Go-Referencement.org : Référencement, marketing de recherche et Web 2.0

Introduction à Google Website Optimizer
Google Website Optimizer est un outil assez simple à utiliser de Google qui permet d’effectuer des tests visant à optimiser le taux de conversion d’un site web ou d’une partie d’un site web. Principalement, il permet de tester différentes pages une contre les autres ou encore de faire un test multi-variable. Un test multi-variable permet de comparer différents éléments d’une page précise (par exemple différents textes en header, différents logos ainsi que différents call-to-action sur la même page ainsi que leur interaction entre eux (texte C + logo A + call-to-action D = taux de conversion supérieur à toutes les autres combinaisons)). C’est le genre d’informations que l’on recherche lors d’un test multi-variable. Veuillez notez que plus le test comprends de variables, plus la quantité de trafic nécessaire pour avoir des résultats concluant sera importante donc plus le temps passé avant d’avoir des résultats sera important.

Installation et mise-en-œuvre d’un test A/B ou multi-variable en quelques minutes
La première étape pour réaliser un test avec GWO est qu’il vous faut un compte Google. Une adresse Gmail par exemple fera l’affaire. Ensuite il suffit d’aller au http://www.google.com/websiteoptimizer/, entrer vos informations d’identification et voila vous êtes prêt à commencer.

Vous aurez alors le choix entre deux options, A/B Experiment et Multivariate Experiment. Commençons par un test A/B (Note importante, ce que GWO appelle un test A/B n’en est pas vraiment un, un test A/B selon Google est une comparaison entre 2 pages alors qu’un vrai test A/B est une comparaison entre 2 variables d’une même section).

Donc on va choisir Multivariate Experiment pour commencer. Il faut d’abord donner un nom à votre test, par exemple Test de formulaire de contact. Ensuite il suffit d’entrer votre page de test, par exemple http://www.monsupersiteweb.com/contact.html et finalement entrer votre page de conversion, par exemple pour un formulaire la page de remerciement qui apparait une fois le formulaire rempli et envoyé http://www.monsupersiteweb.com/merci.html .

Une fois que cela va être fait, GWO va générer 3 codes JavaScript à installer dans différente partie de votre site web. Le premier code est le code de contrôle qui doit être installé entre les balises de votre page de test. Le deuxième code est le code de tracking qui lui doit être installé tout juste au dessus de la balise de votre page de test. Le troisième code est celui de suivi de conversion et doit être installé au dessus de la balise de la page de conversion.

GWO vous demande aussi de sélectionner la section du site que vous désirez tester. Il suffit d’ajouter le code

Au début de la section et le code

À la fin du code de la section concernée. Bien sûr, veuillez changer le « Insert your section name here » pour un nom que vous pourrez facilement identifier.

Valider le tout et si tout va pour le mieux, vous serez amenez à créer les différentes variations de votre section. Sinon, Google vous informera des erreurs possibles.

Donnez un nom à chaque variation que vous voulez tester et arranger le code source à votre goût. Une fois que les différentes versions de votre section à tester, vous pouvez choisir le pourcentage de votre trafic que vous utiliserez pour faire votre test. Normalement vous devriez utiliser 100% de votre trafic sauf si vous tester sur un site à très fort trafic.

Voila, votre test est prêt à être lancé et vous pourrez voir dans quelques heures/jours/mois dépendamment du nombre de variables testé et du trafic de votre site si une augmentation importante de votre taux de conversion est possible.

Nous nous préparons à une semaine chargée lorsque la semaine prochaine Guillaume sera à Las Vegas afin de présenter deux sessions (Social Media: The Big Sexy Buzz et How To Move Your Website Without Chaos) et qu’au même moment je serai conférencier à Webcom à Montréal et présenterais sur le sujet de l’optimisation sociale et les moyens de mesurer l’efficacité des techniques de SMO. Nous partagerons bien sûr avec vous nos présentations lorsqu’elles seront complétées. Félicitations aussi à Guillaume qui est à notre connaissance dans les premiers canadiens présentant à Pubcon que plusieurs considèrent comme l’incontournable événement international de marketing interactif.

