Lyon Les habitants de Lugdunum vouaient un culte à Cybèle, déesse connue pour avoir poussé son amant à s’émasculer
![Autel taurobolique de Lyon daté de 160, musée gallo-romain de Fourvière, CIL XIII 1751. Face latérale gauche (tête de bélier), face centrale (tête de taureau et texte), face latérale droite (harpé, couteau de sacrifice). Montage de trois photographies. Photo Morburre https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Autel-Lyon-CIL-XIII-1751.jpg?uselang=fr](https://cdn-s-www.leprogres.fr/images/F1D58DB3-57FE-404D-A45A-B97103409588/NW_detail/autel-taurobolique-de-lyon-date-de-160-musee-gallo-romain-de-fourviere-cil-xiii-1751-face-laterale-gauche-(tete-de-belier)-face-centrale-(tete-de-taureau-et-texte)-face-laterale-droite-(harpe-couteau-de-sacrifice)-montage-de-trois-photographies-photo-morburre-https-commons-wikimedia-org-wiki-file-autel-lyon-cil-xiii-1751-jpg-uselang-fr-1716050648.jpg)
Un bloc de pierre est retrouvé dans les vignes d’un certain Monsieur Bourgeat au début du XVIIIe siècle. Ces vignes, situées à proximité du théâtre antique de Fourvière, abritaient un autel taurobolique datant de 160 après Jésus-Christ. Cet autel, de 140 cm de hauteur et de 45 cm de largeur, commémore le tauroble du 8 décembre 160, à Lugdunum.
L’autel taurobole destiné au sacrifice d’un taureau
On appelle taurobole le sacrifice d’un taureau à la déesse Cybèle. C’est cette découverte qui a poussé Amable Audin à croire qu’un temple de Cybèle se trouvait autrefois au-dessus du théâtre antique. Supposition remise en question par des fouilles dans les années 1990.
« L’inscription révèle que l’autel...
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