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Les surprises de Martinez, le problème De Bruyne, les Diables sifflés : 6 enseignements après Belgique-Maroc - RTBF Actus

Coupe du Monde 2022

Les surprises de Martinez, le problème De Bruyne, les Diables sifflés : 6 enseignements après Belgique-Maroc

Coupe du monde 2022 : les Diables Rouges face au Maroc

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Par Maxime Berger

La Coupe du monde 2022 des Diables Rouges prend une drôle de tournure suite à cette défaite face au Maroc, sur le score de 0-2, durant la deuxième journée du groupe F. L'équipe noire-jaune-rouge jouera sa qualification lors du troisième match contre la Croatie.

Belgique - Maroc, une rencontre au sujet de laquelle on peut tirer quelques enseignements. En voici six.

1. Les Diables doublement à l’extérieur

Contre le Canada lors de la première rencontre belge dans ce Mondial, les supporters de notre nation n’étaient clairement que très peu représentés au stade. Le phénomène a été plus qu'accentué durant ce duel face au Maroc. Les chiffres initiaux indiquaient 30.000 Marocains et… 200 Belges. Sifflés durant l’échauffement, sifflés pendant une très longue partie de la rencontre, les Diables étaient finalement doublement à l’extérieur (au Qatar et dans un stade acquis à la cause de l'adversaire). Ce genre de circonstances n’aide pas une équipe en recherche de confiance.

2. Les surprises de Martinez

Sélectionneur globalement conservateur, Roberto Martinez réserve une surprise (minimum) par composition durant cette prestigieuse compétition. Leander Dendoncker aligné face au Canada à la place de Zeno Debast, titulaire pourtant lors des trois derniers matches des Belges, et une défense hybride contre le Maroc. Thorgan Hazard n’étant pas spécialement attendu dès le début de la rencontre, on peut même identifier son statut de titulaire comme une deuxième surprise. Retour sur le banc par contre pour Dendoncker, titulaire lors de la première rencontre.

3. Le polyvalent Castagne

Un des pions replacés sur la pelouse, c’est Timothy Castagne. Le joueur aux deux poumons affiche une polyvalence précieuse. Il a découvert ce dimanche un quatrième poste différent au sein des Diables. Positionné à l’arrière gauche, il avait pour mission principale de contenir la flèche nommée Hakim Ziyech. Une sorte de marquage individuel sur celui présenté comme le plus gros poison de sa formation. Le gaucher, élu homme du match, n’est finalement parvenu à déborder notre compatriote qu’une seule fois, servant une passe décisive sur le 0-2.

4. Des changements qui interrogent

A la 60e minute de jeu, Roberto Martinez remplace Eden Hazard par Dries Mertens et Amadou Onana par Youri Tielemans. Il s’expliquera en conférence de presse : pour protéger le capitaine d’une blessure et pour éviter au médian de récolter un deuxième carton jaune. Les deux éléments ne déméritaient pourtant pas. La montée ensuite de Charles De Ketelaere, dans un creux depuis plusieurs semaines, et Leandro Trossard, qui brille avec son club un cran plus haut, n’ont pas non plus apporté l’effet escompté. Romelu Lukaku est lui monté à dix minutes du terme seulement. A-t-il touché un ballon dangereux ? Les joueurs entrés ont-ils apporté une plus-value ? Ne pouvait-on pas faire entrer Loïs Openda, qui a confirmé de belles dispositions contre l’Egypte et le Canada, alors que Michy Batshuayi n'était pas totalement dans son assiette ? La vitesse d'Openda n’aurait-elle pas été plus indiquée que celle de Dries Mertens ? Les changements apportés par le sélectionneur laissent à beaucoup d’observateurs un vrai goût de trop peu.

5. Kevin De Bruyne, comme un hic

Il devait être le patron, le magicien, le guide de cette équipe… et il en est peut-être bien devenu un problème. Boudeur face au Canada, toujours pas à son niveau face au Maroc, Kevin De Bruyne semble tracassé. Oui, c’est un vainqueur et il veut le bien de son équipe. Oui, les Diables Rouges n’ont pas le niveau de Manchester City. Malgré son mea culpa (qui semblait vraiment rempli de franchise) après le premier match, il semble s’être un peu mis en marge du groupe. Il reste quelques jours à Roberto Martinez pour ramener le troisième meilleur joueur du monde sur une voie plus proche de celle empruntée par le noyau.

6. Les matches faciles, c’est fini

Vous souvenez-vous de la dernière victoire aisée des Diables Rouges ? Elle remonte au début du mois de juin (6-1 contre la Pologne). Depuis lors, nous enchainons les prestations compliquées, sans plus jamais ‘se promener’ face à un adversaire. Partage contre le pays de Galles (1-1), victoire contre la Pologne (0-1), succès contre les Gallois (2-1), revers contre les Pays-Bas (1-0), revers face à l’Egypte (1-2), succès contre le Canada (1-0) et donc défaite face aux Marocains (0-2). La formation belge reste une excellente équipe, mais elle semble piétiner petit à petit. Il est plus que probablement derrière nous le temps où on faisait peur à n’importe quel adversaire. La fin, c’est aussi le début de quelque chose d’autre. A notre équipe nationale de bien négocier ce virage donc.

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