Votre parfaite conférence

Lorsque nous nous rendons à un événement, que ce soit à titre de conférencier ou de participant, nous avons certainement chacun différentes attentes face à ce qui nous est présenté. Dans le but d’obtenir des commentaires constructifs et d’améliorer la qualité de leur événement, les organisateurs de Webcom ont décidé cette année d’inviter leurs participants à partager leur conception d’un événement Web idéal. Dans cet optique, nous vous invitons donc à laisser vos idées, suggestions et questions dans les commentaires de ce billet. En guise d’appréciation à votre future collaboration, l’équipe de Webcom offrira gratuitement 2 billets individuels (valeur d’environ 500$) aux gens ayant pris le temps de laisser quelques lignes décrivant votre parfaite conférence. Les gagnants seront déterminés et jugés de par leur originalité et qualité des commentaires. Les heureux élus seront contacté via courriel d’ici vendredi 16h. Alors, à vos claviers… Partez !

Ce billet a été rédigé par Julie Babin, Directrice Artisitque chez NVI

Ce 21 octobre dernier, j’assistais à la Journée grafika sur le design Web et numérique, événement présenté dans le cadre des conférences Infopresse. Pour l’occasion, les organisateurs avaient invité de grosses pointures d’agences québécoises (Toxa, Bleu Blanc Rouge) mais aussi ESKI, une entreprise québécoise rendant interactif des objets et des environnements. Nous avons également eu droit à la présence de Bryan Houlette, D.C. de Goodby, une agence créative de plus de 500 employés, basée à San Francisco.

Dominique Trudeau (D.C., Bleu Blanc Rouge), qui a eu la chance d’être jury à Cannes, a cassé la glace en nous parlant notamment des coups de cœur du jury mais surtout de ce qu’une création nécessite afin qu’elle devienne un véhicule publicitaire efficace. M Trudeau note que bien que plusieurs pièces seraient apparemment de grandes idées, c’est souvent dans l’exécution approximative, la rédaction négligée ou encore dans le mauvais choix du média que le concept perd des plumes.

Parmi ses coups de cœur, un incontournable à voir absolument si ce n’est déjà fait: HBO Voyeur ainsi que le site de commerce électronique Uniglo qui réussit à faire vivre toute une expérience à l’usager.

La première heure de la journée fut bien vite passée car la présentation était forte intéressante. L’expérience de Dominique Trudeau nous a ainsi permis d’accéder à de précieux conseils, il a notamment insisté sur l’importance de « créer l’exception » en cherchant constamment une nouvelle façon d’aborder notre sujet en création.

Ensuite, Nicolas St-Cyr (D.C. associé, Toxa) est venu prendre place à l’avant pour nous parler de stratégie et de campagnes intégrées. Fort de son expérience chez Sidlee et Toxa, Nicolas a travaillé sur plusieurs réalisations qui ont marqué le Web ces dernières années. Suite à une présentation de son parcours professionnel et d’une lecture complète de son CV, il nous a fait faire un véritable tour guidé du site Montréal en 12 lieux, certes une création exceptionnelle à plusieurs niveaux, mais que nous avons tous déjà vu et revu. J’aurais aimé qu’il nous montre le making of de ce projet, et qu’il nous parle davantage des problèmes rencontrés, des enjeux, de l’équipe de tournage, de la démarche créative, etc. S’en suivit alors une présentation exhaustive du portfolio de l’agence et le tout s’est finalement achevé par un pitch de vente à leur profit. J’admire le talent et le travail de M. St-Cyr, mais dois admettre que je suis restée sur ma faim lors de sa présentation.

Heureusement, la meilleure conférence de la journée nous attendait au retour grâce à Vincent Leclerc (D.C., Eski), qui nous a montré une foule d’objets et environnements interactifs bien que plus ou moins accessibles au public. Nous avons assisté à la démonstration Web d’un malaxeur activé par la force d’un cri humain, d’un animal Lego « intelligent » (qui apprend à bouger par la mémoire, selon ce qu’on lui fait faire), d’une table interactive qui permet de faire de la musique en combinant des lumières et en les faisant réagir entre elles, de l’éclairage intelligent, et j’en passe. Les recherches et découvertes dans ce domaine m’ont bien fait réfléchir sur l’avenir de l’interactivité, et j’ai hâte de voir cette technologie appliquée concrètement dans notre quotidien.

Après le lunch nous attendait le conférencier international invité pour l’occasion, Bryan Houlette (D.A., Goodby). Il a travaillé sur de gros comptes internationaux et nous a présenté plusieurs créations absolument exceptionnelles, plus particulièrement quelques pièces tirées de la campagne White Gold pour Got Milk?. M. Houlette nous a parlé de la stratégie derrière la création, de la démarche créative pour toucher le public cible ainsi que du buzz qu’a suscité la campagne auprès des ados.

