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Déficit public : Macron, l’homme aux 1 000 milliards de dette

Macron, l’homme aux 1 000 milliards de dette

Le président a habitué le pays à la politique des chèques, sans se préoccuper de la dégradation de nos comptes publics. Un déni qui risque de nous coûter très cher.

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Nous sommes le 27 août 2015 à Jouy-en-Josas, paisible et riante bourgade des Yvelines. Emmanuel Macron, truculent ministre de l'Économie, fête sa première bougie à Bercy. Le futur candidat à l'élection présidentielle clôture ce jour-là l'université d'été du Medef. Devant le gratin du patronat français, l'encore trentenaire, frais et fringant inspecteur des finances, fait la leçon. Teint hâlé, cravate rouge, voilà qu'il s'en prend sans détour à la « réponse facile » que tous les gouvernements ont utilisée à outrance, à ses yeux : « la dépense publique ». « Lorsqu'on a 57 % de dépense publique rapportée au PIB, ça n'est plus possible. Ça n'est plus possible… Parce que c'est reporter le problème sur les générations à venir […]. Et c'est avoir une forme de discours irresponsable quand on cr...

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Commentaires (192)

  • De l'Ergeasse

    Ca dépasse l'entendement. Nous avons des aventuriers aux commandes. Et le seul prix qu'ils auront à payer sera de perdre une élection pour l'un et de ne pas être réélu pour l'autre. La France elle paiera le prix de cette mauvaise pendant des décennies.
    Se pose tout de même la question du rôle de l'Assemblée et du Sénat dans cette affaire qui ont voté les lois de finance depuis 2021 sans barguigner.
    C'est du sabotage organisé. Ni plus ni moins.

  • Pince sans rire

    C'est tout l'art de nous faire avaler les couleuvres.

  • Cricri de Be

    Drôle de titre !
    Notre Président a laisser glisser les déficits mais qui a dépensé les 1000 milliards sinon nous les Français ? Qui s'inquiètent du déficit de l'état, des régimes de retraites ou celui des régimes de sécurité sociale ? Personne et on continue à dépenser sans se poser de question. Les rares "lanceurs d'alertes" comme la cour des comptes ou quelques économistes sont pris à la rigolade et pour des empêcheurs de tourner en rond. Pourtant il faudra bien payer un jour et tout le monde, je dis tout le monde, devra faire des efforts. Les 10 milliards d'économie demandés par Mr Le Maire ou la taxation des super-profits ne régleront même pas le début du début du problème. Un exemple : la dette est de 3000 milliards et tous les profits 2023 du CAC 40 s'élèvent à 145 milliards. Même en les taxant à 100% ce qui aurait des conséquences énormes cela ne représenterait que 5% du problème. Je ne sais pas quand sonnera le réveil de la fin de partie mais le réveil sera douloureux et pour tout le monde.