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Vaujours — Wikipédia

Vaujours

commune française du département de la Seine-Saint-Denis

Vaujours est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France.

Vaujours
Vaujours
La mairie.
Blason de Vaujours
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-Saint-Denis
Arrondissement Le Raincy
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Grand Paris - Grand Est
Maire
Mandat
Dominique Bailly
2020-2026
Code postal 93410
Code commune 93074
Démographie
Gentilé Valjoviens
Population
municipale
7 478 hab. (2021 en évolution de +8,24 % par rapport à 2015)
Densité 1 978 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 56′ 00″ nord, 2° 34′ 00″ est
Altitude Min. 61 m
Max. 127 m
Superficie 3,78 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Tremblay-en-France
Législatives 12e circonscription de la Seine-Saint-Denis
Localisation
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Vaujours
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Vaujours
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Vaujours
Liens
Site web http://www.vaujours.fr

Ses habitants sont appelés les Valjoviens ou les Valjorois.

Géographie

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Localisation

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Vue de la commune de Vaujours en rouge sur la carte de Paris et de la « Petite Couronne ».
 
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

Vaujours est une ville de banlieue, située au nord-est de Paris. La ville est bâtie sur le flanc de coteau dominant la plaine de France.

Communes limitrophes de Vaujours
Villepinte Tremblay-en-France Villeparisis
(Seine-et-Marne)
Sevran   Villeparisis
(Seine-et-Marne)
Livry-Gargan Coubron Courtry
(Seine-et-Marne)

Hydrographie

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La commune est traversée par le canal de l'Ourcq.

Voies de communication et transports

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Transports en commun

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Vaujours est desservie par la gare du Vert-Galant sur la ligne B du RER (branche B5, terminus Mitry-Claye).

La ville est également desservie par les lignes 619 et 642 du réseau de bus Terres d'Envol, 643 et 644 de Transdev TRA, la ligne 2128 du réseau de bus Roissy Est et la ligne N41 du Noctilien.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 696 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Roissy-en-France à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,3 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Vaujours est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[9]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].

Toponymie

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Le village est cité dans des documents sous les formes : « Vallis Jost » et « Vaujoi » (Val de jost ou Val de la joie)[12], Vallis jocosa en 1202, Vallis joth et Vallis Gaii puis Vallis gaudii au XIIIe siècle, Vallis Jovis, Valjoue, Vaujoust en 1351, Vaujou en 1744[13].

Histoire

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Vers 1100, cette terre appartient à Étienne de Senlis qui en fait don par la suite à l'abbaye Saint-Victor de Paris (propriété de Paris jusqu'en 1792).

Près de la colline Mautauban, Henri IV avait un pavillon de chasse. Il a laissé son nom au lieu-dit et au lotissement du Vert-Galant.

En 1844, le lycée horticole Fénelon est créé : il redonne un certain prestige au château du XVIIIe siècle. Ce château était accompagné d'un parc paysager où se trouvait une grange aux dîmes du XVIe siècle.

À la fin du XVIIIe siècle, l'église Saint-Nicolas est construite : elle abrite toujours des trésors de l'Art sacré en particulier une peinture du XVIIIe siècle, représentant le baptême du Christ, un tabernacle du XVIIe siècle, et les dalles funéraires de la famille de Maistre, originaire du Languedoc, qui habite dans le village de 1760 à 1840.

Au XIXe siècle, le château est transformé en orphelinat.

Jusqu'au début du XXe siècle, Vaujours était un village de Pailleux (négociants en paille, fourrage et litière)[14].

Vaujours est un point stratégique de la bataille de la Marne en septembre 1914.

Le , un missile balistique V2 s'écrase sur Vaujours[15].

Politique et administration

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L'annexe de l'Hôtel-de-Ville
 
Bâtiments administratif municipal.

Rattachements administratifs et électoraux

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Jusqu’à la loi du [16], la commune fait partie du département de Seine-et-Oise. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif le .

Intercommunalité

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Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune, qui n'était membre d'aucune intercommunalité, a été intégrée[17].

Dans le cadre de la mise en place de la métropole du Grand Paris, la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit la création d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale.

La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand Paris - Grand Est[18].

Tendances politiques et résultats

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Au premier tour des élections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis, la liste UMP-UDI menée par le maire sortant Dominique Bailly a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 403 voix (63,28 %, 24 conseillers municipaux élus), devançant très largement les listes menées respectivement par :
- José Da Silva (DVD, 338 voix, 15,24 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- Daniel Borgeot (SE, 293 voix, 13,21 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- Claudine Simmer (DVG, 183 %, 8,25 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, 45,79 % des électeurs se sont abstenus[19].

