Violences policières, management toxique dans des cabinets d’avocats, dérives dans l’enseignement supérieur privé, explosion du trafic de cocaïne, scandales écologiques et sanitaires passés sous les radars, barbouzeries au PSG… Ce ne sont que quelques-unes des enquêtes que nos journalistes ont publiées depuis un an. En plus d'un média d'informations générales, «Libération» est aussi un quotidien d'investigation comme le prouvent nos révélations.
«Libé» révèle que la ministre de la Culture a bénéficié durant plusieurs années de moyens financiers conséquents ainsi que d’un fastueux appartement dans le VIe arrondissement de Paris, le tout aux frais de son ex-compagnon Henri Proglio.
L’ancien patron de l’Office des stups est jugé à partir de ce 23 septembre devant la cour criminelle du Rhône pour avoir organisé la fausse garde à vue d’un informateur et favorisé l’importation en France de plusieurs tonnes de cannabis.
Comment aller à la rencontre d’un public divers, sans renoncer à proposer des pièces exigeantes ? Depuis des années, nombre de directions et d’artistes s’efforcent de rendre plus accessible l’expérience «irremplaçable» du spectacle vivant.
Depuis 2022, la quinquagénaire travaille avec ses avocats pour appréhender son vertigineux dossier. Elle espère que son témoignage permettra d’ériger de nouveaux garde-fous juridiques pour protéger les enfants.
Pour comprendre les violences sexuelles qui lui ont été imposés pendant son enfance, Inès Chatin interroge et enregistre son père adoptif quelques mois avant sa mort. Ce dernier assume ses actes avec détachement.
Depuis la plainte d’Inès Chatin, les enquêteurs épluchent lettres, agendas et livres d’or du docteur Lemaire. Ces documents dessinent un groupe aux liens étroits qui utilise son influence pour protéger le père adoptif de la plaignante.
Occupant une place privilégiée dans le Paris des lettres et le monde judiciaire, l’avocat de 92 ans, qui fut le conseil de Jean-François Lemaire, fait partie des hommes accusés par Inès Chatin de lui avoir fait subir des sévices sexuels.
Gérald Darmanin a assuré que les autorités n’avaient pas employé d’armes de guerre à Sainte-Soline. Pourtant, certains éléments du matériel utilisé sur place sont bel et bien répertoriés comme tels par le code de la sécurité intérieure.
«Libération» révèle une vidéo cruciale montrant les agents de l’unité d’intervention ouvrir le feu sur le père de famille de 27 ans, dans la nuit du 1er au 2 juillet 2023. Trois d’entre eux sont mis en examen pour coups mortels.
Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, Abdelkarim Y. a été gravement blessé au visage par un tir de LBD. Les investigations attestent que des policiers du Raid sont impliqués.
Sous ses airs d’agent modèle, Jordan N., habitué des missions de la Brav-M, fasciné par l’imagerie nazie, est accusé de violences par son ex-compagne. Egalement poursuivi pour usage de drogue, il sera jugé le 19 juin à Melun.
La ministre de l’Enseignement supérieur avait promis ce label de qualité. Il est sur les rails et devrait s’appliquer à l’automne. Ce qu’elle n’avait pas dit en revanche, c’est que les gros groupes lucratifs mènent les débats.
Malgré les larges dotations publiques, le manque de contrôle favorise les abus et des établissements en profitent pour cultiver l’opacité. Au point qu’un nombre croissant de professeurs et de parents d’élèves alertent sur ces pratiques.
Jean-Philippe Ammeux a été chargé par le ministère de l’Enseignement supérieur d'enquêter sur les écoles à but lucratif, marché très juteux qui attire les fonds d’investissement. Un an après, ses propositions dorment dans un tiroir.
Révélées à l’occasion de l’affaire Delevoye, les largesses passées de Roger Serre, fondateur du réseau d’écoles IGS, font l’objet d’une plainte contre X déposée par le nouveau directeur.
Le parquet doit acter ce jeudi un nouveau record d’homicides liés au narcotrafic à Marseille. De nombreuses victimes sont des jeunes recrutés dans toute la France. Ils subissent des conditions relevant de la traite d’êtres humains.
Depuis le début de l’année, l’armée, commandée depuis Brest, a saisi plus de 12 tonnes de drogue pure dans le golfe de Guinée, sur signalement des renseignements internationaux. Une partie du produit qui submerge l’Europe transite par là.
Depuis un an, une trentaine de hooligans baignant dans le trafic de drogues sont jugés pour une série de meurtres atroces. Entre obstruction et soupçons de liens avec le président, les audiences alimentent le feuilleton national.
Pendant dix ans, une fonctionnaire de la brigade financière en poste sur le Rocher a fréquenté le lieutenant d’un des principaux gangs des Balkans. Une affaire qui illustre les risques d’emprise mafieuse sur les institutions.
Les SMS de Jean-Martial Ribes, influent conseiller de Nasser al-Khelaïfi, sont au cœur d’une enquête tentaculaire, révélant opérations de déstabilisation en ligne et demande de faveurs fiscales à Bercy.
Dans le cadre de l'affaire PSG, la justice s'intéresse désormais au transfert de Neymar en 2017. Le cadre du club Jean-Martial Ribes aurait réclamé des faveurs fiscales au sommet de l’Etat pour boucler l'arrivée du joueur.
Les mairies du VIIe et XVIe arrondissement de Paris ont fait l’objet de perquisitions par les policiers de l’Office central de lutte contre le crime organisé ce mardi 27 juin.
