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'''Shozo Awazu''' est un [[judoka]] japonais, [[Judo#Grades_sup.C3.A9rieurs_.28dan.29|{{9e|dan}} (kyū-dan, ceinture rouge)]], né le {{Date|18|avril|1923|en sport}} à [[Kyôto]] et mort le {{Date|17|mars|2016|en sport}} en [[France]]<ref>{{Lien web|url=http://www.ffjudo.com/actualite/deces-de-shozo-awazu-maitre-historique-du-judo-francais |auteur= Jean-Luc Rougé|titre=Décès de Shozo AWAZU, Maître historique du judo français |site=ffjudo.com |date=18 mars 2016}}</ref>. Il est l'une des références de l'essor du [[Judo en France]].
'''Shozo Awazu''' est un [[judoka]] [[Japon|japonais]], [[Judo#Grades_sup.C3.A9rieurs_.28dan.29|{{9e|dan}} (kyū-dan, ceinture rouge)]], né le {{Date|18|avril|1923|en sport}} à [[Kyôto]] et mort le {{Date|17|mars|2016|en sport}} en [[France]] à [[Fontenay-aux-Roses]]<ref>{{Lien web|url=http://www.ffjudo.com/actualite/deces-de-shozo-awazu-maitre-historique-du-judo-francais |auteur= Jean-Luc Rougé|titre=Décès de Shozo AWAZU, Maître historique du judo français |site=ffjudo.com |date=18 mars 2016}}</ref>. Il est l'une des références de l'essor du [[Judo en France]].


== Biographie ==
== Biographie ==
Shozo Awazu commence le judo à {{nombre|10|ans}} ; à {{nombre|13|ans}}, il est ceinture noire. Il obtient le titre de champion du Japon par équipe à {{unité/2|15|et=16|ans}}. Shozo Awazu atteint le grade de {{6e|dan}} de judo à l'âge de {{nombre|26|ans}}.
Shozo Awazu commence le judo à {{nombre|10|ans}} ; à {{nombre|13|ans}}, il est ceinture noire. Il obtient le titre de champion du Japon par équipe à {{unité/2|15|et=16|ans}}. Shozo Awazu atteint le grade de {{6e|dan}} de judo à l'âge de {{nombre|26|ans}}.