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis, ma liste LR - UDI - MoDem - SL menée par le maire sortant Dominique Bailly a obtenu une large majorité absolue des suffrages exprimés, avec 995 voix (71,17 %, 25 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain) devançant celle SE menée par Daniel Borgeot (403 voix, 28,82 %, 4 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 62,62 % des électeurs se sont abstenus[20].

Liste des maires

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Liste des maires successifs[21]
Période Identité Étiquette Qualité
1799 1801 Sébastien Benoist    
1801 1815 Jean François de Maistre    
1815   Toussaint Guilleminault    
1815 1822 Jean-François de Maistre    
1822 1830 Armant de Maistre    
1830 1835 Anatole Goulut    
1835 1855 Pierre Lacasse    
1855 1870 Jean-Baptiste Legnay    
1870 1873 François Lacasse    
1873 1875 Jules Boucher    
1875 1879 Édouard Smith    
1879 1881 René-Honoré Moreau    
1881 1886 Simon Guilleminault    
1886   Albert David    
1886 1904 Alexandre Boucher    
1904 1908 René-Honoré Moreau    
1908 1920 Alexandre Boucher    
1920 1935 Edmond Sohier    
1935 1941 Louis Le Cloirec    
1941 1944 Léon Bulot    
1944 1975 Ernest Petit[Note 4] DVD-RI  
1976 juin 1995 Roger Grosmaire[Note 5] DVD  
juin 1995 mars 2008[22] Michel Duhau RPR puis UMP  
2008[23] En cours
(au 15 février 2021[24])
M. Dominique Bailly[25] MPF puis NC puis
UDI-FED puis LR[26] puis Horizons
Chef de service sécurité incendie
Réélu pour le mandat 2020-2026[27]

Jumelages

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].

En 2021, la commune comptait 7 478 habitants[Note 6], en évolution de +8,24 % par rapport à 2015 (Seine-Saint-Denis : +4,77 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5545936386417336847559691 228
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3101 4401 5461 1021 7342 1931 9231 8281 910
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9142 0572 1632 3112 6733 2183 2213 0823 972
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
4 5364 7484 7264 8855 2145 5706 0026 0476 834
2017 2021 - - - - - - -
7 0307 478-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Vaujours est située dans l'académie de Créteil.

La commune administre[Quand ?] deux écoles maternelles (La Fontaine et Les Marlières) et deux écoles élémentaires (Jules-Ferry[32] et Paul-Bert[33]) communales.

L'école privée catholique Fénelon-Vaujours nommé lycée Fénelon compte près de 1800 élèves. Fondé en 1845 par un abbé, l'établissement est un lycée agricole disposant d'un parc paysager de 9 hectares et d'un arboretum. Le lycée agricole ferme en 2020[34],[35]. L'établissement comprend actuellement une école maternelle et élémentaire, un collège et un lycée général et technologique.

Le département gère le collège (collège Henri IV).

Culture

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  • La bibliothèque : plus du quart de la population y est inscrite. Elle compte 45 000 documents, un espace multimédia labellisé Espace Public Numérique et offre de nombreuses activités : un Cyberclub de lecture jeunesse, le CAFElitTHEraire pour adultes, la traditionnelle « Heure du conte » les mercredis matin, et de nombreuses animations de sensibilisation au livre et à la lecture publique ainsi qu'à la découverte d'arts connus ou inconnus[36].
  • Le conservatoire de musique et de danse : il offre des représentations musicales ou théâtrales[37].
  • Le complexe sportif Roger-Grosmaire : s'y produisent des représentations théâtrales et musicales.

Vaujours abrite depuis plusieurs années[C'est-à-dire ?] un centre médical et social (dispensaire), un centre de protection Infantile de la Croix-Rouge française[38], un centre communal d’action sociale, un centre de protection maternelle et infantile (P.M.I), et une résidence médicalisée pour personnes âgées. En 2006, la commune regroupait onze médecins généralistes, deux médecins spécialistes, un auxiliaire médical, et une pharmacie. La ville est rattachée à l’hôpital intercommunal de Montfermeil.

 
Complexe sportif Roger-Grosmaire.

La ville offre de nombreuses activités: aïkido, badminton,yoga, football, gymnastique sportive, gymnastique volontaire, karaté, pétanque, tennis, tir à l'arc, twiling, escalade, et volley-ball. De plus, la construction d'un skatepark est envisagée[Quand ?].

Économie

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La ville a développé les secteurs économiques suivants :

  • culture de la vigne et des fruits jusqu'à la fin du XIXe siècle ;
  • plâtrières, une des premières productions mondiales ;
  • centre d'études nucléaire dans l'ancien fort de Vaujours.

