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BLS (entreprise)

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BLS SA
Logo de BLS (entreprise)
Logo du BLS
illustration de BLS (entreprise)

Création [1] (BerneVoir et modifier les données sur Wikidata)
Dates-clés 2006 : Fusion du BLS Chemin de fer du Lötschberg SA[2] et des transports régionaux du Mittelland (RM)
Prédécesseur BLS Lötschbergbahn (d) ()
Transports régionaux du Mittelland ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Forme juridique Société anonyme
Sigle BLS et BLSVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Berne[1]
Drapeau de la Suisse Suisse
Actionnaires Canton de Berne (55,8 %), Confédération (21,7 %)
Direction Bernard Guillelmon[3]
Effectifs 3 052 (31.12.2015)
Filiales BLS Cargo SA
BLS Netz AG
Busland AG
Site web www.bls.ch

Chiffre d’affaires CHF 1 milliard (2015)
Résultat net CHF 3,7 millions (2015)[4]

Localisation Canton de Berne, canton du Valais, canton de Neuchâtel, canton de Fribourg, canton de Lucerne, canton de Vaud et canton de SoleureVoir et modifier les données sur Wikidata
Longueur 449 km
Dont électrifiés 449 km
Écartement des rails Standard UIC (1 435 mm)

Le BLS SA est une entreprise ferroviaire suisse, de statut privé (mais dont le capital appartient majoritairement au canton de Berne) qui exploite le deuxième réseau ferroviaire suisse après celui des CFF. La société est issue en 2006 de la fusion du Chemin de fer du Lötschberg (en allemand BLS Lötschbergbahn, Berne-Lötschberg-Simplon) et des Transports régionaux du Mittelland (RM), dans le but de renforcer la compétitivité des deux entreprises ferroviaires dans le trafic marchandises transalpin, ainsi que dans le trafic régional voyageurs. La nouvelle société emploie quelque 3 000 collaborateurs.

Le réseau géré par le BLS compte 449 km[5] de lignes à voie normale, électrifiées en courant alternatif monophasé 15 kV 16,7 Hz, y compris les sections de lignes utilisées dans les nœuds ferroviaires. Cette infrastructure constitue, sur l'axe Suisse centrale-Italie, via les tunnels du Lötschberg et du Simplon, le plus grand réseau privé à voie normale.

Anciens noms des compagnies du BLS

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Arbre généalogique de la famille BLS

Transports régionaux du Mittelland (RM)

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Le réseau des Transports régionaux du Mittelland (RM) résulte de la fusion en 1997 des compagnies de chemin de fer suivantes :

  • Emmental-Burgdorf-Thun-Bahn (EBT),
  • Vereinigten Huttwil-Bahnen (VHB)
  • Solothurn–Münster-Bahn (SMB)[6].
  • L’EBT (76,2 km) est issue elle-même, de la fusion en 1942 de l’ancien Chemin de fer de la vallée de l’Emmental Emmental Bahn (EB) et du Chemin de fer Berthoud - Thoune (BTB). La ligne de l’EB a été ouverte à l'exploitation le et elle reliait Langnau à Soleure. Pour le BTB, la mise en exploitation s'est effectuée le pour le premier tronçon Berthoud - Langnau et le pour le tronçon Berthoud - Konolfingen - Thoune. L'électrification a été réalisée en 1932 pour l’EB et en 1933 pour le BTB.
  • Le VHB était un réseau entier de lignes de Chemins de fer, constitué par des sociétés par actions indépendantes : le Langenthal-Huttwil (LHB) (14,1 km), mis en exploitation le 1er novembre 1889 ; le Hutwill-Wolhusen (HWB) (25,3 km), ouverture le , fusionné avec le LHB en 1927 ; le Ramsei-Sumiswald-Huttwil (RSHB) (19,5 km), en circulation dès le 1er juin 1908, électrifié le 7 octobre 1945 ; le Hutwill-Eriswil (HEB) (4 km), ouvert à l'exploitation le 1er septembre 1915 par le LHB avec qui, il fusionne en 1927. En 1943, toutes ces lignes sont exploitées par l’EBT puis fusionnées pour former le VHB. L'électrification des lignes a été réalisée en 1945. La ligne fut électrifiée dès 1932.
  • Le SMB (en français Chemin de fer de Soleure - Moutier), est plus ancien associé de l’EB qui en a assuré l'administration et l'exploitation depuis son ouverture le 1er août 1908. La ligne de 23 km quitte la ville de Soleure et traverse le Massif du Jura par un tunnel de 3,7 km et rejoint la ville de Moutier. Cette ligne a souffert de la construction de la ligne et du tunnel Moutier-Granges-Nord-Lengnau par la Moutier-Lengnau-Bahn (MLB), une filiale du BLS.

