Go-Sai
Go-Sai Tennō | |
![]() L'empereur Go-Sai. | |
Titre | |
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111e empereur du Japon | |
– (8 ans et 2 mois) |
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Prédécesseur | Go-Kōmyō |
Successeur | Reigen |
Biographie | |
Dynastie | Lignée Yamato |
Nom de naissance | Nagahito |
Date de naissance | |
Date de décès | (à 47 ans) |
Père | Go-Mizunoo |
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Empereurs du Japon | |
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Go-Sai (
Les années du règne de Go-Sai couvre la période allant de 1655 jusqu'en 1663[1].
Ce souverain du XVIIe siècle est appelé d'après l'empereur Junna du IXe siècle et go- (
Généalogie[modifier | modifier le code]
Avant l'ascension de Go-Sai au trône du chrysanthème, don nom personnel (imina) est Nagahito (
Huitième fils de l'empereur Go-Mizunoo, il est élevé comme s'il était le fils de Tōfuku-mon'in[3]. L'ancienne impératrice Meishō est sa sœur ainée d'une mère différente et l'ancien empereur Go-Kōmyō est son frère ainé d'une mère différente.
La famille impériale de l'empereur Go-Sai vit avec lui dans le dairi du palais de Heian. Cette famille compte au moins 11 fils et 17 filles dont aucun n'accède au trône[4]
- Dame de cour : Princesse Akiko (
明子 女王 ) – première fille du prince impérial Takamatsu-no-miya Yoshihito (高松宮 好 仁 親王 )- Fille ainée : Princesse impériale Tomoko (
誠子 内親王 ) - Fils ainé : Prince impérial Hachijō-no-miya Osahito (
八 条 宮長 仁 親王 ) – quatrième Hachijō-no-miya
- Fille ainée : Princesse impériale Tomoko (
- Dame d'honneur : Seikanji Tomoko (
清閑寺 共子 )- Deuxième fils : Prince impérial Arisugawa-no-miya Yukihito (
有栖川 宮 幸仁 親王 ) – troisième Arisugawa-no-miya - Deuxième fille : Ni-no-miya (
女 二宮 ) - Troisième fille : Princesse Sōei (
宗 栄 女王 ) - Quatrième fille : Princesse Sonsyū (
尊 秀 女王 ) - Quatrième fils : Prince Yoshinobu (
義 延 法親王 ) (prêtre bouddhiste) - Sixième fille : Enkōin-no-miya (
円光 院 宮 ) - Cinquième fils : Prince Tenshin (
天真 法親王 ) (prêtre bouddhiste) - Septième fille : Kaya-no-miya (
賀陽 宮 ) - Dixième fille : Princesse impériale Mashiko (
益子 内親王 ) - Onzième fille : Princesse Rihō (
理 豊 女王 ) - Treizième fille : Princesse Zuikō (
瑞光 女王 )
- Deuxième fils : Prince impérial Arisugawa-no-miya Yukihito (
- Consort : Fille de Iwakura ?? (
岩倉 具 起 )- Troisième fils : Prince ?? (
永 悟 法親王 ) (prêtre bouddhiste)
- Troisième fils : Prince ?? (
- Consort : Fille de Tominokōji Yorinao (
富小路 頼 直 )- Cinquième fille : Tsune-no-miya (
常宮 )
- Cinquième fille : Tsune-no-miya (
- Consort : Umenokōji Sadako (
梅 小路 定子 )- Huitième fille : Kaku-no-miya (
香 久宮 ) - Neuvième fille : Princesse Syō'an (
聖 安 女王 ) - Sixième fils : Prince Gōben (
公 弁 法親王 ) (prêtre bouddhiste) - Septième fils : Prince impérial Dōyū (
道祐 法親王 ) - Huitième fils : Prince impérial Hachijō-no-miya Naohito (八条宮尚仁親王) – cinquième Hachijō-no-miya
- Onzième fille : Princess Rihō (
理 豊 女王 ) - Douzième fille : Mitsu-no-miya (
