Shintoïsme
Nom original | |
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Nom français |
Shinto, shintoïsme |
Nature |
Religion distincte |
Type de croyance |
Religion chamanique avec des marques de l'animisme et du polythéisme |
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Croyance surnaturelle |
Divinité, esprit, kami |
Date d'apparition |
VIe siècle, fin de la période Jōmon |
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Lieu d'apparition | |
Aire de pratique actuelle |
Japon |
Nombre de pratiquants actuel |
environ 90 millions |
Classification d'Yves Lambert |
Religions de chasseurs-cueilleurs |
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Période axiale |
Mésolithique (paléolithique supérieur) |
Le shinto (
Histoire
[modifier | modifier le code]Origines, syncrétisme et racines
[modifier | modifier le code]Les origines du shintoïsme sont méconnues mais semblent dater de la fin de la période Jōmon, avec le koshintō.
Depuis des temps immémoriaux, les Japonais ont adoré les kami — les esprits qui habitent ou représentent un lieu particulier, ou incarnent des forces naturelles comme le vent, les rivières et les montagnes. À chaque création d'un village, un sanctuaire était érigé afin d'honorer les esprits environnants et de ce fait s'assurer de leur protection. On croyait que les kami pouvaient être trouvés partout, qu'aucun lieu au Japon n'était en dehors de leur pouvoir. Le shintoïsme englobe donc les doctrines, les institutions, les rituels et la vie communautaire fondés sur le culte des kami[2].
L'historienne Helen Hardacre remarque que c'est la période Yayoi qui fut la première à déposer des artefacts pouvant raisonnablement être liés au développement ultérieur du shinto[3]. Les kami étaient vénérés en divers éléments du paysage au cours de cette période ; à ce stade, leur culte consistait en grande partie à les implorer et à les apaiser. On a peu de preuves qu'ils étaient alors considérés comme des entités compatissantes[4]. Des indices archéologiques suggèrent que les dotaku, des cloches en bronze, mais aussi des armes en bronze et des miroirs en métal ont joué un rôle important dans les rituels dédiés aux kami pendant la période Yayoi[4].
L’introduction de l’écriture au Ve siècle et du bouddhisme au VIe siècle a eu une influence profonde sur le développement d’un système unifié de croyances shinto. En une très courte période, le Kojiki (
Avec l’introduction du bouddhisme et son adoption rapide par la cour, il fut nécessaire de donner des explications sur les apparentes différences entre les croyances japonaises indigènes et les enseignements bouddhistes (shinbutsu shūgō). Une des explications plaça les kami, les divinités shinto, en tant qu’êtres surnaturels, toujours dans le cycle de la naissance et de la renaissance. Les kami naissent, vivent, meurent et renaissent comme toutes les autres créatures dans le cycle karmique. Cependant, ils jouent un rôle spécial en protégeant le bouddhisme et en permettant à son enseignement compatissant de s’épanouir.
L'unité de tradition entre le bouddhisme et le shintoïsme a été professée par le maître Kūkai (774-835) qui expliqua qu'il n'existait aucune différence essentielle entre Amaterasu et Vairocana (
Les vues de Kūkai ont tenu le haut du pavé jusqu’à la fin de la période Edo, date d'un renouveau pour les « études japonaises » peut-être dû à la politique de fermeture du pays (sakoku). Au XVIIIe siècle, de nombreux érudits japonais, en particulier Motoori Norinaga (1730-1801), essayèrent de séparer le « vrai » shintoïsme des différentes influences étrangères. Il s'exprima notamment autour du principe fondamental du yamatodamashi et du magokoro. Cette tentative échoua en grande partie car, dès le Nihonshoki, des parties de la mythologie avaient déjà été empruntées aux doctrines chinoises. Par contre, elle prépara le terrain pour l’arrivée du shintoïsme d’État avec la restauration Meiji.
