Kadokawa Pictures
Kadokawa Pictures, Inc. | |
Création | [1] |
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Disparition | |
Forme juridique | Kabushiki gaisha |
Siège social | Chiyoda, préfecture de Tokyo Japon |
Activité | Médias et divertissement |
Produits | Production audiovisuelle (cinéma) |
Société mère | Kadokawa Corporation |
Site web | kadokawa-pictures.jp/ |
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Kadokawa Pictures, Inc. (
Historique
[modifier | modifier le code]En , Genyoshi Kadokawa (ja) forme la maison d'édition Kadokawa Shoten[2].
En , le président de Kadokawa, Haruki Kadokawa, a décidé de se lancer dans le cinéma, en lançant la branche cinématographique de Kadokawa Shoten, avec la création de la marque Kadokawa Pictures (
Entre et , Kadokawa a produit près de 60 films. Les long-métrages de la société étaient généralement des épopées à grande échelle avec des budgets importants et des campagnes de publicité correspondantes, visant un maximum de personnes et un succès au box-office. Alors que les critiques n'étaient pas toujours tendres avec les œuvres de Kadokawa[3], les films étaient toujours populaires auprès du public. En , sept des 20 films japonais les plus rentables de tous les temps étaient des productions de Kadokawa[4]. Durant sa direction à Kadokawa Shoten, Haruki Kadokawa a souvent été salué comme le sauveur de l'industrie cinématographique japonaise en difficulté[3]. Néanmoins, les efforts de Kadokawa pour s'implanter sur les marchés étrangers ont systématiquement été non concluants[5]. Son plus grand échec est survenu en , lorsque le film de 25 millions de dollars Le Rubis du Caire, avec Andie MacDowell pour vedette, n'a pas réussi à trouver de distributeur aux États-Unis[3]. Haruki Kadokawa a été contraint de démissionner de Kadokawa Shoten après avoir été arrêté pour trafic de cocaïne[4],[5]. Max Tessier considère cette période de la société comme un épisode « calamiteux » de l'histoire du cinéma japonais. Il reproche aux films produits d'être de simples adaptations de commande, réalisés par des réalisateurs sans ambitions et commerciaux[5]. Le nouveau président du groupe Kadokawa était le jeune frère de Haruki, Tsuguhiko[4], qui avait auparavant été contraint de quitter l'entreprise en faveur du fils de Haruki, Taro[3].
Kadokawa Shoten rachète de Tokuma Shoten en toutes les activités de Daiei et du studio de tournage dans Chōfu à Tokyo, actant la création de Kadokawa Daiei Pictures (
En , la société reprend le nom de Kadokawa Pictures après que Kadokawa Daiei Pictures a absorbé la branche de divertissement de Kadokawa Shoten et Tosca Domain[7]. Tosca Domain (トスカドメイン, Tosuka Domein ) était une coentreprise créée en par Kadokawa Shoten et Toshiba dont l'activité principale était la production d'émissions de télévision[8].
En , Kadokawa Holdings a acquis une participation de 44% dans Nippon Herald Pictures (ja) (
Kadokawa Pictures fusionne avec Kadokawa Entertainment (ja) en et devient également un distributeur de vidéogrammes[11].
En , Kadokawa Pictures est absorbée par Kadokawa Shoten et a été dissous. La société Kadokawa Pictures en elle-même n'existe plus et subsiste de nouveau comme une marque[12],[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (ja) « グループ
組織 再編 (子会社 の合併 )に関 するお知 らせ », sur Kadokawa Corporation, (consulté le ) - (ja) «
会社 情報 :社 史 », sur Kadokawa Corporation (consulté le ) - Mark Schilling, The Encyclopedia of Japanese Pop Culture, Weatherhill, (ISBN 978-0-8348-0380-0, lire en ligne )
- (en) Jon Herskovitz, « Hit-maker Kadokawa back in film business », Variety, (consulté le )
- Max Tessier et Frédéric Monvoisin (édition revue et augmentée par), Le cinéma japonais, Paris, Armand Colin, , 3e éd. (1re éd. 2005), 176 p. (ISBN 9782200271589, EAN 9782200271589, BNF 45498989, lire en ligne ), p. 109-118 :
« Des personnalités extérieures au monde du cinéma se mirent en tête de produire ou de réaliser des films. Le plus calamiteux d’entre eux fut sans doute l’éditeur Haruki Kadokawa, à la tête d’un des plus gros empires d’édition du Japon, et qui créa en 1976 la Kadokawa Production. Cette dernière fut à l’origine de quelques-uns des plus mauvais films jamais produits au Japon, la plupart du temps adaptés grossièrement des « polars » à succès des prolifiques poulains de ses éditions, Seiishi Yokomizo ou Seichi Morimura, par des cinéastes commerciaux aux ordres, comme Junya Sato ou Yoshitaro Nomura. Succès au Japon, échec à l’étranger. Kadokawa lui-même s’essaya à la mise en scène, avec des films mélodramatiques ampoulés (Tokyo blues [Cabaret], 1986, le seul sorti en France), ou des superproductions grotesques dans lesquelles il se vantait d’égaler Kurosawa (Le Ciel et la Terre [Ten to chi to], 1990) ! Ce fut la fin d’une ambition démesurée qui se termina en prison pour trafic de drogues. »
- (ja) «
角川書店 が大映 を買収 、映像 事業 拡大 へ », sur eiga.com, (consulté le ) - (ja) «
第 50期 事業 報告 書 », sur Kadokawa Corporation (consulté le ) - (ja) «
株式会社 東芝 ・株式会社 角川書店 合弁 会社 「トスカドメイン株式会社 」設立 発表 », sur Toshiba, (consulté le ) - (en) Mark Shilling, « Nippon Herald woes lead to stock market delist », sur screendaily.com, (consulté le )
- (en) « Nippon Herald Films Inc & Kadokawa Holdings Inc Merger Report », sur CNN Money, (version du sur Internet Archive)
- (ja) «
連結 子会社 角川 映画 と角川 エンタテインメントの合併 に関 して » [PDF], sur Kadokawa Corporation, (consulté le ) - (ja) «
角川 がグループ再編 角川 映画 は角川書店 に合併 », sur eiga.com, (consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (ja) Site officiel
- (en) Kadokawa Pictures sur Anime News Network
- (en) Kadokawa Pictures sur l’Internet Movie Database