満 宮 ) - Quatorzième fille : Princesse Sonkō (
尊 杲女王 ) - Quinzième fille : Princesse Sonsyō (
尊 勝 女王 ) - Onzième fils : Prince Ryō'ou (
良 応 法親王 ) (prêtre bouddhiste)
- Huitième fille : Kaku-no-miya (
- Consort : Fille de Takatsuji Toyonaga
- Neuvième fils : ?? (
道 尊 法親王 ) (prêtre bouddhiste)
- Neuvième fils : ?? (
- Consort : Fille de Matsuki ?? (
松木 宗 条 )- Dixième fils
- Consort : Inconnue
- Seizième fille : ?? (
涼 月 院 )
- Seizième fille : ?? (
Événements de la vie de Go-Sai[modifier | modifier le code]
Nagahito-shinnō devient empereur lorsque son frère, lui-même empereur, décède. Cette mort laisse le trône vacant et la succession (senso) est reçue par le nouveau monarque. Peu de temps après, l'empereur Go-Sai est considéré comme ayant accédé au trône (sokui)[5]. Un acte distinct de senso n'est pas reconnu avant l'empereur Tenji et tous les souverains, sauf Jitō, Yōzei, Go-Toba et Fushimi ont leur senso et sokui la même année jusqu'au règne de l'empereur Go-Murakami[6]. Les événements durant sa vie mettent en lumière son règne. Les années du règne de Go-Kōmyō correspondent à une période où Tokugawa Iemitsu et Tokugawa Ietsuna sont les dirigeants au sommet du shogunat Tokugawa.
Go-Sai épouse la fille du premier Takamatsu-no-miya Yoshihito (
- : Naissance d'un prince impérial qui deviendra connu sous le nom posthume Go-Sai-tennō[7].
- : Le décès de Go-Kōmyō entraîne la transmission de la succession (senso) à son frère et lorsque la succession (senso) est reçue, le règne de l'empereur Go-Sai est considéré avoir commencé[7].
- 1655 (ère Meireki 1) : Le nouvel ambassadeur de Corée arrive au Japon[1].
- 2– (Meireki 3, 18–19e jours du 1er mois) : Grand incendie de Meireki : La ville d'Edo est dévastée par un violent incendie[3].
- 1659 (Manji 5) : À Edo commence la construction du pont de Ryōgoku (ryogokubashi)[1].
- 1661 (Manji 6) : Le palais impérial de Kyoto est ravagé par le feu et le Gekū à Yamada sérieusement endommagé par un incendie[3].
- (Kanbun 2, 1er jour du 2e mois) : Un violent séisme à Kyoto détruit la tombe du taiko Toyotomi Hideyoshi[1].
- 1662 (Kanbun 2) : L'empereur Go-sai ordonne à Tosa Hiromichi
土佐 広通 (1561–1633), un disciple de l'école Tosa, d'adopter le nom Sumiyoshi (probablement en référence au peintre du XIIIe siècle, Sumiyoshi Keinin住吉 慶 忍 ), lorsque celui-ci est nommé peintre officiel pour le Sumiyoshi Taisha住吉 大社 )[8]. - (Kanbun 3, 26e jour du 1er mois) : L'empereur Go-Sai abdique[7] ce qui signifie que le prince Satohito reçoit la succession (senso). Peu après, l'empereur Reigen accède formellement au trône (sokui)[9].
Après avoir abdiqué, Go-sai s'adonne à l'étude et laisse de nombreux ouvrages, dont « Collection de l'eau et du soleil » (Suinichishū,
Durant son règne, en raison des grands incendie au Ise-jingū, au château d'Osaka et au palais impérial, entre autres le grand incendie de Meireki, des séismes dans la région et à cause d'inondations répétées, beaucoup de personnes blâment l'empereur, au prétexte qu'il manque de vertu morale.
