Deux militantes relaxées pour jet de soupe sur un tableau de Monet : le parquet fait appel
Lyon Deux militantes relaxées pour jet de soupe sur un tableau de Monet : le parquet fait appel
Le 10 février, deux étudiantes avaient aspergé de soupe le tableau Le Printemps de Claude Monet, au musée des Beaux-Arts de Lyon. Les deux militantes écologistes de Riposte alimentaire avaient été filmées et la vidéo postée sur les réseaux sociaux.
Elles voulaient alerter sur l’urgence écologique
Le 21 mai, convoquées devant le tribunal correctionnel de Lyon pour « dégradation de biens culturels », elles avaient expliqué avoir choisi un tableau qui était protégé par une vitre. Elles avaient aussi indiqué qu’en faisant ce geste, elles voulaient « une attention médiatique » pour alerter sur l’urgence écologique. Leurs avocates avaient plaidé « l’état de nécessité et la liberté d’expression » et « la gravité toute relative » des dégradations. Seul le cadre avait été endommagé, le devis de réparation se chiffrant à 2 200 euros.
Le tribunal correctionnel a rendu sa décision ce mardi 18 juin en relaxant les deux étudiantes, estimant « que les éléments constitutifs de l’infraction ne sont pas établis. »
Le procureur de la République avait quant à lui requis deux mois de prison avec sursis. Sollicité par Le Progrès , le parquet de Lyon a précisé ce vendredi avoir interjeté appel de la décision de relaxe.
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