Sūtra du pic du vajra
Le Sūtra du pic du vajra (sanskrit : वज्रशेखर सूत्र, translittération IAST : vajraśekhara sūtra ; traduction en chinois traditionnel :
En opposition au Mahā Vairocana Sūtra qui expose les principes de l’enseignement, le Vajraśekhara Sūtra consiste essentiellement en instructions concernant la pratique. Le Monde du Diamant (sanskrit : वज्रधातु, IAST : vajra dhātu ;
Au Tibet, il est considéré comme un tantra relevant de la classe des yogatantras.
Noms[modifier | modifier le code]
Son nom complet est Sarvatathāgatatattva samgraham nama-mahāyāna sūtram-sopasamhara tantram, approximativement : Sūtra du roi du grand enseignement du mahâyâna porteur de la vérité de tous les bouddhas au pic du vajra. Son nom chinois, à l'origine du nom japonais, est Jingangding jing (
Versions[modifier | modifier le code]
Il en existe trois versions :
- Version de Vajrabodhi (Jingangzhi
金剛 智 671-741) en quatre tomes ; - Version d'Amoghavajra (Bukong
不 空 705-774), disciple de Vajrabodhi, en trois tomes, la plus courante ; - Version de Dānapāla (Shihu
施 護 XIe siècle), en trente volumes, la plus proche du texte d’origine ;
Origine[modifier | modifier le code]
Le fondateur de l’école Shingon, Kūkai (Kōbō-Daishi), dont l’intérêt pour le tantrisme avait été éveillé par la lecture du Mahā Vairocana Sūtra, fit partie d’un groupe de moines envoyés par l’empereur en voyage d’études en Chine. Au temple du dragon bleu (
Kūkai a laissé des commentaires dans lesquels il prétendait que le soutra d’origine était plus long, et que la plus grande partie était déjà perdue du temps de son maître Huiguo.