Shinto d'État
[modifier | modifier le code]Avec la refonte de la constitution en 1868 sous l'ère Meiji, le shinto devint la religion d'État de l'empire du Japon : le Kokka shinto (
L'empereur du Japon, descendant de la déesse Amaterasu et désormais chef de l'État ainsi que commandant suprême de la Marine et de l'Armée, fit l'objet d'un véritable culte. En 1889, fut établi un sanctuaire dédié à l’empereur Jinmu, le fondateur mythique de la dynastie. Ce sanctuaire porte le nom de Kashihara-jingū (
Ce culte prit une importance primordiale lors de l'expansionnisme du Japon durant l'ère Shōwa. En tant que Commandant officiel du Quartier général impérial à compter de 1937, l'empereur Shōwa était considéré comme la pierre d'assise du hakkō ichiu (
Parmi les partisans les plus notables de cette doctrine, on compte le prince Kotohito Kan'in, chef d'état-major de l'Armée impériale japonaise et le Premier ministre Kuniaki Koiso.
Le récit de l'instauration du règne de l'empereur Jinmu et de la lignée impériale japonaise occupe une place importante dans le shintoïsme. Il est étroitement lié à la région du Yamato sur Honshū, l'île principale de l’archipel nippon, où est situé le sanctuaire le plus important du shinto, celui d'Amaterasu (« Amaterasu-sume-okami » (
Selon le Kojiki et le Nihon Shoki, après avoir été banni du ciel, le dieu Susanoo, frère d'Amaterasu, descendit sur terre, sauva une belle jeune fille prisonnière d'un dragon, trouva une épée magique dans l'une des huit têtes du monstre et la donna à sa sœur, Amaterasu, en offrande de paix. Il épousa une jeune fille, construisit un palais près d'Izumo et engendra une dynastie de dieux puissants qui finirent par régner sur la Terre. Le plus grand d’entre eux fut Ōkuninushi, le grand seigneur du pays.
Inquiète de la puissance d’Ōkuninushi, Amaterasu envoya son petit-fils Ninigi dans le monde mortel pour y rétablir sa souveraineté. Ninigi était porteur de trois talismans : le miroir sacré, qui avait été utilisé pour faire sortir Amaterasu de sa grotte ; l’épée magique offerte par Susanoo et un merveilleux joyau de fertilité : un magatama, que Susanoo avait utilisé pour engendrer sa descendance dans la querelle avec sa sœur. Ces trois objets devinrent les insignes impériaux et la représentation concrète de l'autorité divine de l'empereur.
Selon la tradition, Ninigi atterrit sur le sommet du Takachiho (
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Amaterasu sortant de sa grotte, partie d'une œuvre d'Utagawa Kunisada, 1856.
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Jinmu, fondateur légendaire du Japon (par Tsukioka Yoshitoshi).Jinmu, fondateur légendaire du Japon (par Tsukioka Yoshitoshi).
Le Kokka shinto dura jusqu’en 1945, lorsque Douglas MacArthur, le Commandant suprême des forces alliées, exigea la réforme de la Constitution et priva l'empereur de ses pouvoirs exécutifs. Le shinto d’État fut alors démembré, mettant un terme au principe de la religion officielle au Japon. Les kami n’avaient pu fournir le vent divin (kamikaze) pour repousser les envahisseurs étrangers.
De plus, en janvier 1946, l'empereur dut déclarer publiquement dans un édit impérial qu'il n'était pas un akitsumikami (divinité incarnée). La portée de cette déclaration est contestée puisque l'empereur Showa lui-même avait déclaré en décembre 1945 à son chambellan Michio Kinoshita « qu'il est absolument interdit de qualifier de chimérique l'idée que l'empereur est un descendant des dieux »[5]. Plusieurs commentateurs, dont John W. Dower et Herbert P. Bix, s'interrogent aussi sur l'emploi du terme akitsumikami au lieu de celui plus courant d'arahitogami (dieu vivant).
L'empereur actuel (
De nos jours
[modifier | modifier le code]Au lendemain de la guerre, la plupart des Japonais pensaient que la prétention démesurée de l’Empire l'avait mené à sa chute. La convoitise de territoires étrangers aveugla ses chefs qui délaissèrent la mère patrie. Dans l’après-guerre, de nombreuses « nouvelles religions » (
Le shintoïsme a persisté en passant sous silence ses références à la mythologie ou au mandat divin de la famille impériale. Au contraire, les sanctuaires se concentrent sur les gens ordinaires en les aidant à maintenir de bonnes relations avec leurs ancêtres et les kami. La façon de penser shinto constitue toujours une part importante de la mentalité japonaise, bien que le nombre de personnes qui se disent animées d’un sentiment religieux ait fortement décru.
