Myosotis des îles Chatham
Le myosotis des îles Chatham est une plante vivace, superbe association de feuilles de hosta géant avec des fleurs d’hortensia, est très convoité. Cette plante quasiment disparue de la nature, reste rare et assez délicate en culture, sauf peut-être pour les zones côtières de Bretagne ou de Normandie.
Myosotidium hortenisa, le myosotis des iles Chatham, est une plante vivace appartenant à la famille des Boraginacées, comme la bourrache ou le myosotis. Elle est endémique des îles Chatham, en Nouvelle-Zélande, où elle croît sur les falaises côtières, les affleurements rocheux, ainsi que sur les plages de sable et de rochers.
Le myosotidium y est malheureusement presque disparu pour cause de pâturage. Cette phénoménale plante vivace, moitié hortensia, moitié hosta géant, est si belle que c’est l’un des fantasmes du jardinier collectionneur, d’autant que réussir sa culture permet une forme de conservation de l’espèce en voie de disparition.
Description du myosotidium
Myosotidium hortensia, est une forte plante vivace au feuillage persistant. Elle produit des rhizomes plus ou moins enterrés aux multiples cicatrices foliaires, qui portent des feuilles basales imposantes. La plante pousse en coussin dense, pouvant atteindre 1 m de hauteur pour 1,50 d’envergure dans son milieu naturel. Ses feuilles larges et cordées peuvent mesurer 40 cm de large. Les limbes sont épais, charnus à coriaces, plus pâles au revers et recouvert de minuscules poils repliés. Ces feuilles en forme de cœur, très brillantes, montrent des nervures en ondulation très marqué : elles ressemblent à celles d’un hosta de forme éclatante.
Les inflorescences sortent des sentiers battus, elles aussi, épaisses, solides et imposantes : de nombreuses fleurs de myosotis, large des 1, 5 cm sont agglomérées en cimes larges de 10 à 20 cm. Elles fleurissent en bleu plus ou moins foncé qui évolue vers le violacée. Ces inflorescences rappellent donc celles des Hortensia.
Le myosotis de Nouvelle-Zélande une fois fécondé produit de grandes graines de 1 cm, plates et noires.
Comment cultiver le myosotis des îles Chatham?
Myosotidium hortensia supporte les gelées jusqu’à -10 °C. Il demande une exposition ensoleillée à semi-ombragée, dans une terre qui ne se dessèche jamais et dans une atmosphère souvent humide (climat pluvieux ou influencé par un océan proche). Le myosotidium peut être cultivé avec succès dans un sol drainant et tourbé, mais riche, bien fertilisé, exposé sur le côté sud d’un bâtiment, ou à mi-ombre, dans un sol rocailleux ou sablonneux avec un goutte à goutte. Le climat breton lui convient sans doute très bien, et même le bord de me, puisqu’il supporte les embruns. La culture en large pot est également possible et permet de protéger les pots en serre froide en hiver. Tous les arrosages sur myosotidium seront faits uniquement à l’eau douce.
Problèmes de culture :
Au printemps, le myosotidium est sensible aux limaces et à une maladie qui provoque des taches brunes sur le feuillage qui le détruit parfois totalement, il semblerait que des apports réguliers d’engrais à base d’algues limitent ce genre d’affection.
Comment multiplier le Myosotidium ?
Les graines germent facilement en 1 à 6 mois si elles sont fraiches, mais les plantules pourtant grosses dès le départ sont lentes à se développer. Les plantules sont séparées dès que possible en pots individuels, car les racines ne doivent pas être perturbées par la suite.
Carte d'identité
Espèces et variétés de Myosotidium intéressantes
Une seule espèce dans ce genre
Une variété : Myosotidium hortensia f. alba à fleurs blanches
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