Velch
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Velch est le dieu étrusque équivalent du grec Héphaïstos et du romain Vulcain[1].
Présentation
[modifier | modifier le code]Velch est le dieu du feu et des métaux et le fils d'Uni.
Culte
[modifier | modifier le code]Au sein du peuple étrusque, l'importance que semble revêtir le domaine industriel des métaux est empreinte d'une culture religieuse marquée. Cette dernière se caractérise par l'assimilation et la synthèse des différentes facettes du métier : les matières premières (les minerais à caractère métallifère, les métiers de l'artisanat métallurgique (les fondeurs, les forgerons, les orfèvres) et les catalyseurs nécessaires à l'ensemble des phases de transformation, d'obtention et de production des biens à composé métallique (c'est-à-dire la combustion par le dioxygène et le bois sous forme de charbon). Ainsi, également soucieux de leur mythologie, le panthéon des Étrusques est doté d'une personnalité divine qui patronne l'ensemble de ces facettes : « Velia Velcha », le dieu du feu et des métaux[2],[3], également dénommé « Sethlans »[4], le dieu aux tenailles et au marteau d'artisan métallurgiste (dont la tête est parfois surmontée d'un bonnet)[a][5] et l'équivalent de l'« Hφαιστος / Hếphaistos » grec[6],[7] ; que l'on appelle aussi : « Velchans » ou Vehlans[8],[9],[10].
- Le dieu étrusque du feu, des métaux et de la forge : Velch
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![Croquis de 1873 d'un accessoire de miroiterie étrusque, représentant une scène de la mythologie étrusque dont le dieu des métaux et des forgerons, « Sethlans » manifeste de sa présence[b]](https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/55/Storia_dell%27Italia_antica_%281873%29_%2814595818098%29.jpg/81px-Storia_dell%27Italia_antica_%281873%29_%2814595818098%29.jpg)
Croquis de 1873 d'un accessoire de miroiterie étrusque, représentant une scène de la mythologie étrusque dont le dieu des métaux et des forgerons, « Sethlans » manifeste de sa présence[b] -
![Inscription épigraphique se traduisant de la langue étrusque par le théonyme : « Sethlans » [11].](https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/90/Storia_degli_antichi_popoli_italiani_-_Vol._I_p_174.png/140px-Storia_degli_antichi_popoli_italiani_-_Vol._I_p_174.png)
Inscription épigraphique se traduisant de la langue étrusque par le théonyme : « Sethlans » [11]. -
![Pièce monétaire étrusque de Populonia, émise par la cité éponyme de « Pufluna ». Sur son revers est figuré le profil du dieu étrusque au bonnet, « Sethlans »[4],[5].](https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a3/Populonia_5_asses_Turms_77000007.jpg/140px-Populonia_5_asses_Turms_77000007.jpg)
Pièce monétaire étrusque de Populonia, émise par la cité éponyme de « Pufluna ». Sur son revers est figuré le profil du dieu étrusque au bonnet, « Sethlans »[4],[5].
![Croquis de 1873 d'un accessoire de miroiterie étrusque, représentant une scène de la mythologie étrusque dont le dieu des métaux et des forgerons, « Sethlans » manifeste de sa présence[b]](https://trans.hiragana.jp/ruby/https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Storia_dell%27Italia_antica_(1873)_(14595818098).jpg)
![Inscription épigraphique se traduisant de la langue étrusque par le théonyme : « Sethlans » [11].](https://trans.hiragana.jp/ruby/https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Storia_degli_antichi_popoli_italiani_-_Vol._I_p_174.png){kind=small}
![Pièce monétaire étrusque de Populonia, émise par la cité éponyme de « Pufluna ». Sur son revers est figuré le profil du dieu étrusque au bonnet, « Sethlans »[4],[5].](https://trans.hiragana.jp/ruby/https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Populonia_5_asses_Turms_77000007.jpg)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (it) Mauro Cristofani Etruschi una nuova immagine éditions Giunti gruppo, Florence 1984 [1] (ISBN 88-0901792-7)
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Personnalité mythologique étrusque fréquemment pourvue d'une sorte de bonnet surmontant son chef, comme en témoignent de nombreux spécimens numismatiques sur leurs revers, tels que ceux attribués au IIIe siècle av. J.-C. in situ de « Pufluna »[4],[5].
- Notice muséographique : storia dell'Italia antica (1873) (14595818098).
Références
[modifier | modifier le code]- De Grummond, Mythe étrusque, histoire sacrée et Légende, page 78-84
- Franz de Ruyt, « Massimo Pallottino, La peinture étrusque (compte rendu) », L'antiquité classique, vol. tome XXII, no 2, , page 556 (lire en ligne, consulté le )
- Maurice Vernes, Jean Réville et Léon Marillier, « Volume 219 de Revue de l'histoire des religions », Revue de l'histoire des religions Annales du Musée Guimet, Presses Universitaires de France, 2002, vol. 219, , p. 137 (ISSN 1155-7400, lire en ligne, consulté le )
- Thuillier 2003, chap. Les dieux aux noms étrusques, p. 207
- Sylvie Lalague-Dulac, « Capdeville (G.), Volcanus : Recherches comparatistes sur les origines du culte de Vulcain », Revue des Études Anciennes, Bibliothèque des Ecoles Françaises d'Athènes et de Rome, vol. fascicule 288, t. 99, nos 1 et 2, , pages 276 et 277 (lire en ligne, consulté le )
- Charles Delvoye, « Lexicon Iconographicum Mythologiae Classicae (LIMC) : Eros- Herakles », L'antiquité classique, vol. IV, t. 59, , p. 557 à 559 (lire en ligne, consulté le )
- Nicole Belayche, « Gérard Capdeville, Volcanus. : Recherches comparatistes sur les origines du culte de Vulcain », L'antiquité classique, vol. Tome 66, , p. 511-513 (lire en ligne, consulté le )
- Robert 2007, chap. La religion, p. 157
- Robert 2007, chap. La religion, p. 158
- Bernard Sergent, « G. Capdeville. Volcanvs. : Recherches comparatistes sur les origines du culte de Vulcain », Revue de l'histoire des religions, vol. tome 216, no 4, , p. 475-481 (lire en ligne, consulté le )
- (it) Giuseppe Micalli, Storia degli antichi popoli italiani, vol. 1, Florence, (lire en ligne), page 174
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Chrétiens et haruspices La religion étrusque, dernier rempart du paganisme romain par Dominique Briquel.