La plupart des Japonais ont une vision neutre de la religion et en pratiquent plusieurs dans leur vie. Ainsi, en 2015, selon l'Agence pour les Affaires culturelles du Ministère de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et des Technologies japonais, on comptabilisait 85 millions de shintoïstes (67 % de la population) et 88 millions de bouddhistes (69 % de la population)[7]. Une même personne peut aller prier au sanctuaire shinto au Nouvel An japonais pour une bonne année et avant les examens d'entrée à l'école pour implorer son succès, puis plus tard avoir un mariage chrétien dans une église[8] plutôt qu'un mariage shinto, et enfin des funérailles dans un temple bouddhiste.
Principes éthiques et croyances
[modifier | modifier le code]Le shintoïsme est une religion animiste. Le concept majeur du shintoïsme est le caractère sacré de la nature. Le profond respect en découlant définit la place de l'homme dans l'univers : être un élément du grand Tout. Ainsi, un cours d'eau, un astre, un personnage charismatique, une simple pierre ou même des notions abstraites comme la fertilité peuvent être considérés comme des divinités.
Métaphysiques et spiritualités
[modifier | modifier le code]Issus de l'Unité cosmique, les flux fondant la vie s'incarnent en une multitude de kami. Le polythéisme qui s'en dégage est infini, dans le sens où chaque parcelle de vie est sacrée. La mythologie shinto dit qu'il existe 8 millions de kami Happyakuman (
L'origine de l'Homme dans ce contexte cosmogonique n'est pas clairement établie. Mais la famille impériale base sa légitimité charismatique (au sens de Max Weber) sur son origine déclarée comme divine (le premier empereur, Jinmu, serait le petit-fils de Ninigi-no-Mikoto, que la déesse Amaterasu a envoyé sur Terre par les kami pour fonder la nation japonaise).
Le respect des ancêtres et les sentiments de communion avec les forces de l'univers et les générations passées sont les bases spirituelles du shinto.
Tsumi, tatari et kegare
[modifier | modifier le code]Innombrables, les kami sont partout, se cachant sous les formes les plus diverses, aux endroits les plus inattendus. Il convient donc de se montrer à leur égard d’une prudence extrême, d’autant que les plus petits sont parfois les plus susceptibles. Leur caractère est ambigu, comme la nature elle-même. Tous, y compris les meilleurs d’entre eux et les plus grands, possèdent un « esprit de violence », arami-tama (
Dans son principe toutefois, le tsumi, comme le tatari qui en est la conséquence quasi automatique, semble devoir être défini d’une manière à la fois plus vague et plus générale. De nombreux exemples, même récents, montrent en effet que l’on peut être frappé par un tatari pour peu que l’on ait empiété, fût-ce inconsciemment, sur le domaine d’un kami ; le tsumi est en somme la transgression de certaines limites, non toujours formellement interdites ni précisées, mais chargées d’un potentiel magique redoutable dû à la simple présence du kami.
L'un des films d'animation d'Hayao Miyazaki : Le Voyage de Chihiro illustre l'importance donnée aux territoires des kami. L’héroïne, Chihiro, pénètre en effet sur le territoire de l'un d'entre eux, elle se voit donc condamnée à rester dans le monde des démons. On pourrait aussi citer nombre d’exemples de récits populaires relatant des kami habitant auprès des ponts et poursuivant les personnes qui ne leur ont pas rendu hommage. L’imprudent pourra alors subir le courroux du kami offensé. Un proverbe encore usité souligne cette relation entre kami et humain — dans le sens, il est vrai, de : « Il ne faut point se mêler de ce qui ne vous regarde pas » — et conserve la trace de cette croyance : « Sawaranu kami ni tatari nashi » (« Il n’est point de tatari du fait d’un kami que l’on ne touche point »).