Il est envoyé en France par maître Kurihara de la Butokukai de Kyoto qui l’a désigné pour devenir l'assistant de [[Mikinosuke Kawaishi]]<ref name=entretien/>. Il arrive à Marseille le {{date|5|juillet|1950}}. Le {{date|21|octobre|1950}}, lors d'un gala au [[Vélodrome d’Hiver]], il rencontre et bat les champions de l’équipe de France de l'époque (Levannier, Martel, Belaud, [[Verrier]], [[Roussel]], Cauquil, Pelletier, Laglaine, Zin) à l'exception de [[Jean de Herdt]] qui obtient le nul. Il devient leur entraîneur sous la responsabilité de Maître Kawaishi<ref name=entretien>{{lien web|url=https://www.lespritdujudo.com/actualites/awazu-sensei-est-mort|site=espritdujudo.com|titre=Shozo Awazu sensei est mort, une vie au service du judo français|
Il est envoyé en France par maître Kurihara de la Butokukai de Kyoto qui l’a désigné pour devenir l'assistant de [[Mikinosuke Kawaishi]]<ref name=entretien/>. Il arrive à Marseille le {{date-|5 juillet 1950}}. Le {{date-|21 octobre 1950}}, lors d'un gala au [[Vélodrome d’Hiver]], il rencontre et bat les champions de l’équipe de France de l'époque (Levannier, Martel, Belaud, [[Verrier]], [[Roussel]], Cauquil, Pelletier, Laglaine, Zin) à l'exception de [[Jean de Herdt]] qui obtient le nul. Il devient leur entraîneur sous la responsabilité de Maître Kawaishi<ref name=entretien>{{lien web|url=https://www.lespritdujudo.com/actualites/awazu-sensei-est-mort|site=espritdujudo.com|titre=Shozo Awazu sensei est mort, une vie au service du judo français|
auteur=Emmanuel Charlot | date= 17 mars 2016}}</ref>. En [[1953]], il devient entraîneur du {{lang|en|Racing Club}} de France. Il entraine [[Henri Courtine]] et [[Bernard Pariset]], les deux premiers Français à participer aux premiers championnats du monde de judo en 1956. Shozo Awazu s'installe définitivement en France mais continue d'aller régulièrement au Japon. Au cours des années, il forme plusieurs champions du judo français<ref>Voir Shozo Awazu, ''Méthode de judo au sol'', Chiron-Sports, Paris, 1974.</ref>. Il enseignera au Racing Club de France de 1953 à [[2014]] jusqu'à l'âge de {{nombre|91|ans}} et dispensa également son enseignement à des particuliers de 2000 à sa mort.
auteur=Emmanuel Charlot | date= 17 mars 2016}}</ref>. En [[1953]], il devient entraîneur du {{lang|en|Racing Club}} de France. Il entraine [[Henri Courtine]] et [[Bernard Pariset]], les deux premiers Français à participer aux premiers championnats du monde de judo en 1956. Shozo Awazu s'installe définitivement en France mais continue d'aller régulièrement au Japon. Au cours des années, il forme plusieurs champions du judo français<ref>Voir Shozo Awazu, ''Méthode de judo au sol'', Chiron-Sports, Paris, 1974.</ref>. Il enseignera au Racing Club de France de 1953 à [[2014]] jusqu'à l'âge de {{nombre|91|ans}} et dispensa également son enseignement à des particuliers de 2000 à sa mort.


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Maître Awazu fait partie de ceux qui sont à l'origine du [[Judo#Code moral du judo en France|Code moral du Judo]]. Il était aussi une personne qui a aimé enseigner la paix, le respect, l'honneur, le partage, l'entraide{{etc.}} Il était notamment attaché à l'équipe nationale de France dont il a aidé les membres dans leur parcours<ref>Voir [[Larbi Benboudaoud]], Champion du Monde, ''Hommage à Shozo Awazu'', 2016. [https://www.youtube.com/watch?v=do6BQuzEA94].</ref>.
Maître Awazu fait partie de ceux qui sont à l'origine du [[Judo#Code moral du judo en France|Code moral du Judo]]. Il était aussi une personne qui a aimé enseigner la paix, le respect, l'honneur, le partage, l'entraide{{etc.}} Il était notamment attaché à l'équipe nationale de France dont il a aidé les membres dans leur parcours<ref>Voir [[Larbi Benboudaoud]], Champion du Monde, ''Hommage à Shozo Awazu'', 2016. [https://www.youtube.com/watch?v=do6BQuzEA94].</ref>.

En avril 2023; à l'occasion du centenaire de sa naissance, il reçoit un hommage à la [[Maison de la culture du Japon à Paris]], où sa vie et son œuvre son présentés par l'historien et judoka [[Michel Brousse]]<ref>{{Lien web |titre=Shozo Awazu, Grand maître du judo français |url=https://www.mcjp.fr/fr/la-mcjp/actualites/shozo-awazu-grand-maitre-du-judo-francais|site=mcjp.fr|date = 18/04/2023}}</ref>.