Elle compte 165 entreprises[Quand ?], dont les principales sont Saint-Gobain, qui fabrique dans la ville des éléments en plâtre (470 salariés), Voyager Autrement (120 salariés), entreprise de transports de personnes à mobilité réduite et Lavy Bonnot, entreprise de découpage et emboutissage (18 salariés)[réf. nécessaire].

Globalement, cette commune résidentielle dispose essentiellement d'un tissu artisanal, tourné vers les entreprises du bâtiment[39].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Le château de Vaujours.
 
Église Saint-Nicolas.
  • Le château de Vaujours (1, rue de Montauban), datant de la fin du XVIIIe siècle est reconverti en lycée privé horticole depuis 1839. Il fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques[40] en particulier pour ses décors en ferronnerie (rampe d'escalier en fer forgé...), ses sculptures et peintures.
  • À côté, l'ancienne grange dîmière date probablement du XIIIe siècle.
  • L'église Saint-Nicolas, construite sur un plan basilical, reconstruite en 1769 sur l'emplacement de l'édifice ancien dont ne subsiste que le clocher. La cloches et les vitraux datent de la fin du XIXe siècle.
  • Le presbytère (3 rue de Livry) : édifié en 1730, il représente l'unique vestige du prieuré construit par le chanoine régulier La Grenée, de l'abbaye Saint-Victor de Paris. Il renferme à l'intérieur des lambris, des cheminées de marbre et un bel escalier à balustres de bois.
  • Le château Mathieu (rue de Coubron) édifice en brique et pierre, encadré de tourelles datant du XIXe siècle.
  • Le fort de Vaujours (48° 55′ 32″ N, 2° 35′ 53″ E) construit entre 1876 et 1882 sur le système Séré de Rivières dans le cadre de la défense de Paris[41], abrita le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) à partir de - sur décision du Général de Gaulle - et jusqu'en 1997[42].
Le CEA y a conduit des tirs froids portant sur un total de 600 kg d'uranium naturel, dont environ 150 kg avaient été dispersés autour du fort, jusqu'à parfois un kilomètre[43].
La plus grosse partie en a été récupérée lors des opérations d'assainissement en 2002, mais du fait de la dispersion, le CEA ne peut assurer l'absence de tout marquage résiduel[43].
La zone de près de 50 hectares couverte par le CEA, s'étendant principalement sur la commune de Courtry (Seine-et-Marne), reste aujourd'hui marquée par de l'uranium naturel et appauvri. La DRIRE reconnaît une contamination résiduelle par des substances radioactives et pyrotechniques[réf. nécessaire], dénoncée par une association écologiste locale[44]. En particulier une mesure réalisée par la CRIIRAD a indiqué 3 μみゅーSv/h dans une des casemates[45] : à ce niveau, une exposition continue pendant 3,8 ans conduirait à dépasser le NOAEL des rayonnements ionisants sur l'homme (soit 100 mSv).
Cette zone dont les sous-sols sont riches en gypse a été rachetée au Ministère de la Défense et au CEA en 2010 par l'entreprise Placoplatre qui exploite une carrière mitoyenne en fin d'exploitation (le plus grand site plâtrier européen[46]), et qui ne voit pas d'un bon œil les projets de réhabilitation de l'ancien centre du CEA en zone industrielle, résidentielle ou de loisirs. Début 2012, la communauté d'agglomération de Marne et Chantereine a finalisé l'achat de la partie restante du site, mais aucun travail de sécurisation ni de dépollution n'a commencé.
Des études sont en cours pour la reconversion du Fort. Il existe également un projet d’extension de carrières de gypse de BPB Placo (groupe Saint-Gobain).
Ces projets font l'objet de débats, tant sur le niveau de pollution des anciennes installations du CEA, que sur les impacts de ces projets de reconversion sur l'environnement.

On peut également signaler :

  • les bâtiments de l'ancienne Poudrerie nationale de Sevran-Livry, du XIXe siècle ;
  • le cadran solaire (36 rue de l'Église), sur la façade d'une maison rurale du XIXe siècle ;
  • une borne à fleur de lys au hameau de Montauban ;
  • l'hôtel de ville, construit pendant la IIIe République.

Patrimoine naturel

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  • Le parc Alexandre-Boucher : de 6 200 m2, situé au centre-ville ;
  • le parc de la Poudrerie de 116 hectares, classé site Natura 2000 ;
  • le parc de la Garenne : de 9 100 m2, situé au sud de la ville ;
  • la forêt de Coubron (forêt de Bernouille).

Personnalités liées à la commune

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Jehanne d'Alcy.