Purification
[modifier | modifier le code]Les rituels de purification revêtent une importance singulière dans la croyance shinto. Pour échapper aux conséquences d’un tatari imprudemment encouru, il convient de « purifier » son entourage (
Dans certains cas, et notamment quand la souillure est due au contact de la mort, il convient d'observer certaines abstinences (
Textes sacrés
[modifier | modifier le code]Les sources les plus importantes pour le shinto sont le Kojiki et le Nihon shoki. Puis le Kogo Shūi et l'Engishiki sont aussi importants pour les rites du shinto.
Personnages sacrés
[modifier | modifier le code]Bien que le shinto n'ait pas de fondateur connu, un certain nombre d’individus y ont joué un rôle essentiel : Ō no Yasumaro, qui compila le Kojiki, Motoori Norinaga, le grand lettré shintoïste du XVIIIe siècle, Nakayama Miki, fondatrice du tenrikyō, ou encore de nombreux bouddhistes comme Kobo Daishi qui le premier intégra les kami dans les temples comme protecteurs et émanations des boddhisattvas ; une tradition shinto/bouddhiste, le honji suijaku, se développa ainsi très tôt dans le courant tantrique. Les écoles de Kamakura avec Hōnen ou Nichiren développèrent aussi une relation qui leur est particulière avec le shintoïsme. Il faut également citer le personnage de l’empereur qui devint, après 1868, l’incarnation de la nation japonaise et dont on croyait qu’il était un descendant direct de la principale divinité du shintoïsme, Amaterasu, la grande déesse solaire.
Lieux sacrés
[modifier | modifier le code]Les sanctuaires sont à la fois des lieux de prières et de réjouissances où sont encore aujourd'hui pratiqués du théâtre nô, de la danse, de la lutte sumo, du tir à l'arc (kyūdō) et d'autres activités. Autrefois, on organisait aussi des courses de chevaux ou de bateaux.
On pratiquait le bain en commun qui est une forme de rite collectif de communion avec la nature.
Outre ces enceintes sacrées, où les fidèles viennent pratiquer leur culte, la tradition shinto considère également comme sacrés certains éléments du paysage naturel, tel le mont Fuji.
Le shintoïsme se pratique dans des sanctuaires très dépouillés. Le plus souvent les sanctuaires sont peints en rouge et ne contiennent qu'un autel très rudimentaire servant à déposer les offrandes : des fruits, un verre de saké, de l'argent, etc. Le cœur même du sanctuaire renferme la relique ou l'objet où est censé être incarné le kami. Seuls les prêtres peuvent y accéder. Cette relique ou objet peut être n'importe quoi, une pierre précieuse comme une pierre ordinaire, un objet précieux ou une chaussure, un arbre, etc. C'est cet objet ou cette relique que l'on transporte à travers tout le quartier pendant les festivals de quartier, les matsuri.
« Un simple miroir, suspendu dans le sanctuaire, vient constituer l'essentiel du mobilier. La présence de cet objet s'explique aisément… Lorsque, pour prier, vous vous tenez face au sanctuaire, c'est votre propre image que vous voyez se refléter sur la surface dansante et, ainsi, cet acte de foi est comme l'antique injonction delphique : « Connais-toi toi-même », en grec : « gnôthi seauton ». »
— Extrait de Bushidō, l'âme du Japon d'Inazō Nitobe - 1900 - p. 22 - (ISBN 978-2-84617-011-6)
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La présence d'un miroir peut aussi être mise sur le compte des insignes impériaux : selon la tradition, Amaterasu, ancêtre divin de la famille impériale, a transmis à ses descendants trois objets garants de la légitimité du pouvoir : l'épée, le joyau et le miroir.
Le sanctuaire de Yasukuni est l'un des lieux de culte shinto les plus célèbres à l'étranger, notamment parce que des criminels de guerre condamnés par le Tribunal de Tokyo y sont honorés. Les visites répétées à ce sanctuaire du Premier ministre Jun'ichirō Koizumi ont suscité l'indignation de nombreux pays d'Extrême-Orient.