== Vie privée ==
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== Honneurs ==
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* Chevalier de la [[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d'honneur]] (1999)<ref>Voir « L'esprit du judo. Awazu. L'exemple », ''Judo magazine'', {{n°|216}}, avril-mai 2004, {{p.|62}}.</ref>.
* {{Déco Chevalier de la Légion d'honneur}} (1999)<ref>Voir « L'esprit du judo. Awazu. L'exemple », ''Judo magazine'', {{n°|216}}, avril-mai 2004, {{p.|62}}.</ref>.
* Décoré de l'[[Ordre du Soleil levant]] par l'empereur du Japon<ref>[http://www.dansnoscoeurs.fr/shozo-awazu/1710607/avis Document<!-- titre pas très explicite -->], dansnoscoeurs.fr.</ref>.
* Décoré de l'[[Ordre du Soleil levant]] par l'empereur du Japon<ref>[http://www.dansnoscoeurs.fr/shozo-awazu/1710607/avis Document<!-- titre pas très explicite -->], dansnoscoeurs.fr.</ref>.
* Au [[Racing Club de France]], le grand [[dojo]] de la section judo porte le nom de Shozo Awazu<ref>[http://www.racingclubdefrance.net/fr/index.php/le-rcf-et-le-monde-du-judo-en-deuil/ ''Le RCF et le monde du judo en deuil''], racingclubdefrance.net.</ref>.
* Au [[Racing Club de France]], le grand [[dojo]] de la section judo porte le nom de Shozo Awazu<ref>[http://www.racingclubdefrance.net/fr/index.php/le-rcf-et-le-monde-du-judo-en-deuil/ ''Le RCF et le monde du judo en deuil''], racingclubdefrance.net.</ref>.
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=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* Jean-Bernard Gardebien, ''Origine : respect'', éditions Société des écrivains, Paris, 2005.
* Jean-Bernard Gardebien, ''Origine : respect'', éditions Société des écrivains, Paris, 2005.
* Noriaki Nagao, ''La vie de Shôzô Awazu : Regards croisés entre le maître du judo français et le 2ᵉ Shimbashira de Tenrikyô'' (format Kindle), Doyusha, 26 novembre 2017.
* « L'esprit du judo. Awazu. L'exemple », ''Judo magazine'', {{n°|216}}, avril-{{date-|mai 2004}}, {{p.|60-63}}.
* « L'esprit du judo. Awazu. L'exemple », ''Judo magazine'', {{n°|216}}, avril-{{date-|mai 2004}}, {{p.|60-63}}.


=== Filmographie ===
=== Filmographie ===
* Camille de Casabianca, ''Tatami'', 2003<ref> Voir [https://www.imdb.com/title/tt0376916/?ref_=nm_flmg_slf_1 IMDb].<!-- à wikifier à l’aide d’un modèle adapté --></ref>.
* [[Camille de Casabianca]], [[Vive nous !|Vive nous!]], 2000
* [[Camille de Casabianca]], [[Tatami (film, 2003)|Tatami]], 2003<ref> Voir [https://www.imdb.com/title/tt0376916/?ref_=nm_flmg_slf_1 IMDb].<!-- à wikifier à l’aide d’un modèle adapté --></ref>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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[[Catégorie:Judoka japonais]]
[[Catégorie:Judoka japonais]]
[[Catégorie:Judo en France]]
[[Catégorie:Judo en France]]
[[Catégorie:Chevalier de la Légion d'honneur]]
[[Catégorie:Chevalier de la Légion d'honneur décoré en 1999]]
[[Catégorie:Récipiendaire de l'ordre du Soleil levant]]
[[Catégorie:Récipiendaire de l'ordre du Soleil levant]]
[[Catégorie:Naissance à Kyoto]]
[[Catégorie:Naissance à Kyoto]]

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Shozo Awazu
Shozo Awazu en 2003.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 92 ans)
Nom dans la langue maternelle
粟津あわづ正蔵しょうぞうVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Sport
Grade
10e dan (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Shozo Awazu est un judoka japonais, 9e dan (kyū-dan, ceinture rouge), né le à Kyôto et mort le en France à Fontenay-aux-Roses[1]. Il est l'une des références de l'essor du Judo en France.

Biographie[modifier | modifier le code]

Shozo Awazu commence le judo à 10 ans ; à 13 ans, il est ceinture noire. Il obtient le titre de champion du Japon par équipe à 15 et 16 ans. Shozo Awazu atteint le grade de 6e dan de judo à l'âge de 26 ans.