En somme, cette journée m’a permis de voir les créatifs derrière certaines réalisations qui m’ont marquées en 2008. Décidément, il y a de bonnes idées et des ressources créatives exceptionnelles au Québec, et ce tout à fait de calibre avec ce que le conférencier américain nous a présenté.

Nous sommes toujours en période électorale au Canada et force est de constater le rôle prépondérant que prend le Web dans l’actualité politique. De l’oiseau vrituel déféquant sur l’épaule du chef de l’opposition à la viralisation du clip dénonçant les coupures dans le secteur de la culture, les activités en ligne des partis en campagne semblent faire réagir davantage que leur campagne sur le terrain.

Il y a une dizaine de jours, Francis publiait sur ce même blog une analyse du référencement des sites des partis politiques fédéraux. Nous répétons aujourd’hui l’exercice, cette fois-ci en examinant le design et l’ergonomie des sites des principaux partis. De fait, Julie Babin, directrice artistique chez NVI, révèle aujourd’hui une liste de leçons à tirer du mauvais design des sites de partis politiques canadiens.

1- Personnaliser votre interface
La première impression que les visiteurs ont d’un site est davantage établit par le design du site (look and feel) que par les contenus du site. Par conséquent, l’utilisation des templates peut convenir aux sites personnels ou amateurs, mais dans le cas d’un site commercial ou profesionnel, il convient d’abord de personnaliser l’interface afin d’apporter un maximum de crédibilité au site. En effet, un site non personnalisé aura souvent l’air davantage d’une application ou pire encore, d’un texte mise en page dans un logiciel de traitement de texte.

Le site du parti conservateur est un bel exemple d’un site qui semble être directement recyclé du sous-sol d’un des amis du parti. Pour un parti qui aspire à diriger le pays pour les années à venir, nous sommes en droit d’espérer davantage que ce look ‘made in 2001 | designed with Corel Draw’. On suggère alors aux Conservateurs d’améliorer leur branding et de proposer un graphisme à l’image des valeurs qu’ils souhaitent véhiculer.

2- Faire une utilisation judicieuse du Flash
Que ce soit pour ajouter du dynamisme à votre site ou pour mettre en évidence certains éléments de votre design, les animations Flash doivent être utilisées de manière judicieuse. Avant de choisir d’intégrer une animation Flash à votre site, il convient de s’interroger sur la réelle valeur ajoutée qu’apportera ce nouvel élément. Le site des Libéraux illustre à merveille ce propos.

Dès notre arrivée sur le site des Libéraux, on nous accueille avec une animation Flash accaparant la majeure partie du design sans toutefois apporter quoique ce soit à l’expérience utilisateur. Il est aussi très curieux de constater que lorsque notre souris survole la zone en Flash, contrairement à la logique (au lieu de prendre de l’expension) l’image ici se retrécit. Ensuite, lorsque nous cliquons sur l’animation, nous aimerions avoir une vague idée d’où nous allons atterir, ce qui n’est vraisemblablement pas le cas ici. Définitivement, on aurait aimé plus de clarté de la part des Libéraux.

3- Rendre les zones cliquables facilement identifiables
Plusieurs raisons justifient la maximisation et la bonne identification de la taille de la zone cliquable des liens. D’une part, chaque visiteur appréciera qu’on lui démontre clairement quels sont les éléments lui permettant de naviguer dans le site. D’autre part, les boutons servent également à améliorer l’accessibilité aux personnes ayant des troubles moteurs. Dans cet ordre d’idées, les concepteurs du site libéral auraient avantage à prévilégier des boutons plus clairement identifiables pour leur barre de navigation horizontale. En somme, lors de la conception d’un site, il faut garder en tête que la navigation a un avantage certain à être facile et évidente plutôt qu’être approximative et instinctive.

4- Optimiser votre contenu dans l’espace
Un contenu bien structuré permettra de sauver de l’espace tout en améliorant la présentation visuelle. Dans l’exemple ci-bas du site conservateur, le contenu semble flotter sur une page blanche. Le visiteur perspicace se demandera si l’image ‘leadership’ est une bannière ou plutôt le titre de la page? Les zones de texte dépassant plus de 700/800 pixels sont quant à elles difficiles à lire et devraient idéalement être limitées à 500/600 pixels. On se demande aussi à quoi les images sont associées. Bref, le site bénéficierait grandement d’un contenu structuré et hiérarchisé.