Rites et fêtes
[modifier | modifier le code]Mariage
[modifier | modifier le code]Mort et vie dans l'au-delà
[modifier | modifier le code]Lexique shintoïste
[modifier | modifier le code]Aramitama (
Chōzuya (
Ema (
Gohei (
Guji (
Haiden (
Hatsumōde (
Hokora (
Honden (
Inori (
Jinja (
Kagura (
Kami (
Kamizumo (
Kannushi (
Koma-inu (
Magatama (
Matsuri (
Miko (
Mikoshi (
O-bake (お
O-harai (お
O-mikuji (お
O-mamori (お
Sakaki (
Shimenawa (
Sodai (
Taisai (
Tengu (
Torii (
Toso (
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Alexandre Messager et Philippe Godard, Le Japon pour les nuls, Paris, Editions First, , 360 p. (ISBN 978-2-7540-6923-6), Chapitre 8, Spiritualités et religions.
- Helen Hardacre, 2017 : 4e de couverture (traduction).
- Helen Hardacre, 2017, p. 18.
- Helen Hardacre, 2017, p. 19.
- (en) Peter Wetzler, Hirohito and War, , p. 3.
- (en) The Asahi Shimbun, Asia and Japan watch, « Naruhito informs sun goddess that all ceremonies now completed », sur www.asahi.com, (consulté le ).
- (en) « Religious Organizations, Clergymen and Adherents in Japan », sur Bureau des statistiques du Ministère japonais des Affaires intérieures et des Communications, Agence pour les Affaires culturelles du Ministère de l'éducation, la culture, des sports, des sciences et des technologies (consulté le ).
- un mariage chrétien, surtout catholique, nécessite que les deux époux soient baptisés et préparés à ce sacrement, ce qui exige un réel investissement et du temps ; sinon, il s'agit d'une bénédiction et non d'un mariage. « Au Japon, on fait appel à de faux prêtres pour célébrer des mariages! », sur la Croix, la Croix, (consulté le ). Il peut aussi s'agir de cérémonies "factices" : « L’étonnant succès du mariage chrétien au Japon », sur Gentside, Gentside, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Kojiki : chronique des faits anciens (trad. du japonais par Pierre Vinclair, ill. (calligraphies) Yukako Matsui), Amiens, le corridor bleu, , 234 p. (ISBN 978-2-914033-32-9).
- Kojiki (trad. Masumi et Maryse Shibata), Maisonneuve et Larose, (1re éd. 1969). (épuisé).
- Charles Baladier (dir.) et François Macé, Le Grand Atlas des religions, Encyclopædia Universalis, , « Le shintô ».
- (en) John Breen et Mark Teeuwen, A New History of Shinto, Malden et Oxford, Blackwell Publishing, .
- (it) Marco Milone, Lo scintoismo, Guida editori, 2021, 1 000 p. (ISBN 978-8868667603).
- (en) Helen Hardacre, Shinto : A History, New York (N.Y.), OUP USA, , 720 p. (ISBN 978-0-19-062171-1 et 0-19-062171-0, lire en ligne).
- Miyata Noboru (traducteur: Jean Michel Butel), « Divinité à la mode et Shinto folklorique », Ebisu - Études Japonaises, no 23, , p. 21-44 (lire en ligne, consulté le ).
- Fabienne Duteil Ogata, « Une journée ordinaire dans un sanctuaire shintô de Tôkyô », Ateliers, no 30, , p. 225-250 (lire en ligne).
- Motohisa Yamakage, Shinto. Sagesse et pratique, Éditions Sully, coll. « Le Prunier », , 224 p. (ISBN 978-2-35432-070-6 (édité erroné)).
- Edouard L'hérisson, Le shintô, Paris, Eyrolles,
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Architecture shinto
- Religion au Japon
- Bouddhisme au Japon
- Shugendō
- Polythéisme
- Animisme
- Chamanisme coréen
- Liste de divinités japonaises
Liens externes
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- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (en) Encyclopedia of Shinto de l'Université Kokugakuin
- Sur le premier sanctuaire shintoïste en France à Villeneuve-les-Genêts :
- « Article de journal »
- « Page officielle » sur le site du Komyo-In, temple Shingon
- Bouddhisme et shintoisme
- Zen et Shintô, document vidéo de la Radio télévision suisse, daté de 1963.