Il est envoyé en France par maître Kurihara de la Butokukai de Kyoto qui l’a désigné pour devenir l'assistant de Mikinosuke Kawaishi[2]. Il arrive à Marseille le . Le , lors d'un gala au Vélodrome d’Hiver, il rencontre et bat les champions de l’équipe de France de l'époque (Levannier, Martel, Belaud, Verrier, Roussel, Cauquil, Pelletier, Laglaine, Zin) à l'exception de Jean de Herdt qui obtient le nul. Il devient leur entraîneur sous la responsabilité de Maître Kawaishi[2]. En 1953, il devient entraîneur du Racing Club de France. Il entraine Henri Courtine et Bernard Pariset, les deux premiers Français à participer aux premiers championnats du monde de judo en 1956. Shozo Awazu s'installe définitivement en France mais continue d'aller régulièrement au Japon. Au cours des années, il forme plusieurs champions du judo français[3]. Il enseignera au Racing Club de France de 1953 à 2014 jusqu'à l'âge de 91 ans et dispensa également son enseignement à des particuliers de 2000 à sa mort.

Judo[modifier | modifier le code]

Shozo Awazu est expert en ne-waza (judo au sol) reconnu mondialement en katas et en tandoku-renshu. Considéré comme le dernier grand maître japonais du judo en France[2], il représente l'histoire, la connaissance, l'éthique et le savoir ancestral.

Maître Awazu fait partie de ceux qui sont à l'origine du Code moral du Judo. Il était aussi une personne qui a aimé enseigner la paix, le respect, l'honneur, le partage, l'entraide, etc. Il était notamment attaché à l'équipe nationale de France dont il a aidé les membres dans leur parcours[4].

En avril 2023; à l'occasion du centenaire de sa naissance, il reçoit un hommage à la Maison de la culture du Japon à Paris, où sa vie et son œuvre son présentés par l'historien et judoka Michel Brousse[5].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Shozo Awazu a été l'époux de Tamié Awazu ( - ), maître Seijun, dessinatrice et calligraphe japonaise[6].

Honneurs[modifier | modifier le code]

Publication[modifier | modifier le code]

  • Shozo Awazu, Méthode de judo au sol, éditions Publi-Judo, Paris, 1963. Chiron-Sports, Paris, 1974.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Bernard Gardebien, Origine : respect, éditions Société des écrivains, Paris, 2005.
  • Noriaki Nagao, La vie de Shôzô Awazu : Regards croisés entre le maître du judo français et le 2ᵉ Shimbashira de Tenrikyô (format Kindle), Doyusha, 26 novembre 2017.
  • « L'esprit du judo. Awazu. L'exemple », Judo magazine, no 216, avril-, p. 60-63.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Jean-Luc Rougé, « Décès de Shozo AWAZU, Maître historique du judo français », sur ffjudo.com,
  2. ↑ a b et c Emmanuel Charlot, « Shozo Awazu sensei est mort, une vie au service du judo français », sur espritdujudo.com,
  3. ↑ Voir Shozo Awazu, Méthode de judo au sol, Chiron-Sports, Paris, 1974.
  4. ↑ Voir Larbi Benboudaoud, Champion du Monde, Hommage à Shozo Awazu, 2016. [1].
  5. ↑ « Shozo Awazu, Grand maître du judo français », sur mcjp.fr,
  6. ↑ Tamié Awazu (1925-2017), ffjudo.com.
  7. ↑ Voir « L'esprit du judo. Awazu. L'exemple », Judo magazine, no 216, avril-mai 2004, p. 62.
  8. ↑ Document, dansnoscoeurs.fr.
  9. ↑ Le RCF et le monde du judo en deuil, racingclubdefrance.net.
  10. ↑ Voir IMDb.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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