5- Le branding: trop c’est comme pas assez
Bien qu’il faut certainement adapter votre design à votre message, il faut aussi faire attention de ne pas en mettre trop. Il importe alors de porter une attention particulière à l’utilisation que vous faites de votre logo ainsi que de vos couleurs corporatives. Si l’on juge timide l’utilisation de la couleur rouge chez les libéraux, on remarque chez le NPD une surrabondance du visage du chef Layton ainsi que du mot LEADERSHIP sur la page principale du site du NPD. De fait, 4 fois la face du candidat dans l’espace d’environ 500 pixels, et ce, sans même avoir à scroller, tout ça semble réellement abusif. Dans un même ordre d’idées, on remarque que l’utilisation du background orange du site met à l’avant plan le contenant du site plutôt que son contenu: la couleur orangé portant ici une ombre certaine au site.

6- Gardez une cohérance dans votre design
Une fois votre contenu structuré, personnalisé et brandé, il importe alors de garder une certaine cohérence dans votre design. Ainsi, une uniformisation du design de vos boutons s’impose: il ne faut surtout pas que chacun des éléments de votre site ait l’air d’avoir été designé par des personnes différentes. À cet effet, le site du Bloc montre dans sa colonne de gauche plusieurs boutons du type ‘call to action’ qui présente chacun un visuel différent. Si l’utilisation de l’effet trash menant vers le blogue du parti paraît douteuse, on s’amuse en tentant de se remémorer la dernière fois qu’on a vu du texte écrit à la verticale employé dans un design (voir la banderole rouge ‘élections 2008′ en dégradée à l’extrême gauche du site)

On constate finalement que la plupart des partis auraient avantage à investir dans le design et l’ergonomie de leur site, nous sommes en effet très loin de ce qui ce fait chez nos voisins du sud.

Mise à jour: l’organisme AccessibilitéWeb propose une étude exhaustive sur l’accessibilité des sites de partis politiques canadiens.

En période électorale, il est de mise d’analyser le référencement Internet des partis politiques ainsi que de leurs chefs. Même si la stratégie web des différents partis politiques a beaucoup évolué depuis la dernière campagne électorale, regardons ce qui en est au niveau du référencement.





Parti Conservateur
http://www.conservative.ca/
PageRank : 6
Pages indexées dans Google : 3430
Liens pointant vers le nom de domaine selon Yahoo : 76 962
Le Parti Conservateur possède un nom de domaine fort bien référencé par Google. Le site est cependant peu intuitif et on pourrait qualifier les montages de laborieux. Je déteste remarquer les modifications faites par PhotoShop (un peu comme de mauvais effets spéciaux au cinéma) sur une image, mais dans ce cas c’est tout de même plus que flagrant. Les balises title sont faites au strict minimum et pourraient être optimisées. De plus, l’URL Rewriting leur ferait un plus grand bien. On doit cependant souligner l’effort de faire un lien vers quelques médias sociaux dont le profil Facebook de Stephen Harper. Nous devons saluer la stratégie des conservateurs d’acheter un nom de domaine pour chaque candidat et mettre l’URL sur les pancartes électorales. Ils utilisent une stratégie efficace qui conjugue les efforts offline au marketing online.





Parti Libéral
http://www.liberal.ca/
PageRank : 5
Pages indexéess dans Google : 10 200
Liens pointant vers le nom de domaine selon Yahoo : 94 833
Le Parti Libéral est aussi assez bien référencé par Google. Le site est simple à utiliser et on trouve l’information facilement. On peut noter aussi les liens vers le profil Facebook de Stéphane Dion ainsi que le canal YouTube des Libéraux. Notons que sur la requête « Parti Libéral » le site du Parti Libéral du Canada se place en deuxième position, battu par le Parti Libéral du Québec. Un peu d’URL Rewriting ne ferait pas de mal au référencement du site web ainsi qu’une amélioration des balises title.





