Au Canada, l’avenir du Ceta s’impose dans le programme d’Attal
DÉCRYPTAGE - Les débats sur l’adoption française de l’accord commercial planeront sur la visite de trois jours du premier ministre outre-Atlantique.
Il y aura un éléphant dans la pièce, mercredi, lorsque Gabriel Attal rencontrera le premier ministre canadien à Ottawa. Près de trois semaines après le rejet par le Sénat du Ceta, l’avenir de l’accord commercial Canada-UE planera au-dessus de la délégation française tout au long de la première visite officielle du chef du gouvernement en dehors du continent européen. On a beau marteler à Matignon que ce déplacement de trois jours était prévu de longue date, bien avant que le Ceta ne soit percuté par l’alliance inattendue des sénateurs communistes avec LR, le sujet s’imposera assurément lors de l’entretien qu’accordera Justin Trudeau à l’hôte de Matignon. Peut-être même davantage que les sujets environnementaux poussés par Paris.
«On s’attend à ce que Gabriel Attal ne rate pas une occasion de rassurer les Canadiens, notamment les gens d’affaires, quant à la solidité de cet accord gagnant-gagnant qui profite aux deux pays. À ce qu’il assure au Canada que la France ne peut pas se distancier…
Sans-dents
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Ce qui est très dangereux dans le CETA, est que les termes de ce traité sont au dessus des lois des pays adhérents ...
Donc non-contestables devant un tribunal.
Un traité ne peut se substituer à la Constitution et au Droit d'un pays ...
Le CETA est une attaque grave contre les souverainetés des pays signataires.