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Gazette des Armes n°457 octobre 2013 - Page 32 - 33 - Gazette des Armes n°457 octobre 2013 - Gazette des Armes - armes et défense - autres - Loisirs - 1001mags - Magazines en PDF à 1 € et GRATUITS !
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Gazette des Armes n°457 octobre 2013
Gazette des Armes n°457 octobre 2013
  • Prix facial : 8,80 €

  • Parution : n°457 de octobre 2013

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Régi'Arm

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 84

  • Taille du fichier PDF : 139 Mo

  • Dans ce numéro : les fusils automatiques modèles 1917 et 1918.

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

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La carabine tchécoslovaque VZ 24 Texte et photos : Luc Guillou Carabine VZ 24 et sa baïonnette vues du côté droit. Premier type de marquage de chambre rencontré sur les Mauser tchécoslovaques du type 1898/22. Embouchoir bien identifiable d’un VZ 24. 32 Gazette des armes n°457 En 1919 et 1920, la défaite des empires centraux est sanctionnée par trois traités de paix : ceux de Versailles (avec l’Allemagne), de Saint Germain en Laye et de Trianon (avec l’Empire Austro-hongrois et celui de Sèvres (avec l’Empire Ottoman), qui règlent les conditions d’un nouvel ordre mondial. Le traité de Saint Germain en Laye, démembre l’Empire Austro-hongrois en créant de nouvelles nations : Hongrie, Tchécoslovaquie, Pologne, Yougoslavie et Autriche. Ces créations, fondées sur le principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, illustrent mieux que tout autre exemple la maxime qui veut que « l’enfer soit pavé de bonnes intentions ». Les vainqueurs estiment en effet que le principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes n’a pas à s’appliquer aux nations vaincues. Les traités de paix vont donc inclure contre leur gré de nombreuses minorités allemandes dans des ensembles nationaux étrangers qui n’auront de cesse de les brimer au nom de l’assimilation. La république des Tchèques et des Slovaques Annexant les minorités allemandes de la région des Sudètes à la Tchécoslovaquie, les Allemands de Silésie et de Dantzig à la Pologne et refusant à l’Autriche, réduite à sa seule population germanique, son rattachement à l’Allemagne, les traités de 1919 engendrent donc des tensions qui portent en elles les germes de la Seconde Guerre Mondiale. Après qu’ait été créée, en octobre 1918, la République des Tchèques et des Slovaques (Tchécoslovaquie), le premier soin de la nouvelle république est de mettre sur pied une armée nationale susceptible de garantir son indépendance. La jeune armée tchécoslovaque se trouve tout d’abord équipée de fusils Mannlicher héritage de l’Empire Austro-hongrois, de fusils Lebel et Berthier fournis par la France au titre de l’aide militaire et de quelques Mauser abandonnés sur place au cours des mouvements des troupes allemandes. Cet armement hétéroclite usé demande à être remplacer au plus vite par un équipement homogène et moderne. Comme la plupart des nouvelles nations formées en Europe centrale après la Première Guerre Mondiale, la Tchécoslovaquie choisit de s’équiper de ce qui est considéré comme l’une des meilleures armes d’épaule du moment : le fusil Mauser modèle 1898, en choisissant une arme chambrée pour la cartouche allemande M.98 de 7,92x57 mm. Ce choix est conforté par la possibilité de récupérer au titre des dommages de guerre ou en les rachetant à bas prix aux manufactures allemandes en plein démantèlement, des machines outils et des stocks de pièces détachées de fusils Mauser. En outre nombre d’ouvriers, de techniciens et d’ingénieurs allemands, réduits à la misère par la fermeture des établissements d’armement qui les employaient jusqu’alors choisissent d’émigrer en Tchécoslovaquie où leur savoir faire est demandé. La Tchécoslovaquie possède elle aussi une riche tradition industrielle et le matériel ferroviaire ainsi que les pièces d’artillerie fabriquées par la firme Skoda étaient déjà réputées au début du XX e siècle pour leur grande qualité. En mars 1919 le gouvernement tchécoslovaque décide de créer en Bohême, dans la ville de de Brno une manufacture d’armes d’état appelée « Ceskoslovenske zavody na vyrobu zbrani » (Manufacture tchécoslovaque pour la fabrication des armes de Brno).
