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Jura Les galères (et les joies) d’être éleveurs et producteurs de fromage

Augmentation du coût de l’électricité et des céréales, météo changeante, inflation pour les consommateurs… Les éleveurs jurassiens ne sont pas épargnés. Rencontre à Arthenas, d’Émilie et Aurélien Thouverey, propriétaires de la ferme des Cabrotins, éleveurs de chèvres, de cochons et de vaches et producteurs de fromage.
Laëtitia Achilli - 21 juin 2024 à 12:00 - Temps de lecture :
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Émilie et Aurélien Thouverey avec les petits nés dans la semaine sur leur exploitation.  Photo Philippe Trias
Émilie et Aurélien Thouverey avec les petits nés dans la semaine sur leur exploitation.  Photo Philippe Trias

« On fait un peu de tout et de rien à la fois », répond Aurélien Thouverey en rigolant sur son activité. Avec sa femme, il est à la tête d’un cheptel de près de 200 chèvres. Mais aussi de plusieurs cochons , « qui sont là pour valoriser le petit-lait, on en fait ensuite de la charcuterie ou de la viande », de vaches jersiaises pour le fromage, et d’une basse-cour privée.

Une reconversion professionnelle

De quoi animer les journées. De longues journées. C’est ça le jeu quand on est éleveur. « À la ferme, c’est ma femme et moi. De 5 h 30 à 20 heures, en moyenne, tous les jours. » Lui est Jurassien, elle de Saône-et-Loire. Ils ont repris la ferme en 2019, après avoir repéré une annonce sur Facebook. « Je suis chevrière de métier, explique Émilie Thouverey. Mais j’avais quitté la ferme familiale pour faire autre chose. Je travaillais avec un public en situation de handicap. » Aurélien, quant à lui, a fait des études de chimie. « J’ai travaillé dans le milieu pharmaceutique et dans...

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