Héraldique, logotype et devise

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Les armes de la commune de Vaujours se blasonnent ainsi :
D'azur à la bande bretessée et contre-bretessée d'or, au chef aussi d'azur chargé d'une escarboucle fleurdelysée aussi d'or[48]

Sur ce blason, un écu timbré de la couronne murale peut être distingué. Il possède trois tours crénelées d'or. Il est soutenu par un foudre d'or enflammée de gueules. De celles-ci jaillissent trois fleurs de soucis, tigées et feuillées.

La terre de Vaujours appartenait à l'abbaye Saint-Victor de Paris dont les armes (l'escarboucle) sont redessinées en chef de l'écu ; plus tard, ces terres devinrent la propriété de la famille Scarron, dont l'arme, la bande bretessée et contrebretessée, figure sur la partie inférieure du blason. Puis, de 1569 au XIXe siècle le château de Vaujours (aujourd'hui école Fénelon) devint la propriété de la famille de Maistre[réf. nécessaire] qui portait dans ses armes trois fleurs de soucis, reprises pour les ornements extérieurs. Enfin la Poudrerie de Sevran est évoquée par le foudre, symbole que portait les officiers des Poudres.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Une rue de la commune ainsi qu'une course cycliste portent le nom de ce maire.
  5. Le complexe sportif de la commune porte le nom de ce maire.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Vaujours et Roissy-en-France », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Roissy » (commune de Roissy-en-France) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Roissy » (commune de Roissy-en-France) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  8. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Vaujours ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. Dans les archives du XIIe siècle.
  13. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  14. « Histoire & patrimoine »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Site officiel de la ville de Vaujours (Seine-Saint-Denis 93) (consulté le ).
  15. Le bombardement de Paris par V2 (septembre-octobre 1944)
  16. Journal Officiel, Loi n°64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne
  17. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
  18. Décret n° 2015-1662 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Noisy-le-Grand sur Légifrance.
  19. Résultats officiels pour la commune Vaujours
  20. « Résultats de l'élection municipale et communautaire de 2020 à Vaujours », sur Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
  21. « Les maires de Vaujours », sur francegenweb.org (consulté le ).
  22. Carole Sterlé, « Michel Duhau ne veut pas prendre sa retraite », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il a beau avoir 72 ans, pour lui l'heure de la retraite n'a pas encore sonné.(...) Et il compte bien y rester encore. Il brigue un troisième mandat, sans étiquette. « Je n'ai jamais mis de logo parce que la liste rassemble au-delà de l'UMP, mais tout le monde ici sait que je suis UMP. » Et Vaujours a toujours voté à droite. A la présidentielle (57,47 % pour Sarkozy), aux législatives (56,16 % pour Eric Raoult) ».
  23. C.S., « Dominique Bailly élu à Vaujours en l’absence du maire sortant », Le Parisien, Municipales 2008,‎ (lire en ligne).
  24. Alexandre Arlot, « Trafic de terres polluées : « sali » par sa garde à vue, le maire de Vaujours se pose en victime : En décembre, Dominique Bailly a été entendu par la police judiciaire de Versailles dans le cadre d’une enquête sur un enfouissement illégal de déchets de chantiers. Son ex-directeur général des services et l’ancien chef de la police intercommunale ont été mis en examen », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. « Dominique Bailly », sur fr.linkedin.com (consulté le ).
  26. « Vaujours : le maire quitte l’UDI pour Les Républicains », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,‎ , p. III (lire en ligne).
  27. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. Académie de Créteil
  33. Ecole Bert
  34. Éric de la Chesnais, « Polémique autour de la fermeture d'un lycée agricole en Seine-Saint-Denis », Le Figaro,‎ 13-14 juin 2020, p. 9 (lire en ligne).
  35. Lycée Fénelon
  36. BIbliothèque
  37. conservatoire
  38. Croix-rouge
  39. « Le guide des collectivités locales », "Bienvenue ! La Seine-Saint-Denis", édité par le Comité d'expansion (COMEX) de la Seine-Saint-Denis,‎ .
  40. Notice no PA00079967, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  41. Fort de Vaujours
  42. Fort de Vaujours
  43. a et b Seeing a New Future for French Nuclear Site, After the Toxic Dust Has Settled, The New York Times, 2 novembre 2014.
  44. Contamination radiologique et pyrotechnique
  45. Remarques formulées par la CRIIRAD à propos du réaménagement du fort de Vaujours, CRIIRAD, 3 décembre 2012.
  46. Minéraux et matériaux industriels en Île-de-France, DRIRE IdF, septembre 2007.
  47. Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
  48. http://www.labanquedublason2.com/lecture_fiche_commune.php3?page=f93074