Publicité
Réservé aux abonnés

Les secousses de la dissolution se feront sentir jusqu'au Conseil constitutionnel

Le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius.
Le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius. Sarah Meyssonnier / REUTERS

DÉCRYPTAGE - Outre la proposition de successeur de Laurent Fabius, que l’Élysée devra soumettre au Parlement, le futur président de l’Assemblée nationale aura lui aussi à nommer un Sage en février prochain.

Les répliques de la dissolution n’ont pas fini de se faire sentir. Jusqu’à la rue de Montpensier, siège du Conseil constitutionnel, on retient son souffle. Attendues en février 2025, les trois prochaines nominations de Sages - dont le successeur du président, Laurent Fabius -, en porteront la trace. D’abord parce que le prochain président de l’Assemblée nationale devra lui-même nommer un juge constitutionnel. Si le perchoir échappait en juillet aux macronistes au profit du Rassemblement national ou de La France Insoumise, un parti installé aux franges de l’Hémicycle aurait pour la première fois l’opportunité de proposer une nomination.

« C’est le cadet des soucis des électeurs en ce moment », constate un ancien membre de l’institution. Mais pour les mélenchonistes, qui veulent précipiter l’installation de la VIe République, comme pour les lepénistes, qui souhaitent inscrire la « priorité nationale » dans la Constitution, le symbole serait très fort. D’autant que les Sages ont récemment été…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 81% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Les secousses de la dissolution se feront sentir jusqu'au Conseil constitutionnel

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
54 commentaires
  • Quo vadis, Gallia ?

    le

    "Le Conseil constitutionnel est la cible du RN " nous dit M. Fabius. Je pourrais comprendre que ledit RN se sente la cible dudit Conseil Constitutionnel si ce dernier ne trouve rien à redire dans l'invisibilité du plus grand parti de France. Le découpage électoral et le mode de scrutin a 2 tours tel qu'il vient d'être dévoyé lui paraîssent-il conformes à la Constitution ?

  • anonyme

    le

    Je n ai jamais, jamais voté extrémiste.
    Mais maintenant avec cette menace gauchiste extrémiste de LFI. Je voterai RN pour qu il passe au premier tour

  • anonyme

    le

    Ce conceil constitutionnel ne sert à rien
    À dissoudre immédiatement Ça gara déjà des économies

À lire aussi