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Guoshi

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Le guoshi (chinois simplifié : くに ; chinois traditionnel : 國師こくし ; pinyin : guóshī ; litt. « enseignant national »; tibétain : གོ་ཤྲི, Wylie : go shri) est un titre donné à des religieux, en Chine, à partir de 550. Il est comparable au titre de dishi (みかど / みかど, dìshī) apparu sous la dynastie Yuan, en 1260.

Il est question pour la première fois du titre de guoshi dans le Fozu tongji (zh) (佛祖ぶっそ统纪, fózǔ tǒngjì), écrit en 1269 par Zhe Qing (zh) (こころざしかおる, zhì qìng) de la dynastie Song, où le rouleau 38 dit que sous les Dynasties du Nord et du Sud, l'Empereur Qi Wenxuan (zh) (齐文せんみかど, qí wénxuān dì), en 550, aurait eu à sa cour un moine à qui l'on donnait le titre de guoshi[1] et qui aurait enseigné le Sutra du Nivrana (《涅盘经, sutra du Bouddhisme mahāyāna, apparu en Inde au Ier siècle puis étendu à la Chine au Ve siècle).

Royaume tangoute

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Tsangpopa Konchok Sengge, enseignant religieux sous l'empereur tangoute Xia Renzong (règne 1139 — 1193) prend également ce titre. Il est traduit en anglais par « précepteur national » par Ronalt M. Davidson. À partir de la dynastie Yuan apparaît un titre proche, celui de dishi[2].

L'Indien Jayānanda (chinois : ?也阿なん? ; pinyin : za-yě-ā-nán-da) est décrit dans un ouvrage réimprimé sous la dynastie Ming (ātyaprajnāparamitaratnaguṇasancayagāṭhā) en chinois et tibétain, préparé sous le règne de Renzong Renli (règne 1139 — 1193) des Tangoutes de la dynastie des Xia occidentaux, a d'abord travaillé comme guoshi, puis comme maître de conférence du bouddhisme exotérique et enfin en tant que [?] du bureau du Sangha où il reçoit le grade de kui nai jiang (?乃將)[3].

Mongols sous les Ming

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À 25 ans, le Mongol qoshot Güshi Khan (qui devient plus tard roi du Tibet) réconcilie les Kalmucs de Khalkha avec les Œleuts qui se querellaient à propos de la précédence de Gahdan et Ston skor Sabs-drung nommé Jetsundampa (Zanabazar ?)[pas clair], et évite ainsi une guerre sanglante. Il est décoré par l'empereur de Chine (Ming Shenzong), en 1605, de l'ordre sacré du Tā Kausri (大国たいこく / 大國たいこく, dà guóshī, « grand enseignant national ») pour service rendu. Le terme de guoshi est à l'origine de son nom[4].

notes et références

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  1. (zh) « 佛祖ぶっそすべ》CBETA 電子でんしばん », sur buddhism.lib.ntu.edu.tw « あるため儒林そう國師こくし道士どうし »
  2. (en) Ronald M. Davidson, Tibetan Renaissance, p. 334
  3. (en) Leonard W. J. van der Kuijp, « Jayānanda. A Twelfth Century Guoshi from Kashmir Among the Tangut », Central Asiatic Journal, Harrassowitz Verlag, vol. 37, nos 3/4,‎ , p. 188-19 (lire en ligne)
  4. (Dāsa 1905, p. 153)

Bibliographie

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