La ligne (42 km) a été mise en exploitation le 1er juillet 1901, avec un mode de traction d'abord à vapeur puis électrique dès 1928. La gestion de la ligne est assurée par le BLS. La ligne est un tronçon de la ligne internationale Berne-Neuchâtel-Paris et a appartenu à la BN (en allemand Bern-Neuenburg-Bahn) jusqu'en 1997, année de la fusion avec la Gürbetal-Bern-Schwarzenburg-Bahn (GBS), la Spiez–Erlenbach–Zweisimmen-Bahn (SEZ) et la compagnie du chemin de fer des Alpes bernoises (BLS)[6]. Elle constitue aujourd'hui une partie du RER bernois avec les lignes S5, S51 et S52.

Le GBS (51,7 km) résulte de la fusion en 1944, du Chemin de fer du Gürbetal (GTB) et du Chemin de fer Berne–Schwarzenburg (BSB). La mise en exploitation de la ligne fut réalisée d'abord de Berne à Wattenwil le puis prolongée jusqu'à Thoune le 1er mai 1902. L'ouverture du BSB a été effectuée le 1er mai 1907[6].

Le SEZ (34,9 km) résulte de la fusion en 1942, du Chemin de fer Spiez-Erlenbach (SEB) et du Chemin de fer Erlenbach-Zweisimmen (EZB). Les lignes furent mises en service le pour le SEB, resp. le pour l'EZB[6].

En juin 1997, le GBS fusionne avec le BN, le SEZ et la Compagnie du chemin de fer des Alpes bernoises créant le nouveau BLS. Elle constitue aujourd'hui une partie du RER bernois avec les lignes S6, S3, S4 et S44.

Convention avec les CFF

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Avec l'ouverture du tunnel de base du Lötschberg en 2007, l'infrastructure a été séparée et est depuis propriété de BLS Netz AG, dans laquelle la Confédération est l'actionnaire majoritaire. Toutefois la société BLS Netz AG est gérée par le BLS AG.

Le réseau appartenant au BLS est le suivant :

Une partie du réseau du S-Bahn de Berne est exploitée par le BLS et comporte les lignes suivantes :

  • S 1 Fribourg – Flamatt – Berne – Münsingen – Thun
  • S 2 LaupenFlamatt – Berne – KonolfingenLangnau im Emmental
  • S 3 Bienne – Berne – Belp
  • S 4 Langnau im Emmental – Berthoud – Zollikofen – Berne – Belp – Thun
  • S 44 (Sumiswald-Grünen – Ramsei –) / (Solothurn-Wiler –) Burgdorf – Bern Wankdorf – Bern – Belp – Thun
  • S 5 Berne – Kerzers – (Neuchâtel) / (MoratPayerne)
  • S 51 Berne – Bümpliz Nord – Brünnen
  • S 52 Berne – Rosshäussern – Kerzers – Ins
  • S 6 Berne – Schwarzenburg[7]

Matériel roulant

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Le BLS AG possède les véhicules suivants :

Locomotives électriques
Image Nombre Type Série Numéro Mise en service Longueur Poids Puissance Vmax Remarques
0 Re 420.5 420 501, 502, 504 1964 - 1967 14,8 m 80 t 4700 kW 140 km/h Anciennes Re 4/4II des CFF
33 Re 425 425 162 à 186 / 188 à 195 1964 - 1983 15,1 m 80 t 4980 kW 140 km/h Anciennes Ae 4/4II puis Re 4/4
18 Re 465 465 001 à 018 1994 - 1997 18,5 m 84 t 6400 kW 230 km/h -
Rames navettes tractées
0 EW III 1973 - 1975 165 m 263 t 140 km/h 343 places assises
Rames automotrices
0 RBDe 566I 566 220 à 223 / 225 / 226 1973 - 1974 73,8 m 135 t 1340 kW 125 km/h 200 places assises - 6 places pour vélos
21 RBDe 565 565 721 à 729 / 731 à 741 1982 - 1992 90 t 154 t 1650 kW 125 km/h 259 places assises - 5 places pour vélos
13 RBDe 566II 566 230 à 242 1984 - 1985 90 m 159 t 1650 kW 125 km/h 248 places assises - 5 places pour vélos
Rames automotrices à plancher bas
23 RABe 525 « NINA » 525 001 à 014 / 028 à 030 / 032 à 037 1998 - 2005 47,7 m 79 t 1000 kW 140 km/h 148 places assises - 3 places pour vélos
13 RABe 525 « NINA » 525 015 à 027 1998 - 2005 61,91 m 96 t 1000 kW 140 km/h 191 places assises - 6 places pour vélos
13 RABe 535 « Lötschberger » 535 101 à 113 2008 - 2010 62,7 m 105 t 1000 kW 160 km/h 167 places assises - 6 strapontins - 6 places pour vélos
12 RABe 535 « Lötschberger » 535 114 à 125 2012 62,7 m 105 t 1000 kW 160 km/h 142 places assises - 29 strapontins - 12 places pour vélos
28 RABe 515 « MUTZ » 515 001 à 028 2012 - 2014 102,6 m 216 t 4000 kW 160 km/h 335 places assises - 6 places pour vélos
Véhicules spéciaux nostalgiques
1 Ae 015 015 205 1939 20,26 m 140 t 4415 kW 100 km/h Ancienne Ae 6/8 n° 205
1 Ae 415 415 251 1944 15,6 m 80 t 2945 kW 120 km/h Ancienne Ae 4/4 n° 251
1 Ae 485 485 273 1959 30,23 m 160 t 6474 kW 120 km/h Ancienne Ae 8/8 n° 273
1 Be 545 545 761 1953 auprès de l'ancienne BN 23,7 m 68 t 1470 kW 120 km/h Ancienne Be 4/4 n° 761 - 56 places assises (2e classe)
Locomotives CARGO
20 Re 485 485 001 à 020 2002 - 2003 18,9 m 84 t 5600 kW 140 km/h -
10 Re 486 486 001 à 010 2008 - 2009 18,9 m 84,7 t 5600 kW 140 km/h Peuvent rouler aussi en Allemagne, Autriche et Italie
15 Re 475 475 401 à 415 2016 - 2018 18.9 m 90 t 6400 kW 200 km/h Aptitudes:

CH / D / A / NL / I

Locomotives Manoeuvres
4 Am  843 843 501 - 504 2006 15,20 m 80 t 1 500 kW 100 km/h Identique à CFF Am 843


Le premier des 58 nouveaux trains pour BLS a été construit. Stadler et BLS ont présenté le train FLIRT au public pour la première fois le à Erlen. Cette nouvelle génération de rames possède le système ETCS GUARDIA développé par Stadler. Les trains ont été baptisés MIKA, MIKA est synonyme de train polyvalent moderne, innovant et compact. Elles seront appelées à remplacer les véhicules les plus anciens : RBDe 566II, RBDe 565, Re 420 avec EW III (EW III = Train navette avec une locomotive)[8].

L'exploitation des premiers trains MIKA débute le 10 mai 2021, sous le nom d'Interregio 66 sur la ligne Berne - Neuchâtel[9].

Transport d'automobiles accompagnées au Lötschberg
DS Lötschberg sur le lac de Brienz

Le secteur d'activités principal de la société concerne le transport de voyageurs, que ce soit par trains, par bus ou par bateaux, ainsi que le transport de fret. Dans le but de mener à bien ces deux activités de base, la société s'occupe aussi de la gestion de l'infrastructure lui appartenant en propre.

Concernant le transport de voyageurs, depuis décembre 2004, le BLS exploite :

  1. la totalité du RER bernois (S-Bahn Bern) en voie normale et une partie du RER lucernois.
  2. le trafic régional sur voies BLS (Spiez-Zweisimmen, Spiez-Reichenbach im Kandertal (Frutigen dès décembre 2006), Spiez-Interlaken et Brigue-Goppenstein), anciennement RM (par exemple Soleure-Thoune et Soleure-Moutier), et quelques voies CFF (Payerne-Kerzers et Kerzers-Büren an der Aare).
  3. des trains RE (Regio-Express) sur voies CFF (Berne-Lucerne) et BLS (Berne-Neuchâtel et dès décembre 2007, Berne-Brigue par la ligne de faîte du Lötschberg).
  4. la section Interlaken-Zweisimmen du train touristique "Golden-Pass Panoramic" (Lucerne-Interlaken-Zweisimmen-Montreux).

La capitalisation boursière de la société atteint 79 442 336 CHF en 2007[1].

Le BLS possède plusieurs filiales :

  • Filiale
  • Filiales partagées
    • BLS Cargo (Transport de marchandises : 52 % BLS - 45 % SNCF - 3% Ambrogio logistique). Chiffre d'affaires en 2020 : 277 millions d’euros[10].
    • Busland AG (Transport de passagers par bus. 84.5 % BLS - 15.5 % autres)
    • Emmental Tours AG (Transport de passagers pour excursions touristiques 99 % BLS - 1 % autres)

Au , BLS Cargo a repris l'intégralité des actions de la compagnie de fret Crossrail Benelux[11].

Identité visuelle

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Le sigle BLS date de 1906 quand la Compagnie du Chemin de fer des Alpes Bernoises Berne-Lötschberg-Simplon (en allemand : Berner Alpenbahn-Gesellschaft Bern-Lötschberg-Simplon) était fondée.

Galerie de photos

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Bibliographie

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  • Hans-Peter Bärtschi (trad. Ella Moser), La Ligne du Lötschberg : en dix étapes de Frutigen à Brigue, Bussigny, Rossolis, , 181 p. (ISBN 978-2-940365-31-9)

Notes et références

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  1. a b et c « BLS AG », Office du Registre du commerce du canton de Berne (consulté le )
  2. « BLS Lötschbergbahn AG », Office du Registre du commerce du canton de Berne (consulté le )
  3. Page d'interview
  4. [1]
  5. Page chiffres-clés sur le site du BLS
  6. a b c et d Les Chemins de fer privés suisses, Éditions Avanti, Fritz Bandi, 1979
  7. [PDF] « Plan du réseau 2013 »
  8. Bahnonline.ch 24 février 2021
  9. Bahnonline.ch, le 4 mai 2021
  10. La semaine du Rail, 17 mars 2021
  11. Communiqué du BLS aux médias 07.03.2019

Articles connexes

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Liens externes

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