Bloc Québécois
http://www.presentpourlequebec.org/ (anciennement www.blocquebecois.org)
PageRank : 6
Pages indexées dans Google : 13 000
Liens pointant vers le nom de domaine selon Yahoo : 22 608
Le Bloc Québécois a effectué une importante erreur de stratégie web en changeant son nom de domaine au tout début de la campagne électorale sans même prendre la peine de faire une redirection 301 de leur ancien site vers le nouveau. Ils ont maintenant corrigé le tir mais le mal est fait, il ne faut jamais changer de nom de domaine si on possède un nom de domaine bien indexé sauf en cas de force majeure. On voit très bien le travail fait par Photoshop sur l’entête du site (regardez l’oreille droite de Gilles Duceppe) et cela m’achale toujours autant. Le site est somme toute assez joli mais le référencement fait pitié. Les balises title sont très mal choisies (absence des mots Bloc Québécois sur l’index) et surtout, ils sont identiques sur toutes les pages du site, erreur monumentale. Le site aurait lui aussi besoin d’URL Rewriting. Notons cependant que le Bloc Québécois achète de la publicité AdWords sur le nom des autres partis politiques (je n’ai pas fait le tour de tous les mots) ce qui est à mon avis une excellente idée en période électorale. Cependant, le texte de la publicité laisse grandement à désirer.





Nouveau Parti Démocratique
http://www.npd.ca/
PageRank : 5
Pages indexées dans Google : 5 560
Liens pointant vers le nom de domaine selon Yahoo : 15 282
Le Nouveau Parti Démocratique a probablement le plus beau site web des quatre partis principaux. Le site est simple d’utilisation et inclut plusieurs liens vers les médias sociaux, stratégie que je salue. Le site aurait bien besoin d’URL Rewriting lui aussi, il semble que ca soit la mode chez les partis politiques canadiens de vous envoyer vers des URLs incompréhensibles. Le NPD offre des bannières à insérer sur les blogues de ses supporteurs, mais manque l’occasion de mettre un mot-clé pertinent sur ses dites bannières.

En conclusion, les partis politiques canadiens se sont beaucoup améliorés en stratégie web et en référencement depuis la dernière élection mais il reste encore énormément de chemin à parcourir pour voir une stratégie web digne de ce nom appliquée avec succès.

Un des domaines encore sous-exploités dans le web francophone est celui de l’achat de nom de domaine de haute qualité francophone. Le marché de la revente de nom de domaine francophone est encore à ses premiers pas et l’achat de nom de domaine générique ou de haute qualité n’est pas encore ancré dans les méthodes de travail web de la plupart des entreprises.
Un des avantages les plus évidents d’avoir un nom de domaine de qualité est qu’il permet de contrôler un peu l’ancre des liens faits vers notre site web. Par exemple, si mon commerce vends des pandas et que je possède le domaine acheterunpanda.com, la plupart des liens qui seront construis naturellement vers mon site web utiliserons les mots acheter un panda comme ancre du lien qui pointe vers mon site ce qui améliorera directement et sans effort mon classement sur les moteurs de recherche sur le mot-clé « acheter un panda ».

Comment savoir si un nom de domaine est un nom de domaine de qualité ?

Il suffit de respecter quelques principes de bases :

Le nom de domaine est court.
Personne n’est capable de retenir un nom de domaine excessivement long. (ex. acheterunpanda.com est plus facile à retenir que le nom acheterunmerveilleuxpandapascher.com)

Facile à retenir
Même si les noms de domaine doivent être courts, il doit aussi être possible de retenir le nom facilement. Par exemple, achup.com est moins long que le nom acheterunpanda.com, mais il est beaucoup plus difficile à retenir. Mais si vous êtes la SAQ, utilisez saq.com et non pas societedesalcoolsduquebec.com, les initiales de la SAQ sont assez connu pour évitez d’utiliser la version longue.

Qui est en lien avec votre entreprise
Cela semble évident à première vue mais certaines personnes enregistrent des noms de domaine qui respecte les 2 premiers principes mais oublie la partie importante, vous n’êtes probablement pas Google ou Yahoo ou eBay, donc il est assez difficile de se faire une image de marque en ligne à partir de rien. Pour chaque Google de se monde, il existe plusieurs milliers de voitures.com, musique.com et autres domaines générique.

Posséder aussi les variations les plus courantes de votre nom
Un bon exemple ou cette règle n’a pas été respecter et qui à définitivement coûter cher à l’entreprise est le cas de voyagesarabais.com. En n’enregistrant pas le nom de domaine voyagearabais.com, ils ont tout simplement laissez filer entre leurs doigts une partie de leur clientèle qui oublie de rajouter un « S » dans le mot voyage. Donc pour quelques dollars par année, ils voient une partie de leur clientèle leur échapper et se retrouver sur une page en parking. Donc pour reprendre mon exemple, il faudrais aussi achetez le domaine achetezunpanda.com en plus du acheterunpanda.com de base.

