Jura Les galères (et les joies) d’être éleveurs et producteurs de fromage
« On fait un peu de tout et de rien à la fois », répond Aurélien Thouverey en rigolant sur son activité. Avec sa femme, il est à la tête d’un cheptel de près de 200 chèvres. Mais aussi de plusieurs cochons , « qui sont là pour valoriser le petit-lait, on en fait ensuite de la charcuterie ou de la viande », de vaches jersiaises pour le fromage, et d’une basse-cour privée.
Une reconversion professionnelle
De quoi animer les journées. De longues journées. C’est ça le jeu quand on est éleveur. « À la ferme, c’est ma femme et moi. De 5 h 30 à 20 heures, en moyenne, tous les jours. » Lui est Jurassien, elle de Saône-et-Loire. Ils ont repris la ferme en 2019, après avoir repéré une annonce sur Facebook. « Je suis chevrière de métier, explique Émilie Thouverey. Mais j’avais quitté la ferme familiale pour faire autre chose. Je travaillais avec un public en situation de handicap. » Aurélien, quant à lui, a fait des études de chimie. « J’ai travaillé dans le milieu pharmaceutique et dans...