chinée, il laisse entrevoir une nouvelle orientation passionnante et pas si traditionnelle pour la marque, à l’aube de son deuxième siècle d’existence. Le plus cool ? Il est aussi suave que tous les pulls Loro Piana, mais en plus, bien sûr, vous resterez au sec même au cœur de la tempête.

Samuel Hine


CRÉDITS DE PRODUCTION

Stylisme : Jake Sammis
Hair : Jacki Brown
Soin : Hee Soo Kwon, avec la crême rafraichissante Régénération Intense, de La Mer
Tailoring : Yelena Travkina
Produit : John Morrow