Le domaining francophone n’est pas encore très développé, le nombre de vente de domaines francophones divulgués par semaine tournant autour de 10, ce n’est pas demain la veille que plusieurs gros vendeurs de nom de domaine se feront une niche de marché confortable dans la revente de nom de domaine premium. Cependant, les entreprises devraient finir par comprendre qu’investir quelques centaines de dollars dans un nom de domaine de qualité sur un projet de plusieurs milliers de dollars n’est définitivement pas une mauvaise idée.
Si vous désirez en apprendre plus sur le domaining ou que vous désirez mon avis sur vos noms de domaine, vous pouvez me contactez par email au vallieres@gmail.com ou visitez mon blog Achat de nom de domaine sur le domaining francophone.

Et pour finir, pourquoi ne pas partagez vos plus beaux noms de domaine dans les commentaires de l’article ?

Dans le cadre d’une campagne de marketing viral, l’émission Légendes urbaines de la chaîne Canal D a pris Dominic Arpin a son propre jeu. Examinons de plus près ce qui a été fait lors de cet exercice québécois qui en a pris plus d’un.

Le mandat et son déroulement
Ayant pour objectif de promouvoir la nouvelle saison de l’émission Légendes urbaines débutant le 25 août, Canal D a diffusé sur le Web en début de semaine un court clip dans le but de faire croire à la présence d’un requin blanc dans le fleuve St-Laurent. La vidéo du requin, diffusée sur YouTube, présentait un aileron de requin auquel on a ajouté des voix pour rendre la supercherie plus crédible. Le clip a ensuite été transmis à Dominic Arpin via son blogue et ce-dernier l’a rapidement publié afin de profiter du scoop. Le clip suivant fait la lumière sur l’histoire du requin dans le St-Laurent.

Vu la perspicacité de l’autoproclamé patrouilleur du net, le canular a finalement été révélé lorsque ce dernier s’est aperçu de toute la mise en scène déployée par les agences Bos et NVI qui ont participé à la fabrication de cette fausse nouvelle. Du beau travail! de commenter Arpin.

Ce qu’on retient de l’exercice et quelques conseils pour que votre viral fonctionne

1. Avoir une stratégie et des objectifs
Comme dans tout déploiement de tactique marketing, il importe de garder en tête les objectifs de la campagne. La création d’un buzz peut être un objectif en soit mais ce dernier se doit d’être quantifiable et bénéficier d’une base comparative. Dans le cas ci-haut, nous avions pour objectif que les gens parlent du supposé requin. La stratégie Web était également supportée par un article qui a paru dans le quotidien 24Hrs qui mentionnait aussi la nouvelle fictive. En ligne, le tout était supporté par la création d’un blog sur les changements climatiques monté de toute pièce. Il y a également eu du positionnement payant et du référencement organique fait sur ce blog pour des termes reliés au requin du St-Laurent. L’objectif de l’exercice était d’obtenir une couverture de presse sur la blogosphère et idéalement sur un blogue populaire (un peu comme celui de Dominic). En somme, nous calculons le nombre de visionnements sur les clips viraux et les commentaires émis sur le Web en lien avec la nouvelle.

2. Miser sur un contenu viralisable
Bien que ceci puisse paraître évident, il est primordial de miser sur un contenu potentiellement viralisable. Il faut donc une nouvelle, un article, une rumeur ou une idée. Dans tous les cas suivants on suggère d’ajouter des éléments qui pourront rapidement être repris telle une image ou un vidéo. Pour les vidéos, les plates formes offrant un contenu embeddable à la YouTube vont être préférées. Nous avons également noté plusieurs visionnements venant de TagTélé probablement grâce au titre Incroyable: Requin Blanc vu à Québec.

3. Prévoir un plan B
En migrant une campagne sur le web, on doit s’attendre que nous perdons le contrôle total de ce que les gens feront de notre histoire, c’est principalement pour cette raison que nous devons assumer qu’il y aura vraisemblablement des imprévus et des revers. Dans le cas du requin, nous n’avons ni poussé, ni moussé notre contenu. De fait, nous avons approché le célèbre bloggeur Dominic Arpin en sachant qu’il pourrait juger la nouvelle intéressante toute comme il aurait pu ne pas la considérer.