Battant de bretelle large et le double battant de bretelle fixé au bracelet de grenadière. Cet établissement entame ses activités en assurant tout d’abord la remise en état de fusils et carabines Mannlicher modèle1895. A partir de 1921, grâce aux pièces détachées de Mauser, aux outils de vérification et aux machines provenant de l’arsenal royal de Spandau et de la Manufacture d’Armes Mauser d’Oberndorf, Brno met en fabrication une copie conforme du Gewehr 98 allemand, dont 42.000 exemplaires seront fabriqués. Après un bref temps de service dans l’armée tchécoslovaque, ces armes seront remplacées par des modèles plus modernes et revendues à la Turquie. Leurs chambres sont marquées « Cs.st Zbrojovka Brno » (manufacture d’état tchécoslovaque de Brno). Très rapidement, la manufacture de Brno abandonne la hausse Lange (hausse « escargot » du Gewehr 98 et met en fabrication le fusil qui conserve la ligne générale du Gewehr 98 mais est doté d’un garde-main long s’étendant du tonnerre au bracelet de grenadière et enserrant une hausse à planchette : le « modèle 98/22 ». Une partie de ces fusils sera également vendue à la Turquie. Ces derniers sont généralement dotés de hausses marquées en chiffres arabes, la Turquie n’ayant adopté l’écriture latine et les chiffres latins qu’en 1928. La carabine VZ 24 de l’armée tchécoslovaque L’armée tchécoslovaque se rallie au concept de la « carabine universelle » alors en vogue en Allemagne et dans plusieurs autres pays, dont le principe est de cesser de produire, comme par le passé divers modèles spécifiques à chaque arme (cavalerie, génie, infanterie etc.) pour doter l’ensemble des troupes du pays d’une carabine de modèle unique, dont les caractéristiques satisferont toutes les composantes de l’armée. Elle commande à Brno plusieurs centaines de carabines constituant une version raccourcie du fusil modèle 98/22, afin de valider par une série d’essais en corps de troupe le concept de « carabine universelle ». L’arme ainsi créée est initialement appelée VZ 23. Il s’agit d’une carabine à mécanisme Mauser 1898, mesurant 110 cm de longueur (dont 60 cm pour le canon), pesant 4, 2 kg, dotée d’un levier de culasse droit et d’un garde-main enveloppant un hausse à planchette graduée jusqu’à 2000 mètres par échelle de 100 mètres. La bretelle peut au choix être fixée latéralement ou sous l’arme afin d’adapter l’arme aussi bien au mode de transport de l’infanterie qu’à ceux de la cavalerie et des autres armes. Cette version est marquée sur la chambre de la mention « Cs. Zavody Na Vyrobu Zbrani », disposée en arc de cercle sur deux lignes surmontant la mention « Brno » (que l’on peut approximativement traduire par manufacture tchécoslovaque pour la fabrication d’armes de Brno). La carabine VZ 23, ayant donné toute satisfaction pendant les essais, fut officiellement adoptée en 1924 sous l’appellation de VZ 24 (les initiales VZ sont celles de « Vzor », qui signifie « modèle »). Dès lors, le VZ 24 (modèle 1924) devint l’arme standard de l’ensemble de l’armée tchécoslovaque. Les premiers VZ 24 produits sont marqués sur la chambre sur trois lignes de la mention Ceskolovenska Zbrojovka A.S. Brno (manufacture d’armes de Brno, société à responsabilités limitées). Les suivants portent simplement un motif représentant un grand lion debout, tourné vers la gauche. Il s’agit du Lion de Bohème, qui représente la composante tchèque du pays. Au centre de la poitrine du lion, un petit blason comportant une double croix symbolise l’élément slovaque de la nation. Le boîtier de l’arme porte du côté gauche soit le marquage : Ceskoslovenska Zbrojovka, A.A., Brno VZ 24, qui sera plus tard simplement remplacé par VZ 24. Du côté gauche de la chambre, on trouve les poinçons militaires L’avant des hausses tchécoslovaques comporte une encoche destinée à faciliter leur démontage lorsqu’on les force vers l’avant à l’aide d’une lame de tournevis. A la différence de celle de la K.98k, la crosse du VZ 24 ne comporte pas d’œillet pour le démontage du percuteur mais une rondelle pouvant recevoir un marquage d’unité (rarement présent). En haut, la hausse d’une carabine K98k dont le curseur ne comporte qu’un seul poussoir du côté gauche. En bas celle d’un VZ 24 dont le curseur comporte un poussoir de part et d’autre. La Gazette des armes n°457 33



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