- (ère Jōkyō 2, 22e jour du 2e mois) : Décès de l'ancien empereur Go-Sai[7] et une grande comète est observée traversant le ciel nocturne[10].
L'empereur Go-Sai est vénéré au mausolée impérial Tsuki no wa no misasagi au Sennyū-ji situé dans l'arrondissement Higashiyama-ku à Kyoto. Y sont également vénérés ses prédécesseurs impériaux immédiats, l'empereur Go-Mizunoo, l'impératrice Meishō et Go-Kōmyō. Les successeurs impériaux immédiats de Go-Sai y sont pareillement vénérés dont Reigen, Higashiyama, Nakamikado, Sakuramachi, Momozono, l'impératrice Go-Sakuramachi et Go-Momozono[11].
Au sanctuaire Kitano est inscrit tenmangu calligraphié de la main de l'empereur Go-Sai sur une tablette au-dessus de l'entrée Chu-mon[12].
Kugyō[modifier | modifier le code]
Kugyō (
En général, ce groupe d'élite ne comprend que trois ou quatre hommes à la fois. Ce sont des courtisans héréditaires dont l'expérience et la formation les amènent à l'apogée de la carrière de toute une vie. Pendant le règne de Go-Momozono, ce sommet des daijō-kan comprend : :
Ères du règne de Go-Sai[modifier | modifier le code]
Les années du règne de Go-Sai sont identifiées par plus d'un nom d'ère ou nengō[1].
- Jōō (1652–1655)
- Ère Meireki (1655–1658)
- Manji (1658–1661)
- Kanbun (1661–1673)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Emperor Go-Sai » (voir la liste des auteurs).
- Titsingh, Isaac. (1834). Annales des empereurs du Japon, p. 413.
- Ponsonby-Fane, p. 9.
- Ponsonby-Fane, Richard. (1959). The Imperial House of Japan, p. 116.
- Ponsonby-Fane, p. 116.
- Titsingh, p. 413.
- Voir Varley, H. Paul. (1980).Jinnō Shōtōki, p. 44.
- Meyer, Eva-Maria. (1999). Japans Kaiserhof in der Edo-Zeit, p. 186.
- "Sumiyoshi" in Japanese Architecture and Art Net Users System (JAANUS} Internet article (en anglais)
- Titsingh, p. 414.
- Titsingh, p. 415.
- Ponsonby-Fane, p. 423.
- Martin, John. (2002). Kyoto: A Cultural Guide to Japan's Ancient Imperial City, pp. 287–288.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Martin, John H. and Phyllis G. Martin. (2002). Kyoto: A Cultural Guide to Japan's Ancient Imperial City. Tokyo:Tuttle Publishing. (ISBN 0-8048-1955-6 et 978-0-8048-1955-8); OCLC 243831939
- Meyer, Eva-Maria. (1999). Japans Kaiserhof in der Edo-Zeit: unter besonderer Berücksichtigung der Jahre 1846 bis 1867. Münster: LIT Verlag. (ISBN 3-8258-3939-7 et 978-3-8258-3939-0); OCLC 42041594
- Ponsonby-Fane, Richard Arthur Brabazon. (1959). The Imperial House of Japan. Kyoto: Ponsonby Memorial Society. OCLC 194887
- Titsingh, Isaac. (1834). Nihon Odai Ichiran; ou, Annales des empereurs du Japon. Paris: Royal Asiatic Society, Oriental Translation Fund of Great Britain and Ireland. OCLC 5850691
- Varley, H. Paul. (1980). Jinnō Shōtōki: A Chronicle of Gods and Sovereigns. New York: Columbia University Press. (ISBN 0-231-04940-4 et 978-0-231-04940-5); OCLC 59145842
- Ponsonby-Fane, Richard Arthur Brabazon. (1959). The Imperial House of Japan. Kyoto : Ponsonby Memorial Society. OCLC 194887.