4. Être flexible
Tout va vite: par exemple, quelqu’un décide de publier un article, vous vous devez d’être là pour réagir au bon moment. Dans le cas de notre campagne, nous avions préalablement prévu de révélé le fond de l’histoire plus tard cette semaine pour étirer le buzz le plus longtemps possible. Vous comprendrez qu’en apprenant qu’un bloggeur influent avait rapidement repris notre histoire et qu’il avait finalement réussi à nous démasquer, il a fallu s’adapter en vitesse, nous avons donc choisi de lui remettre le vidéo où l’histoire était révélée pour qu’il la diffuse en primeur.

5. Amusez-vous et impliquez-vous
Vous remarquerez que la plupart des exercices viraux sont axés sur le divertissement alors notre dernier conseil est de s’amusez tout en s’impliquant des les communautés que vous visez.

Extra: légendes urbaines
En cherchant dans Google pour légendes urbaines, (je voulais faire un lien vers le site de l’émission) je constate que notre force policière provinciale est très bien positionnée sur ce terme et que ceux-ci ont vraiment a coeur notre protection, et ce, même sur le net. Voici ce qu’on retrouve sur le site:

L’avènement d’Internet a grandement favorisé les échanges entre les gens des quatre coins du globe tout en simplifiant la recherche d’informations. Toutefois, il n’y a pas que des points positifs à ce nouveau moyen de communication. Les légendes urbaines y abondent et plusieurs s’y laissent prendre. Par exemple, il suffit que votre cousin transmette par courriel une légende urbaine à tous ses contacts et que ces derniers fassent de même, pour qu’en peu de temps des milliers de personnes en prennent connaissance et poursuivent cette chaîne sans fin.

Google à lancé récemment l’outil Google Insights, un genre de clone entre Google Trends et le Google Keyword Tool de Adwords. Cet outil permet de mieux comprendre le fonctionnement de la recherche et est une source inestimable d’informations pour les annonceurs et les spécialistes du marketing en ligne. Il est possible de comparer les tendances saisonnières, les tendances géographiques et même comparer entre différentes catégories. Vous pouvez jouer avec ces variables pour rendre votre recherche très spécifique. J’ai testé le système avec une première requête, en choississant la région géographique Canada - Québec ainsi que la catégorie Sport sans spécifier de mot-clé.

On peut donc observer sans surprise que le terme le plus recherché au Québec est le terme hockey. On peut aussi observer la confusion de Google à classé certains mots en catégories. Exemple, le mot canoe au Québec est à la fois le portail bien connu mais aussi l’embarcation marine. Le cas de acoustiques est aussi bizarre. Une fonctionnalité très intéressante est celle de la colonne des rising search. On y vois les mots-clés connaissant une augmentation importante de leur volume de recherche. Le mot-clé poolexpert y est d’ailleurs car il vient d’être vendu à Rogers et fait donc l’Actualité. (Corriger moi si Rogers n’est pas l’acheteur du site). Il est aussi possible de changer l’étendue de la recherche dans le temps. Par exemple, en sélectionnant les 30 derniers jours au lieu de depuis le début, le mot-clé le plus populaire devient “golf” suivi de “soccer” ce qui fait plus de sens lors de la saison estivale. En cliquant sur le terme hockey, on peut aussi savoir ou le hockey est le plus recherché au Québec, dans ce cas-ci, Rimouski suivi de Val d’Or et de Montréal.

Une autre des fonctionnalités très intéressante est la possibilité de comparer deux mots-clés entre eux.
Par exemple si nous comparons le terme iphone au terme blackberry, on peut observer que la sortie du iphone au Canada ce reflète aussi sur le web.

Je ne vous montrerais pas tout ce qui est possible de faire avec Google Insights mais je vous conseille fortement de l’essayer par vous-mêmes et de nous faire part de vos découvertes.

La semaine dernière fut extrêmement riche en événements et en rencontres de toutes sortes. Voici une récapitulation des périples de l’équipe de Go-Référencement et de NVI en photos.

Suite à 6 heures de voiture sur une route assez ennuyeuse, on arrive finalement à Toronto! Comme chaque année, Augustin profite de SES Toronto pour prendre une photo avec la CN Tower en arrière-plan.