Soupçonné en 2020 d’avoir détenu des éléments sensibles sur le président du PSG, son ancien «homme à tout faire» Hicham Karmoussi explique avoir subi de fortes pressions et dénonce la «tentative d’enlèvement» dont il aurait fait l’objet.
Comme «Libération» le révélait en mars, le conseil, ex-associé d’Eric Dupond-Moretti, est visé par une enquête déontologique du barreau de Paris au volume désormais conséquent, avec près de trente témoignages recueillis.
Durant six mois, «Libération» a recueilli vingt témoignages de collaborateurs ou d’assistants du jeune avocat, ex-associé d'Eric Dupond-Moretti, décrivant des agissements qui pourraient s’apparenter à du harcèlement moral et sexuel.
Condamné en première instance à une peine clémente par un conseil de discipline ordinal, le célèbre avocat en propriété intellectuelle a été sanctionné, jeudi, d’un an ferme d’interdiction d’exercer par la cour d’appel de Paris.
Durant quatre mois, «Libération» a recueilli la parole d’une vingtaine de collaborateurs ayant travaillé auprès de l’illustre avocat parisien. Ils décrivent un climat de peur, d’injures et de mépris exercé par leur patron.
Le prof de chant notamment apparu dans «The Voice Kids» et «la France a un incroyable talent» avait comparu en décembre dernier au tribunal judiciaire de Bobigny, après des plaintes d‘anciens élèves, mineurs à l’époque des faits.
«Libé» a recueilli des récits ciblant le chanteur, déjà condamné en 1996 pour des faits de pédocriminalité, mais malgré tout protégé dans le milieu du spectacle.
La présence de Sofiane Bennacer sur la liste des potentiels «meilleurs espoirs» interroge d’autant que la directrice de casting des «Amandiers» et l’un des producteurs sont membres de l’Académie.
Alors que notre enquête montre que la production des «Amandiers» était au courant des accusations de viols et violences contre l’acteur, il est insensé que rien n’ait été fait. D’autant plus dans le cinéma, où #MeToo a explosé.
Huit ans après un déluge ayant fait 20 morts dans les Alpes-Maritimes, les habitants des villes ravagées par cette catastrophe alertent sur une justice à deux vitesses quand il s’agit d’interroger la responsabilité des élus.
Dénonçant un risque sanitaire, des riverains de vignobles ont tenté d’obtenir des réponses. Malgré une décision du Conseil d’Etat dans leur sens, nombre d’entre eux sont épuisés par des années d’opacité et d’omerta locale.
Un projet de «complexe golfique», avec palace et villas attenantes, divise les habitants d’un village de l’Aude depuis une quinzaine d’années, dans une région de plus en plus sévèrement touchée par la sécheresse.
Dans l’Ain, dans le Morbihan ou en Loire-Atlantique, plusieurs enfants sont nés sans bras ou sans doigts. Eau contaminée ou pesticides ? Plusieurs pistes ont été soulevées sans qu’aucune réponse ne soit apportée officiellement.
Incarcéré en France depuis neuf mois, le marchand allemand Serop Simonian est soupçonné d’être à l’origine de la vente au Louvre Abou Dhabi d’objets exceptionnels issus de pillages. «Libération» a pu consulter ses interrogatoires.
Alors que les investigations sur la vente de plusieurs objets égyptiens à la provenance illégale touchent à leur fin, l’ex-patron du Louvre conteste toujours sa mise en examen. Mais l’affaire pourrait connaître un ultime rebondissement.
Le musée a acquis en 2011 un portrait funéraire égyptien pour près de 100 000 euros avec l’aval du Louvre. Mais l’objet, dont la provenance s’est avérée douteuse, aurait été modifié visuellement. Il a été placé sous scellé.
Anciens cadres de l’Agence France Muséums, Jean-François Charnier et Noëmi Daucé sont soupçonnés d’avoir favorisé la vente de pièces égyptiennes au musée émirien malgré des alertes sur leur provenance.
Parmi les plaignantes, une quadragénaire, mère de deux enfants, accuse Michel Piron, fondateur du site porno, de l’avoir manipulée afin de tourner une séquence pour sa plateforme. Une accusation que l’intéressé dément.
La mission d'information du Sénat a buté sur l’éternel désaccord entre «pro-sexe» et abolitionnistes. Quant à l’Arcom, qui tente de protéger les mineurs de l’accès aux sites de streaming, elle n’a pour l’heure pas obtenu satisfaction.
L’aspect faussement franchouillard de ces productions sordides aurait permis à Michel Piron de dissimuler des pratiques que les juges devront maintenant mettre en pleine lumière.
«Libé» a enquêté sur Michel Piron, le créateur sexagénaire longtemps anonyme du site pornographique, mis en examen pour «complicité de viol aggravé» et «traite d’être humain».
Dans la gestion conversée de l’héritage du chef cuisinier et dans la société suspectée d’avoir permis à des grandes fortunes de mettre à l’abri leur patrimoine au Québec pour éviter l’ISF, on retrouve les mêmes protagonistes.
Hôpitaux, petite enfance, transports publics… le privé ne fait pas mieux que le public. Un collectif transpartisan d’élus de gauche lance un appel pour un renouveau des services publics, ferments d’égalité, de justice et de cohésion.
Au premier rang des valeurs de gauche, la meilleure répartition des richesses s’incarnera notamment dans le soutien du journal au RMI ou à I’impôt sur la fortune.
La Cour supérieure du Québec a décrit avec sarcasme, le 26 janvier, le dispositif d’évasion mis en place outre-Atlantique. Sa décision portait sur les relations entre Blue Bridge, au cœur du scandale, et d'ex-salariés.