Après une journée de conférences sur le marketing de recherche, quoi de mieux que de rafraîchir en prennant un verre. Naoise, Sarah et moi-même sur la photo. Je vous invite à lire les deux comptes rendus de la conférence que Naoise a publié sur le blog anglophone de NVI.

Plusieurs belles rencontres à Toronto dont Sabrina (entourée de Francis et Eric) qui aurait bien aimé nous voir devenir affiliate pour ses online casinos. Nous rencontrons aussi plusieurs Montréalais dont Louis-Dominic et Simon d’Adviso, Pablo et Christophe de Ressac, Gabriel chez Mediagrif, Marc de Canalytics et plusieurs autres.

Yahoo profite de l’événement pour faire la promotion de Yahoo Search Monkey, la plate-forme qu’ils ouvrent aux développeurs.

En soirée, Yahoo récidive et présente le Official Search Engine Strategies Yahoo/Epair After, tout est impeccable: danse brésilienne, nourriture délicieuse, boisson abondante, concours et même défilé de maillots (que nous manquons en fin de soirée). Les photos du party sont ici. La question que nous avions tous en tête: Serait-ce plus facile d’organiser un party à Toronto qu’à Montréal ???

Après ces deux journées intenses, nous profitions des journées de jeudi et vendredi pour rattraper le travail accumulé et finissons la semaine en beauté lors d’un autre party, celui-ci organisé par nous-mêmes et les gens de Molson Dry sur le toit de la brasserie.

Notez que les photos de la soirée maintenant sont disponibles ici.

L’événement se voulait une première afin de créer un buzz dans la blogosphère en invitant une vingtaine de bloggeurs et leurs amis à un party privé. Nous avons donc profité de l’emplacement privilégié pour assister au spectable grandiose des Feux d’artifice Loto-Québec.

La soirée a permis de réunir plusieurs bloggeurs dont Mo (barChezMo), Jean-Luc (keeg.ca) et Emile (Fanatique et HumourQc) qui font tous figure de pionnier de la blogosphère québécoise.

Le tout fut un véritable succès et les témoignages sont nombreux sur la blogosphère, je vous suggère de prendre le temps de lire les comptes rendus chez Emile, Mo, photosMax, AucuneIdée, Keeg, PaniqueEnStiletto, Marco, Sam, Goudaille, Sporno, SuperFred, Pierre-Luc .

Merci à tous de votre participation !

Au cours de la dernière année, j’ai pu remarquer que la télévision faisait référence de plus en plus souvent à du contenu disponible sur Internet : Vidéos, Blogues, Services Web etc… Étant accessible à tous, le Web est la porte d’entrée du peuple pour la télévision… Chacun peut y publier son oeuvre, d’une niaiserie à la “Jack Ass” en vidéo à une campagne marketing virale professionnelle…

Sans en être un expert, j’apprécie, comme vous tous je crois, une bonne campagne marketing virale… Ces derniers jours, c’est Cardo Wireless, fabricant de caste d’écoute sans fil, qui fait parler de lui à la télévision québécoise et certainement sur d’autres réseaux télévisés dans le monde.

La campagne est celle-ci, Explosion de grain de maïs avec des cellulaires

Bien entendu, il s’agit d’un montage vidéo bien réalisé… ou “MythBusters” nous prouvera le contraire éventuellement!

N’étant pas un pro dans le domaine du marketing viral, mais étant un spectateur des plus intéressés, j’aimerai transformer cette courte intervention en échanges par les commentaires afin de dresser un top 10 des campagnes publicitaires virales les plus réussies sur le Web. Le plus difficile sera de s’entendre sur le positionnement de chacune… Le vrai défi sera de faire également un bottom 10 pour les campagnes virales qui n’ont pas eu le succès attendu. La difficulté sera de les recenser puisque si elles méritent de faire partie de cette deuxième liste, c’est en partie car elles ont été peu populaires! Dans le bottom 10, je serai tenté de mettre la campagne du Parti Québécois (bondebarras.tv)…

Top 10 (ordre à déterminer)

• Cardo Wireless (Cellulaire et pop corn)
• Diamond Shreddies : http://www.diamondshreddies.com/
• Fight for Kisses de Wilkinson
• I Love Bees
• Rent a Wife
• …
• …
• …
• …
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Bottom 10 (ordre à déterminer)

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• All I want for xmas is a PSP
• Parti Québécois (bondebarras.tv)

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